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Votre chef veut il vous rendre fou. Commençons par une blague que vous connaissez probablement , illustrant la pratique infernale de la double contrainte.

Votre chef veut il vous rendre fou

Une mère offre à son fils deux cravates, l’une bleue, l’autre rouge. Il la remercie chaleureusement. Sur un ton doucereux elle lui demande ensuite : « laquelle vas-tu mettre pour la soirée au théâtre ? » Il répond : « la bleue ». Elle prend une mine fâchée et lui dit : « je vois que tu n’aimes pas la rouge ! S’il avait choisi la rouge, elle lui aurait dit : « je vois que tu n’aimes pas la bleue » Cette blague fait habituellement rire, mais révèle une emprise psychologique difficile à parer, d’autant plus si le fils aime vraiment sa mère et veut toujours lui faire plaisir. Imaginons une suite encore plus perverse : « Tu me remercies par politesse, mais fondamentalement tu n’aimes pas mes cadeaux. De quoi devenir fou ! La double contrainte, en entreprise, émane de managers, qui, soit par maladresse, soit volontairement vous mettent devant des choix impossibles. Trois techniques pour faire rêver son équipe. La reprise est difficile pour tout manager, d'autant que plus de la moitié des salariés disent s'ennuyer au travail et un tiers gravement.

Trois techniques pour faire rêver son équipe

Alors, plutôt que de s'appesantir sur la logique, la raison, le comment d'une activité (c'est fait de...), il a tout intérêt à susciter le rêve par des métaphores, des slogans, des images qui éveillent les émotions (c'est fait pour...). Cela titillera l'imaginaire de chacun et donnera un supplément d'âme à l'équipe autour d'une vision commune, loin de l'aridité des chiffres et des résultats.

Un bon doigt de chaleur humaine, une pincée d'enjolivement et une forte dose de charisme vous y aideront. 1. Surfer sur des explorations inédites : un bout de soi dans le futur Philae, accroché à la comète Tchouri, Curisosity qui arpente Mars... Conseils. 2. Travailler pour "plus grand que soi" est un objectif qui réveille les utopies et donne du sens. Conseils. "Les jeunes ne veulent plus être infantilisés dans l'entreprise" "Formidable jeunesse !

"Les jeunes ne veulent plus être infantilisés dans l'entreprise"

" C'est le thème qu'a choisi le Medef pour son Université d'été 2015, qui se tient ces 26 et 27 août. Isaac Getz, professeur à l'ESCP et auteur, avec Brian M. Carney, du best-seller "Liberté et Cie, quand la liberté des salariés fait le bonheur des entreprises", y intervient lors du débat "Culture jeunes en entreprise". Trois questions à ce fervent défenseur de l'entreprise libérée.

Les jeunes qui entrent sur le marché du travail ont-ils un profil leur permettant de bien s'insérer dans l'organisation de l'entreprise, telle qu'elle existe aujourd'hui ? Pas vraiment. Selon vous, réconcilier les jeunes avec l'entreprise suppose donc de remettre à plat le modèle d'entreprise existant ? Pas seulement les jeunes ! Comment devient-on une entreprise libérée ? On ne peut pas tout balayer, tout détruire, pour reconstruire quelque chose de nouveau. L'absentéisme au travail coûte 45 milliards d'euros par an. L'absentéisme au travail a marqué une "légère hausse" en France en 2014.

L'absentéisme au travail coûte 45 milliards d'euros par an

C'est en tout cas ce qui ressort d'une étude publiée mardi 8 septembre par Alma Consulting Group*. Les salariés du secteur privé s'absentent en moyenne 16,7 jours par an. La tendance est légèrement en hausse puisque le taux d'absentéisme est de 4,59% pour 2014 contre 4,26% en 2013. Cette tendance à la hausse s'est accompagnée d'un "allongement de la durée des absences, à l'instar des chiffres publiés par la Caisse Nationale d'Assurance Maladie", assure l'étude. De même, la part de salariés n'ayant eu aucune absence a légèrement baissé, pour s'établir à 53% d'après les DRH consultés. La mauvaise organisation de l'entreprise en cause La durée moyenne d'un arrêt maladie était de 18,1 jours, contre 17,4 l'année précédente.

Une facture élevée *Baromètre, réalisé avec l'institut CSA du 13 mars au 19 mai 2015, 268 entreprises ont été interrogées, ainsi qu'un panel de 473 salariés représentatifs du secteur privé. "Entre 30 et 40% de risque de récidive après un burn-out" Ils ne se sont pas vus descendre mais ils doivent apprendre à remonter.

"Entre 30 et 40% de risque de récidive après un burn-out"

Si le burn-out a fait son entrée dans le vocabulaire courant et dans les débats politiques - lors des discussions autour de la loi Rebsamen, l'Assemblée nationale avait même tenté de l'inscrire à la liste des maladies professionnelles, avant que le Sénat n'annule cette décision - il reste encore un peu tabou pour ceux qui en souffrent. Pourtant, le nombre de malades potentiels a de quoi faire susciter l'intérêt général. Une étude publiée début 2015 par le cabinet Technologia révélait que 12,6% des actifs interrogés risquaient de connaître un épisode d'épuisement professionnel. Premiers exposés : les agriculteurs, les chefs d'entreprise et artisans mais aussi les cadres. Pour ceux qui s'effondrent, s'engage alors un long travail de reconstruction. Quelle est la première chose à avoir en tête quand un patient entame un retour à la normale après un burn-out ?

Dr. De rechuter ! Et ensuite ? Quid du retour au bureau ?