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Mode d'emploi des ressources proposées. Ecole : Une fracture sexuée ? Les garçons sont -ils les grands perdants du système éducatif ? C'est la thèse défendue, dans un ouvrage à paraitre début février, par Jean-Louis Auduc, ancien directeur d'IUFM. Pour lui, un certain conformisme républicains nous a rendu insensibles à l'absence de parité en matière d'éducation entre les filles et les garçons. Il demande une différenciation pédagogique entre les genres et notamment des temps hebdomadaires où garçons et filles sont séparés pour mieux les aider dans leurs difficultés scolaires.

"Résorber la fracture sexuée à l'école est un enjeu fondamental pour la société française". Pour Jean-Louis Auduc, la fracture sexuée à l'Ecole relève d'une rare cécité nationale. On ne veut pas la voir alors qu'elle est massive. A l'appui de cette thèse, une série d'études qui vont de Pisa à des rapports de l'inspection générale. A son origine, JL Auduc pointe les habitudes familiales. JL Auduc combat l'idée de l'élèves indifferencié sexuellement. C'est un phénomène français. Non. Laicite rapport annuel 2014 2015 0. Etat des lieux Mixité à lécoleFrance1.

Égalité filles-garçons - Genre et pratiques scolaires : comment éduquer à l'égalité ? Par Nicole Mosconi,professeure émérite de l'université Paris X,spécialiste de sciences de l'éducation,membre du Centre de recherche éducation et formation (CREF),équipe "Genre, savoir, éducation". Introduction Antoine Prost dans son Histoire de l'enseignement et de l'éducation depuis 1930, affirme, à propos de la mixité scolaire sexuée qu'il s'agit d'une des " révolutions pédagogiques " les plus profondes du siècle. C'est la traduction, dans le champ scolaire, des progrès de l'égalité entre les sexes au niveau juridique et politique qui caractérisent les sociétés démocratiques contemporaines et l'application du principe d'égalité entre les sexes affirmé dans la constitution.

Égalité de principe dans le système scolaire et pratiques enseignantes inégalitaires Stéréotypes de sexe Le stéréotype, c'est une opinion toute faite, une représentation figée, caricaturale, concernant un groupe social. Les interactions Temps de latence Les attentes et jugements Double standard L'effet Pygmalion Conclusion. Colloque « De la mixité à l'égalité dans le système éducatif » - Promouvoir une éducation fondée sur le respect mutuel des deux sexes. Table ronde animée par Sylvie Escande, chargée de mission pour l'éducation artistique, ministère de la Culture avec la participation de :Hélène Pomme, IA-IPR d'histoire-géographie, académie de Nancy-MetzDelphine Brun, chargée de mission départementale aux droits des femmes et à l'égalité de Haute-SavoieGilles Mazard, ministère de l'Agriculture Éduquer à la mixité Hélène Pomme "On ne naît pas citoyen, on le devient".

Cette affirmation de Spinoza, à laquelle fait écho trois siècles plus tard le fameux "on ne naît pas femme, on le devient", indique clairement le but que poursuit dans le système éducatif l'éducation à la citoyenneté. L'éducation à la citoyenneté est une dynamique Éduquer à la citoyenneté concerne tous les membres de la communauté éducative : élèves, enseignants, équipe de direction surveillants, assistants d'éducation, personnels de service, parents d'élèves. Elle repose sur des savoirs, des pratiques, des valeurs. L'éducation civique charpente tout le continuum scolaire. La mixité : éducation à l’égalité ? Effets et limites de la mixité scolaire. Le masculinisme des savoirs scolaires Le masculinisme, c’est "ce particularisme qui non seulement n’envisage que l’histoire ou la vie sociale des hommes mais encore double cette limitation d’une affirmation (il n’y a qu’eux qui comptent et leur point de vue)" (Le Doeuff, 1989).

Si l’on considère les contenus scolaires en eux-mêmes, on peut constater que les programmes contribuent à persuader les filles que les femmes n’existent pas dans la société, dans la culture et dans l’histoire, ou n’y ont pas d’importance (Guillaume, 1999 ; Lelièvre et Lelièvre, 2001). Les sciences exactes semblent faites par les hommes et pour les hommes (voir les illustrations des manuels) et, dans les sciences humaines, les rôles et les influences des femmes sont largement passés sous silence. Peu de femmes actives dans la société ou dans la politique, ayant mené des actions importantes et positives, peu de femmes créatrices, dans tous les domaines de la culture, sont mentionnées dans les diverses disciplines. Lesptitsegaux.org – Une histoire de la mixité. Quelle histoire de l’éducation dans un lieu commun des filles et des garçons, avec des programmes éducatifs équivalents ?

Quels liens avec les évolutions des mœurs, des valeurs de notre société et des décisions politiques qui en découlent ? L’histoire de la mixité n’a pas encore été écrite en France. De nombreuses études en sociologie, philosophie, sciences de l’éducation ou histoire de l’éducation ont été réalisées, mais il n’existe pas encore de thèse en histoire, complète et générale, sur ce sujet aujourd’hui. Histoire du terme Le mot même de mixité est récent. Au XIXe siècle on ne parle que de coéducation qui définit une « cohabitation en commun » que l’on va retrouver dans la seconde édition de 1911 du célèbre Dictionnaire de pédagogie et d’instruction primaire de Ferdinand Buisson.Il existe un autre terme usité au XIXe siècle, celui de gémination, c’est-à-dire le regroupement par âge des garçons et des filles (différent d’un regroupement par sexe), par petits effectifs.

Outils égalité filles-garçons.