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CLASSE VIRTUELLE

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Les défis (et potentiels) de la classe virtuelle synchrone. Elle n'a pas été simple la transition du présentiel au virtuel en enseignement! Bien que ce type d'enseignement existait bien avant la pandémie, jamais il n'avait été envisagé que la majorité de la population scolaire y migre d'un coup. Ainsi, hormis les quelques habitués qui animaient déjà ce type de classe, les enseignants se sont retrouvés obligés d'utiliser des outils sur lesquels ils ne possédaient que peu d'expérience. Conséquemment, la transition n'a pas été des plus faciles pour tout le monde. L'environnement virtuel leur semblait plus hostile que le milieu réconfortant de la classe qu'ils connaissent davantage. D'ailleurs, la plupart ont suivi une formation des maîtres n'abordant pratiquement jamais la possibilité de cours en ligne synchrone. Les difficultés de l'enseignement à distance Ils n'étaient pas les seuls à devoir se familiariser à ce nouveau dispositif.

Un portrait qui montre bien ce à quoi ont eu droit les enseignants durant les périodes de classes virtuelles. Classe virtuelle : comment la scénariser et l’animer efficacement ? – Cree ta formation. La « présence à distance » en e-Formation : comment la créer et à quelles conditions ? Plusieurs éléments essentiels de réponse.

Annie Jézégou est professeur des Universités, chercheur au laboratoire CIREL de l'Université de Lille. Avant d'intégrer l'enseignement supérieur, elle a exercé pendant plusieurs années comme chef de projet en formations ouvertes et à distance dans le secteur privé. Depuis le milieu des années 1990, elle conduit des recherches sur les dimensions éducatives qui favorisent l’autonomie des apprenants adultes en contexte de e-Formation. Ces dimensions portent notamment sur l'individualisation, la personnalisation, l'ouverture, l’hybridation, etc.

Au tournant des années 2010, ses travaux se sont, entre autres, centrés sur la question de « la présence à distance » en e-Formation. Pages professionnelles Pour citer cet entretien : Jézégou, A. (2021). Avant d’aborder l’objet de cet entretien, pouvez-vous préciser les raisons pour lesquelles vous utilisez le terme « e-Formation » plutôt que celui de « e-Éducation » ? Éducation » est plutôt utilisé pour les plus jeunes (élèves, étudiants).

Davis, F. Réflexions autour de l’hybridation. La période actuelle de confinement nous pousse à nous questionner par rapport à la transposition à distance de tout ou partie des enseignements. Il m’a semblé utile de préciser mon point de vue sur le sujet et de le formaliser. Voici donc quelques éléments pour débattre et avancer ensemble. 1 – Des notions à clarifier Il me semble que l’activité d’enseignement apprentissage peut se caractériser selon deux dimensions structurelles : La dimension géographique : l’activité de l’élève peut se dérouler en classe ou hors classe. Cette notion de ‘hors classe’ peut être dans l’école ou l’établissement, lors des temps d’activité périscolaire, dans le cadre du dispositif Devoirs faits, ou en autonomie, au CDI ou en salle d’étude, par exemple ;La dimension temporelle : l’activité de l’élève se déroule-t-elle avec l’enseignant (on parlera d’activité synchrone) ou en autonomie (activité asynchrone).

Quelques éléments à noter Ce point de vue est présenté dans la vidéo ci-dessous : 3 – La classe virtuelle. Des classes virtuelles sans bruits parasites grâce à Krisp : essayez-le. Le pouvoir de l'I.A. Si l’intelligence artificielle est capable de distinguer l’image d’un chien de celle d’un humain, elle devrait aussi être capable de distinguer un jappement d’une parole. Si en plus elle était capable d’identifier le bruit d’une voiture qui passe, celui d'une sirène, d'un claquement de porte, les clics des touches d’un clavier, elle pourrait distinguer l’environnement sonore d’une conversation en cours.

Si en plus elle distinguait un écho du son original, elle pourrait finalement retirer tous les bruits parasites du flux d’une conversation. C’est ce que propose le service Krisp. À l'essai Nous l’avons essayé et le résultat appuie les prétentions : les conversations audio deviennent franchement de meilleure qualité, débarrassées de pratiquement tous les bruits environnementaux parasites. Dans les conversations de groupe, plus besoin de demander à chacun de fermer son micro s’il ne parle pas; les bruits sont filtrés. Fonctionnement Applications Krisp. Youtube. Une classe virtuelle, oui ! Voici le programme... « Si c’est pour suivre la présentation d’un diaporama en classe virtuelle, je peux le faire tout seul, à un moment qui me convient bien. » Voilà le point de vue des étudiants (et des élèves) face à des propositions de classe en ligne.

Si effectivement, le temps de parole n’est dévolu qu’à l’enseignant qui déroule son cours, ce point de vue est légitime. Mais alors, que peuvent proposer les enseignants ? Quels sont les écueils à éviter ? Je ne crois pas qu’aucune réponse ne corresponde parfaitement à toute les situations cependant on peut établir un questionnement systématique qui permette de construire sa solution. 1 - Le point de vue de l’apprenant C’est le premier point à considérer : quels sont les besoins et les attentes des apprenants ?

Pour l’aider à rentrer dans une démarche d’apprentissage, l’apprenant a besoin d’un cadre qui le soutienne : La salle de cours est très différente de sa chambre et ne crée pas la même ambiance. 2 - La question de la présence à distance Synthèse. Une classe virtuelle, oui ! Voici le programme... Plongée sous l'iceberg de la classe virtuelle. Dans la formation en ligne il est courant de considérer que derrière une heure de formation on calcule entre cinq et dix fois plus de temps de préparation que pour une heure de formation en classe. Si la préparation d'un cours demande autour de 40 heures par heure, en e-learning on parlera de 200.

Pour une classe virtuelle, cela est évidemment moins car la plupart du temps il s'agit de transposer le cours en présence dans le contexte virtuel, mais la couche technique et la coordination de gens dispersés dans des contextes disparates ajoutent des difficultés importantes et un niveau d'imprévus beaucoup plus élevé que dans le contexte bien contrôlé d'une classe en présentiel.

Comme la plupart des enseignants, des administrations scolaires, des étudiants et des parents étaient peu familiers avec la réalité de l'enseignement synchrone en classe virtuelle. Cet iceberg donne un aperçu des tâches invisibles associées aux classes virtuelles. Références Voir plus d'articles de cet auteur. Classe virtuelle. Parmi toutes les façons d’enseigner à distance, la classe virtuelle est celle qui ressemble le plus à ce qui se fait quand les étudiants sont physiquement présents à l’école.

Il est dans l’ordre des choses que l’on ait adopté à grande échelle cette formule comme principal média pour supporter la «continuité pédagogique» car enseignants et étudiants s’y retrouvent sans avoir à changer toutes leurs habitudes. L’Image que l’on se fait de la classe virtuelle ne couvre cependant qu’une partie de l’enseignement qui se fait à distance, tout comme on se fait une certaine idée de ce qui se fait en classe. Les enseignants et les étudiants savent déjà enseigner ou étudier à distance puisqu’une partie substantielle de la formation est médiatisée, la partie «magistrale» se réduisant d’année en année.

À chaque fois qu’un enseignant propose une lecture, un manuel, un vidéo, un devoir, une recherche, il suggère habituellement d’utiliser des ressources médiatisées. Denys Lamontagne - info@cursus.edu.