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Les temps forts de la revolution

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Le serment du Jeu de paume, 20 juin 1789. Contexte historique Cet événement fondateur de la Révolution française constitue une étape symbolique dans la destruction de l’absolutisme.

Le serment du Jeu de paume, 20 juin 1789

L’ouverture des états généraux avait suscité une querelle de procédure : le tiers état souhaitait la réunion des trois ordres ainsi que le vote par tête, le vote par ordre donnant nécessairement la majorité au clergé et à la noblesse. Face au refus du roi, le tiers état se proclama Assemblée nationale et appela les deux autres ordres à le rejoindre. Louis XVI fit fermer la salle de réunion des députés. Ces derniers se portèrent alors dans la salle du Jeu de paume. Analyse des images La scène prend place dans la salle du Jeu de paume dont David dessina l’architecture in situ. Sur la toile inachevée, la nudité suggérée sous les vêtements concourt encore à l’idéalisation de la scène à laquelle David n’assista pas, mais qu’il souhaita hisser au rang d’acte universel.

Interprétation. La prise de la Bastille, le 14 juillet 1789. Contexte historique La menace d’un complot aristocratique suite à la réunion des états généraux, la nouvelle du renvoi du ministre Necker, le 11 juillet, dénoncé par Camille Desmoulins comme le « tocsin d’une Saint-Barthélemy des patriotes », suscitent une vive émotion dans le peuple parisien, alors que se profile le spectre de la disette et que le roi a massé des troupes autour de Paris.

La prise de la Bastille, le 14 juillet 1789

Une milice bourgeoise est constituée en même temps qu’est proclamée une « municipalité insurrectionnelle ». La colère monte et finit par déclencher l’insurrection. La foule qui se pressait devant la Bastille ne cherchait pas à attaquer cette prison d’Etat presque vide, qui n’en demeurait pas moins un symbole de l’arbitraire royal : c’était une forteresse imprenable. Elle exigeait du gouverneur, Bernard Jordan de Launay, des armes et le retrait des canons pointés sur le faubourg Saint-Antoine. La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. La fête de la Fédération.

Contexte historique La genèse de la fête Il s’agit de la fête la plus célèbre de la Révolution française.

La fête de la Fédération

Fête emblématique, au point qu’aujourd’hui encore notre fête nationale réunit en elle deux adversaires : la prise de la Bastille, le 14 juillet 1789, et la Fédération du 14 juillet 1790. L’intention primitive de la fête n’était pourtant pas celle d’une célébration unanime. L’idée était née en province, dans cet hiver 1790 où les alliances défensives, hantées par les souvenirs de la Grande Peur, n’avaient cessé de se nouer entre les gardes nationales et l’armée tout entière. La chute de la royauté. Contexte historique A l’été 1792, les conflits intérieurs s’aggravent avec les défaites militaires : l’Assemblée crée un camp des Fédérés près de Paris. Le roi y oppose son véto et ne cède pas à la pression populaire.

Paris apprend le fameux « manifeste » du duc de Brunswick, généralissime de l’armée coalisée, qui menace maladroitement Paris de subversion totale pour le cas où le roi et sa famille seraient menacés. En réaction, Sans-culottes et Fédérés proposent la déchéance du roi et l’élection d’une Convention au suffrage universel. Si, à minuit, aucune décision n’était prise par l’Assemblée, le peuple s’insurgerait. Analyse de l'image Cette composition présentée au Salon de 1793 représente la cour du Carrousel où se tient le combat opposant les Sections aux gardes suisses. Interprétation. Louis XVI guillotiné. Contexte historique La chute de la monarchie le 10 août 1792, dans un contexte de revers militaires, entraîna la proclamation de la République et la réunion de la Convention le 21 septembre 1792.

Louis XVI guillotiné

Destitué, le roi fut traduit en justice, non pas en tant qu’homme, mais en tant que symbole d’un régime détruit. Deux tendances se firent jour quant au sort qui devait lui être réservé. Les Girondins optaient pour le bannissement, tandis que les Montagnards souhaitaient l’exécution. Le matin du 10 thermidor an II. Contexte historique Le 9 thermidor an II (27 juillet 1794), Robespierre, devant la Convention, est empêché de s’exprimer.

Le matin du 10 thermidor an II

L’Assemblée l’accuse de conspirer et le traite de tyran. Il est bientôt décrété d’accusation ainsi que Saint-Just, Couthon, Lebas et Augustin Robespierre, son frère cadet. Arrêtés, ils sont conduits dans une salle du Comité de sûreté générale, puis incarcérés. Le coup d'Etat du 18 brumaire. Contexte historique L’échec du Directoire (désordre financier, impuissance des assemblées, vénalité du haut personnel politique) rendait probable un changement de régime auquel aspiraient tous les partis : modérés, jacobins, royalistes.

Le coup d'Etat du 18 brumaire

Conseillé par Talleyrand, Fouché et Sieyès, appuyé par son frère Lucien, président du Conseil des Cinq-Cents, Bonaparte prit à son retour d’Egypte le risque d’un coup d’Etat qui eut lieu les 18 et 19 brumaire an VIII (9 et 10 novembre 1799), à la faveur de la mise à l’écart des directeurs et de la translation à Saint-Cloud des deux assemblées : le Conseil des Anciens, presque entièrement gagné au projet mais qui hésitait à commettre une action illégale, et le Conseil des Cinq-Cents qui réclamait la mise hors la loi du général. Analyse de l'image La scène se situe dans l’orangerie du château de Saint-Cloud. Bonaparte, escorté de quelques grenadiers, affronte impassible les députés hurlant et protestant « A bas le dictateur !

Interprétation. Le sacre de Napoléon. Contexte historique En août 1802, un plébiscite avait établi le Consulat à vie, étape importante vers l’identification de la république à Bonaparte.

Le sacre de Napoléon

Au début de 1803, on avait vainement tenté d’obtenir de Louis XVIII une renonciation à ses droits sur la couronne de France.