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Abeilles & Pesticides - Tableau Toxicité. Toxicité et effets de l'imidaclopride :

Abeilles & Pesticides - Tableau Toxicité

Impact des pesticides sur les Abeilles et les autres pollinisateurs par Jean-Noël Tasei. Retour à la page précédente par Jean-Noël Tasei INRA, laboratoire de Zoologie, 86600 Lusignantasei@lusignan.inra.fr Avant-propos par Jean-Louis Rivière INRA, Phytopharmacie, route de Saint-Cyr, 78026 Versailles cedex Jean.Louis-Riviere@versailles.inra.fr « Les pesticides ont constitué un énorme progrès dans la maîtrise des ressources alimentaires, mais le revers de la médaille est apparu très rapidement ; des phénomènes de résistance chez les insectes, puis l'apparition de troubles de la reproduction chez les oiseaux ont montré de façon spectaculaire les limites et les dangers pour l'environnement de leur utilisation sans discernement.

Impact des pesticides sur les Abeilles et les autres pollinisateurs par Jean-Noël Tasei

Les pesticides seraient jusqu’à 1000 fois plus toxiques que ce qu'on dit - Zoom. Le professeur Gilles-Eric Séralini revient à la charge.

Les pesticides seraient jusqu’à 1000 fois plus toxiques que ce qu'on dit - Zoom

Après avoir étudié les effets délétères d’un OGM et du Roundup, un pesticide largement utilisé, le chercheur s’attaque cette fois plus largement à neuf pesticides les plus vendus dans le monde qui seraient selon lui de 2 à 1 000 fois plus toxiques que ce qui est généralement annoncé. L'étude controversée du professeur Gilles-Eric Séralini sur les effets d’un OGM et du pesticide Roundup sur des rats avait frappé les esprits en 2012. Appuyé par des photos des rongeurs déformés par des tumeurs impressionnantes, le travail du chercheur de l’université de Caen n’avait cependant pas convaincu l’Agence européenne de sécurité des aliments (Efsa) pas plus que l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses). La revue Food and chemical toxicology, qui avait à l’époque publié l’article du professeur Séralini, l’a retiré en novembre 2013. Chronologie et chiffres clés. INRA : le résultat étonnant d'une étude sur la disparition des abeilles.

Une nouvelle étude de l'INRA (Institut national de recherche agronomique) confirme bien que les "néonicotinoïdes" (une famille d'insecticides neurotoxiques) altèrent le sens de l'orientation des "butineuses" et les empêchent de retrouver le chemin de la ruche.

INRA : le résultat étonnant d'une étude sur la disparition des abeilles

Mais, plus étonnant, elle montre que la colonie s'adapte à cette surmortalité en privilégiant le renouvellement des "ouvrières". C'est un sujet capital pour l'agriculture mondiale que vient éclairer une nouvelle étude de l'Inra (Institut national de recherche agronomique) : celui de la disparition des abeilles, les "pollinisateurs" de la planète. Depuis des années, les apiculteurs sont confrontés à une mortalité qui s'accélère dans leurs ruches.

Ils ont notamment mis en cause des insecticides qui altèrent le sens de l'orientation des "butineuses" et les empêchent de retrouver le chemin de la ruche. Une seconde étude menée en plein champ. Apiculture : un insecticide pyréthrinoïde fait rétrécir les bourdons. Le bourdon terrestre Bombus terrestris appartient à la famille des abeilles, les apidés.

Apiculture : un insecticide pyréthrinoïde fait rétrécir les bourdons

Il établit chaque année de nouveaux nids sous terre. Cet animal se nourrit exclusivement de pollen et de nectar. Face au déclin des abeilles, il est de plus en plus élevé en tant qu’espèce pollinisatrice. © Gonzalez Novo, Flickr, cc by sa 2.0. Common crop pesticides kill honeybee larvae in the hive. Environmental fate and exposure; neonicotinoids and fipronil. Systemic insecticides are applied to plants using a wide variety of methods, ranging from foliar sprays to seed treatments and soil drenches.

Environmental fate and exposure; neonicotinoids and fipronil

Risks of large-scale use of systemic insecticides to ecosystem functioning and services. Large-scale use of the persistent and potent neonicotinoid and fipronil insecticides has raised concerns about risks to ecosystem functions provided by a wide range of species and environments affected by these insecticides.

Risks of large-scale use of systemic insecticides to ecosystem functioning and services

The concept of ecosystem services is widely used in decision making in the context of valuing the service potentials, benefits, and use values that well-functioning ecosystems provide to humans and the biosphere and, as an endpoint (value to be protected), in ecological risk assessment of chemicals. Neonicotinoid insecticides are frequently detected in soil and water and are also found in air, as dust particles during sowing of crops and aerosols during spraying.

These environmental media provide essential resources to support biodiversity, but are known to be threatened by long-term or repeated contamination by neonicotinoids and fipronil. Keywords. Déclin des abeilles : les pesticides néonicotinoïdes sur la sellette. Rayons de cire d'abeilles domestiques portant des œufs et des larves.

Déclin des abeilles : les pesticides néonicotinoïdes sur la sellette

Les parois des cellules ont été enlevées. Les larves (des faux-bourdons) sont âgées de 3 à 4 jours. Chez le bourdon terrestre, une exposition à de l'imidaclopride provoque une diminution du nombre de larves en cours de croissance. Beaucoup de cellules restent vides. © Waugsberg Licence de documentation libre GNU, version 1.2. Même à faible dose, les insecticides désorientent les bourdons. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Stéphane Foucart L’étau scientifique se resserre autour des néonicotinoïdes, cette famille d’insecticides commercialisée depuis le milieu des années 1990 et suspectée depuis d’être l’une des causes majeures du déclin des insectes pollinisateurs – abeilles domestiques et insectes sauvages.

Même à faible dose, les insecticides désorientent les bourdons

Dans la dernière édition de la revue Ecotoxicology, des chercheurs britanniques montrent que des doses infinitésimales d’imidaclopride – l’un des principaux représentants de cette famille chimique – sont susceptibles de perturber le comportement de bourdons communs (Bombus terrestris) et d’affaiblir ainsi de manière durable et significative le fonctionnement de la colonie. Les auteurs, conduits par le biologiste Dave Goulson (université du Sussex), ont utilisé six colonies de bourdons de taille identique. Pendant deux semaines, ces colonies ont été nourries en laboratoire, avec une solution sucrée et du pollen.