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Littérature

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Comment s’explique le boom des « book clubs » ? Depuis une petite dizaine d’années, les « book clubs » – en français les clubs ou cercles de lecture – sont parmi nous, et ils ont même la cote. Preuve supplémentaire, si besoin était, que le commerce avec les livres (et pas seulement du livre) fait d’eux des biens résolument « essentiels » à notre bien-être, à notre existence.

Entre Babelio, déclinaison française du puissant réseau Goodreads, et à ce titre adepte d’une lecture participative (comme la démocratie du même nom ?) , et La Plume en question, plus axé sur la rencontre et le dialogue avec les écrivains, l’offre disponible est pléthorique. Les uns après les autres, du Huffpost à Cheek Magazine, des organes de presse, souvent de « niche », franchissent le pas, en décidant de créer leur propre book club dédié. Un mouvement de fond, qui a gagné les réseaux sociaux, dont rendait compte Le Super Daily, dans son épisode 142, en date du 5 mars 2019. Racines anglo-saxonnes Lire à plusieurs Sociologie du goût Une radiographie des besoins. Bernhard, Thomas | Biographien im Austria-Forum. * 9. 2. 1931, Heerlen, Holland † 12. 2. 1989, Gmunden, Oberösterreich Dramatiker, Erzähler, Lyriker Thomas Bernhard (Foto)© Otto Breicha, Wien, für AEIOU Thomas Bernhard wurde am 9. Februar 1931 in Heerlen, Holland, als Sohn von Herta Bernhard und Alois Zuckerstätter geboren.

Seine Kindheit verlebte Bernhard hauptsächlich bei den Großeltern mütterlicherseits in Wien und Seekirchen am Wallersee (Salzburg). Er besuchte ein Internat in Salzburg, nach Kriegsende das Humanistische Staatsgymnasium in Salzburg, begann aber 1947 eine Kaufmannslehre. 1949 erkrankte er nach einer schweren Rippenfellentzündung an Lungentuberkulose, und verbrachte daher 1949 -51 mehrere Aufenthalte in Sanatorien und Lungenheilstätten.

Ab 1965 lebte Bernhard hauptsächlich auf einem Bauernhof in Ohlsdorf (Oberösterreich). Während der 50er Jahre arbeitete er als Journalist und freier Schriftsteller und nahm im Salzburger Mozarteum Musik- und Schauspielunterricht. Thomas Bernhard starb am 12. Weiterführendes# Werke (Auswahl)# Nicolas Mahler: Thomas Bernhard (Thomas Bernhard. Die unkorrekte Biografie, Suhrkamp Verlag) Essentiell (6)Komfort (0)Statistiken (2)Marketing (23)In Bearbeitung (0) Diese Cookies sind für die Bedienung und den Betrieb unseres Onlineangebots unbedingt notwendig und daher immer aktiviert. Wir nutzen diese Cookies, um Ihnen die Bedienung unsere Onlineangebotes zu erleichtern.

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Actualité littéraire de Sens critique. Littérature : Écrivaines. Pourquoi la dette publique est aussi affaire de littérature ? La langue du capitalisme néolibéral est une affaire de littérature Les structures de la finance sont ratifiées et naturalisées par des opérations linguistiques. Dans "Personnes ne sort les fusils " Sandra Lucbert s’est appuyée sur le procès France Telecom pour décomposer le discours automatique « Il faut libérer du cash-flow » ; et voir comment ce discours étayait les logiques actionnariales, managériales et transfigurait la surexploitation des salariés. Dans « Le Ministère des contes publics » il s’agit de démonter la formation de discours automatique sur la dette publique. Cela pourrait paraître encore plus surprenant de faire de la littérature à ce propos.

Moi, je crois au contraire que ça permet de se figurer ce qui fait de la destruction de tous les services publics, un tableau cohérent. La SNCF, EDF, La Poste, l'Education Nationale, l'hôpital public, l'Office national des forêts, l'audiovisuel public ont une logique de démolition défigurée par des opérations linguistiques. Thomas Bernhard (1931-1989) Par Jacques Le Rider Depuis Gel, son premier grand roman publié en 1963, la prose de Thomas Bernhard a coulé comme un torrent impétueux, dont le débit n’a pas même été ralenti par la crue rapide de sa production pour le théâtre. En vingt-cinq ans, c’est une oeuvre considérable qui s’est accumulée, sans doute une des plus importantes de la littérature occidentale de notre temps. Et l’on murmure que le rythme des publications aurait été plus impressionnant encore si l’éditeur de Bernhard n’avait pas tenté de calmer le jeu, de régulariser le cours du fleuve en évitant de mettre sur le marché trois romans chaque année...

Pourtant, le prodige de l’écriture bernhardienne veut que l’abondance aille de front avec la minutie et la perfection, que la rapidité du courant s’accompagne d’une grande variété. Il y a du Bach dans le " génie fou " de Thomas Bernhard. Thomas Bernhard a pris un malin plaisir à déjouer régulièrement l’attente de la critique. Thomas Bernhard, le « comic strip » ! A l’occasion du 90e anniversaire de la naissance de Thomas Bernhard (1931-1989), le Viennois Nicolas Mahler publie en allemand, dans un long comic strip, la vie du grand maître de la littérature autrichienne. Dès la première page, le ton est donné : « 9 février 1931, Heerlen (Hollande), naissance de Thomas Bernhard. Le placenta a la forme de l’Autriche. » C’est terriblement drôle, autant à lire qu’à regarder. A la page suivante, Bernhard est seul dans son berceau. Il a déjà ce gros nez qui le distingue des autres nourrissons.

Sa mère le regarde de loin. Il se dit : « Ma maladie, c’est la distance. » Enfant illégitime, Bernhard a effectivement passé ses premiers mois dans un foyer, où sa mère, employée comme domestique, venait quand elle pouvait : « Durée de la visite : vingt minutes. Il est interdit de toucher l’enfant. Ce n’est pas la première fois que le dessinateur honore l’enfant terrible de la littérature autrichienne. Archives audiovisuelles de la littérature (Montréal, en ligne) Archives audiovisuelles de la littérature Colloque international, Université de Montréal, 14-16 avril 2021 (en ligne) Mercredi 14 avril UTC-5 ı UTC+1 8h00 ı 14h00 – Accueil des participants 8h15 ı 14h15 – Selina Follonier (Université de Lausanne - FNS), Anthony Glinoer (Université de Sherbrooke), Karim Larose (Université de Montréal) – Introduction Archives sonores et radio Modération : Galia Yanoshevsky (Université Bar-Ilan) 8h30 ı 14h30 – Jeanne Bovet (Université de Montréal), « Poétique de l’archive vocale » 9h10 ı 15h10 – Céline Pardo (Sorbonne Université), « Archives de voix : quelles mémoires pour les voix d’écrivains ?

9h50 ı 15h50 – Luce Roudier (Université Paris Nanterre), « “Attention voici le texte, top.” : en écoutant les rouleaux de cire de Marcel Allain » 10h30 ı 16h30 – Pause Modération : Jean-Marc Larrue (Université de Montréal) 12h00 ı 18h00 – Pause Bibliothèques et archives Modération : Karim Larose (Université de Montréal) Jeudi 15 avril Archives cinématographiques Vendredi 16 avril. Il y a (enfin) une histoire littéraire des femmes.

1Femmes et littérature se présente comme une somme incomparable, celle d’une première histoire de la littérature française au prisme des femmes qui l’ont faite et la font encore. Travail considérable, comme en attestent les chiffres : deux volumes, le premier (Moyen‑Âge au xviiie siècle) de plus de mille pages et le second (xxe‑xxie siècles) de presque six cent pages1. Chiffres encore : un index de plus de 125 pages pour les deux volumes, un appareil critique et des bibliographies qui sont d’une grande richesse en fin de chaque section, et d’une documentation d’autant plus précieuse que Martine Reid s’est entourée de collaboratrices éminentes pour chacun des siècles ou des domaines explorés dans cette œuvre colossale. 2Le caractère inédit d’un tel travail ne saurait être résumé en quelques pages. 5Cette proposition ouverte l’est ainsi du point de vue de la méthode.

Terminologie & traduction 6Comment nommer les femmes qui écrivent ? La reconduction d’une Histoire ? Cadres et catégories dans le discours romanesque de Dans ces bras-là de Camille Laurens. 1L’approche cognitive dans l’étude des langues naturelles conteste l’autonomie relative de la linguistique à l’égard des disciplines connexes. La linguistique cognitive est une interface des sciences de la cognition, de l’intelligence artificielle, de la neurologie et de la psychologie. « Les sciences cognitives s’imposent aujourd’hui comme un nouveau champ du savoir qui tente d’élucider par l’expérimentation, la modélisation et l’usage de techniques de pointe, le “ mystère de l’Esprit ” dans ses rapports avec la matière : le cerveau, le corps et l’ordinateur. » (Houdé & al, 1998 : 1). 2Le modèle linguistique cognitif s’oppose donc à son analogue structuraliste qui bannit toute tentation psychologique et s’intéresse à la langue seule, au système et son fonctionnement immanent.

Il conteste l’immanentisme caractéristique de la tradition structuraliste. 4Camille Laurens épouse une vision postmoderne dans la construction de son texte romanesque constitué de fragments isolés et autonomes. Pagaille - Revue de littératures et médias comparés. Les Rendez-vous Littéraires rue Cambon invitent Camille Laurens. Camille Laurens est née à Dijon et sait que l’ancienne devise de la ville était “ Moult me tarde ”. Ce détail balzacien n’a aucune importance : il est d’un autre temps. L’art de Camille Laurens consiste à tenter de défaire les illusions que le passé, les héritages généalogiques et topographiques, les conventions - et parmi elles, la plus évidente et la plus dissimulée de toutes : la langue - placent très tôt dans nos esprits et dans nos cœurs.

Alors, par un tour de magie très poétique, Camille Laurens, ou plutôt sa prose, prend cette place : dans nos esprits et dans nos cœurs. Portrait de l’écrivaine en détective Camille Laurens naît avec Index (1990). Du Jeu au Je Camille Laurens passe alors du “ jeu ” au “ je ”. Plein soleil La voix de Camille Laurens résonne de l’écho de toutes les voix amoureuses qui disent Oui ! Madame Bovary racontée par son manuscrit. C’est la grande œuvre d’un génie de la littérature, l’histoire d’une femme qui rêve d’une autre vie.

Tant adaptée au cinéma, à la télévision, en BD depuis 1857, alors qu’elle scandalisa à sa sortie au point d’être traînée en justice pour immoralité et obscénité. Flaubert passa près de cinq ans à l’écrire, et restera toute sa vie l’homme de ce premier roman… Et pourtant non, il n’aurait jamais prononcé la célèbre phrase, si souvent citée dans les dissertations, "Madame Bovary", c’est moi”. Une vieille histoire Flaubert a 30 ans quand il commence à rédiger le “scénario” d’un roman qu’il appelle d’emblée Madame Bovary. Yvan Leclerc, professeur de littérature française, éditeur du manuscrit intégral de Madame Bovary sur le web : "Son prénom disparaît. Elle est désignée par le nom d’un autre qu’elle déteste.

Pendant trois mois, Flaubert programme chaque étape du récit : de l’enfance au mariage, de l’adultère à la mort. La quête du mot juste et musical Au-delà de l'autocensure. Les hobbits, personnages conceptuels. Essai sur «Le Seigneur des anneaux» ANALYSE : Le Seigneur des Anneaux est une œuvre de fiction monumentale, qui participe à la fondation du genre de la fantasy, la chose est entendue. Mais Maxime Sacramento nous invite ici à nous demander si, loin d’être réductible à ses qualités esthétiques, elle ne pouvait pas être comprise comme un exercice philosophique, manifestant symboliquement le problème de la justice tel qu’il est présenté dans le mythe platonicien de l’anneau de Gygès. Et si c’étaient les hobbits qui étaient alors l’archétype moral de la common decency, dont Orwell, contemporain de l’auteur, fait la promotion dans ses propres livres ?

Diplômé d’une maîtrise de Philosophie, Maxime Sacramento est professeur de lycée en Anjou. Auteur et conférencier, il s’intéresse à la philosophie antique, mais aussi à des thématiques contemporaines, comme Batman ou les jeux vidéos. Ne cherchez pas dans le fameux dictionnaire technique de Lalande une entrée pour le mot de hobbit, elle n’existe pas. «Mais qu’est-ce qu’un hobbit ? Journal de Marie Bashkirtseff (extraits) A quoi bon mentir et poser ? Oui, il est évident que j’ai le désir, sinon l’espoir, de rester sur cette terre, par quelque moyen que ce soit. Si je ne meurs pas jeune, j’espère rester comme une grande artiste ; mais si je meurs jeune, je veux laisser publier mon journal qui ne peut pas être autre chose qu’intéressant. - Mais puisque je parle de publicité, cette idée qu’on me lira a peut-être gâté, c’est-à-dire anéanti, le seul mérite d’un tel livre ? Eh bien ! Non. - D’abord j’ai écrit très longtemps sans songer à être lue, et ensuite c’est justement parce que j’espère être lue que je suis absolument sincère.

Si ce livre n’est pas l’exacte, l’absolue, la stricte vérité, il n’a pas raison d’être. Là, supposez que je suis illustre. Nous commençons : Je suis née le 11 novembre 1860. Mon père était le fils du général Paul Grégorievitch Bashkirtseff, d’une noblesse de province, brave, tenace, dur et même féroce (...). Paris, 1er mai 1884 Vendredi 28 décembre 1877 Samedi 29 décembre 1877 M. Après deux ans passés dans les bois et craignant de ne plus progresser, Thoreau, l’auteur de Walden, décide de quitter sa cabane. De grand coeur, j’accepte la devise : "Le gouvernement le meilleur est celui qui gouverne le moins" et j’aimerais la voir suivie de manière plus rapide et plus systématique.

Poussée à fond, elle se ramène à ceci auquel je crois également : "que le gouvernement le meilleur est celui qui ne gouverne pas du tout" et lorsque les hommes y seront préparés, ce sera le genre de gouvernement qu’ils auront. Tout gouvernement n’est au mieux qu’une "utilité" mais la plupart des gouvernements, d’habitude, et tous les gouvernements, parfois, ne se montrent guère utiles. Les nombreuses objections - et elles sont de taille - qu’on avance contre une armée permanente méritent de prévaloir ; on peut aussi finalement les alléguer contre un gouvernement permanent. L’armée permanente n’est que l’arme d’un gouvernement permanent.

Le gouvernement américain - qu’est-ce donc sinon une tradition, toute récente, qui tente de se transmettre intacte à la postérité, mais perd à chaque instant de son intégrité ?