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Délocalisations

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Métropole de Lille - La fermeture de l'usine Levi's de La Bassée. Septembre 1998, la multinationale américaine Levi’s annonce la fermeture de quatre sites de production de part et d’autre de la frontière franco-belge : trois sont situés, en Belgique ; le quatrième dans l’agglomération lilloise, à La Bassée.

Métropole de Lille - La fermeture de l'usine Levi's de La Bassée

Dans cette commune située à la limite du bassin minier, ce sont 541 emplois industriels qui disparaissent dans un secteur, le textile, qui est perpétuellement en crise depuis les années 1950. Les chiffres sont édifiants. Le textile est la première industrie régionale en 1954, et il emploie alors plus de 171 000 personnes, c’est plus que dans les charbonnages. Pourtant, en 1998, on ne recense plus que 24 000 emplois. Au plus fort de la crise industrielle du secteur, entre 1973 et 1992, 88 500 emplois ont disparu.

Dans le reportage, on assiste au dernier acte du conflit. Et le plus difficile est encore à venir : comment faire pour tourner la page ? Source : Serge Dormard, L'économie du Nord-Pas de Calais. Délocalisation chez Safran à Châtellerault : la CGT monte au créneau - 04/04/2017. Le site châtelleraudais de Safran Aircraft Engines est en train de délocaliser deux lignes de production au Mexique.

Délocalisation chez Safran à Châtellerault : la CGT monte au créneau - 04/04/2017

Colère du syndicat CGT. Économiquement, le site châtelleraudais de Safran Aircraft Engines (ex-Snecma), qui assure la maintenance des moteurs d'avions militaires et répare les moteurs d'avions civils et militaires vendus par le groupe, se porte bien. Très bien, même. Il vient d'ailleurs de s'agrandir. Mais, en coulisses, tout n'est pas si rose. Des craintes pour l'avenir Mais, surtout, la CGT, syndicat majoritaire sur le site, révèle que la direction est en train de délocaliser deux lignes de production au Mexique, un pays à bas coût de main-d'œuvre.

Sans titre. Bic a annoncé mercredi, 2 janvier, la cession de son activité sport à l’estonien Tahe Outdoors, pour une valeur d’entreprise comprise entre 6 et 9 millions d’euros.

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Créée en 1979, la filiale Bic Sport produit des planches à voile, et s’est progressivement diversifiée dans le surf, le kayak, le dériveur pour enfants et le stand up paddle. Cette cession comprend notamment l’usine de Vannes de Bic, qui produisait aussi des stylos (100 millions d’unités par an). Bic a donc décidé de relocaliser la production de stylos à Marne-la-Vallée (pour le Bic à quatre couleurs) et à Bizerte en Tunisie (pour les crayons Vision et Velocity).

Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Bic a annoncé mercredi, 2 janvier, la cession de son activité sport à l’estonien Tahe Outdoors, pour une valeur d’entreprise comprise entre 6 et 9 millions d’euros. Cette cession comprend notamment l’usine de Vannes de Bic, qui produisait aussi des stylos (100 millions d’unités par an). Sans titre. Sans titre. Sans titre. À Vannes (Morbihan), une trentaine de salariés est en grève illimitée.

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L'usine Bic, qui produit notamment le célèbre stylo quatre couleurs, va fermer ses portes d'ici cet été. Les employés sont amers. "On se sent quand même trahis", témoigne Nathalie Rio, contrôleuse qualité. L'usine fabrique plus de 100 millions de stylos par an, mais aussi des planches de kayak, de surf et de paddle. Les murs de l'usine et l'activité sport sont revendus à un repreneur estonien. Bic préfère délocaliser dans d'autres usines du groupe. 80% de la production bretonne irait à Bizerte en Tunisie et les 20% restants à Marne-La-Vallée (Seine-et-Marne), près de Paris. La Tunisie va accueillir une partie des productions Bic délocalisées de Bretagne. L’usine tunisienne BIC va voir sa production augmenter à la suite de la décision du groupe de fermer son unité de Vannes.

La Tunisie va accueillir une partie des productions Bic délocalisées de Bretagne

Les crayons Vision et Velocity seront désormais fabriqués à Bizerte. Si la délocalisation de la production de crayons Bic est une mauvaise nouvelle pour les ouvriers de l'usine vannetaise, c'est une bonne chose pour l'économie tunisienne qui a du mal à décoller et à créer des emplois. Le groupe français a choisi de s'installer en Tunisie en 2012. Son usine de Bizerte est devenue opérationnelle en 2013. Elle est "destinée à renforcer le réseau de production (de Bic) et à mieux répondre à la demande des consommateurs dans cette région", explique Bic. "Présent en Afrique et au Moyen-Orient depuis la fin des années 1950, Bic est la marque N°1 dans les instruments d'écriture sur ce continent", affirme la société. Si la Tunisie se satisfait de ce développement, les salariés de l'usine de Vannes estiment que l'entreprise avait d'autres solutions.