background preloader

Marketing éthique

Facebook Twitter

FNW 1215691 Les Francais seraient en quete d une mode plus responsable et ethique. Face à la crise, des idées d’actions promotionnelles solidaires - ► Les conditions d’exploitation de la promotion solidaire Les actions promotionnelles et commerciales, comprises dans un sens large, peuvent parfaitement répondre à cet objectif général de solidarité, mais sous certaines conditions : Elles doivent être déclinées sur des cibles et thématiques précises Elles doivent être communiquées de façon puissante en utilisant des mass-medias et des médias numériques, à défaut des prospectus aujourd’hui en panne de distribution.

Face à la crise, des idées d’actions promotionnelles solidaires -

Ces campagnes promotionnelles doivent même se substituer aux campagnes institutionnelles ou image traditionnelles.Elles doivent être participatives, c’est-à-dire demander des efforts aux deux parties : marque ou/et enseigne d’une part, client/consommateur d’autre part.Dans la situation actuelle, elles ne peuvent qu’être très généreuses.Enfin, dans la mesure du possible, elles doivent être exprimées en résultats concrets, perceptibles immédiatement, et non en participation financière abstraite.

Instagram - Dopamine (4/8) « Comment concilier frugalité et création de valeur ? » Quel est pour vous le principal défi qui attend les marques dans les années à venir ?

« Comment concilier frugalité et création de valeur ? »

Benoît Heilbrunn : La nécessité, et le problème, pour les marques dans les années à venir sera de réussir à créer de la valeur économique dans un monde qui va forcément devoir décroître en termes de consommation. La question de la « sustainability », de la durabilité, est fondamentale et va nécessiter de trouver de nouveaux modèles économiques permettant de produire différemment et de consommer moins. Il y a une limite matérielle qui fait que l’on ne va pas pouvoir manger 5 pizzas par jour et avoir 3 scooters chacun ! La question me semble être de savoir comment concilier une approche frugale de la consommation avec la nécessité de créer constamment de la valeur économique, synonyme de travail et d’emploi.

C’est un enjeu complexe, car je suis convaincu que de nombreux individus ne sont pas prêts à changer de mode de vie. D’autant que certains objets symboliques empêchent l’évolution de ces pratiques. Cas d'école : ces marques qui font du bien à la planète. Dès leur naissance ou presque, certaines marques font de la protection de l'environnement et du respect du consommateur une ligne directrice immuable.

Cas d'école : ces marques qui font du bien à la planète

Florilège tiré du Rapport INfluencia x Dagobert sur les marques qui comptent. Patagonia, fidèle à ses valeurs d'origine Patagonia est sans doute une des entreprises qui a le plus réfléchi à son engagement sociétal. C’est au contact direct de la roche que s’est forgée la conscience environnementale d’Yvon Chouinard, grimpeur américain et fondateur de Patagonia en 1972, et sa volonté de préserver les espaces sauvages. Fabriquer des produits simples, fonctionnels et causant le moindre impact environnemental est devenu la raison d’être de son entreprise. Dès 1986, Patagonia a reversé chaque année 10 % de ses bénéfices à des associations.

Depuis les années 90, la responsabilité environnementale est un élément clé du travail des employés. Nature & Découvertes, née d'une vision humaniste Le label « B CORPORATION » pour redéfinir les clés du succès. Consommer mieux : pourquoi les marques doivent s'engager. « Près de 8 Français sur 10 estiment que les produits alimentaires qu'ils consomment sont "moins sains" que ceux du temps de leurs parents », c'est le constat accablant qui ressortait d'une étude de 2014 sur le rapport des français à l'alimentation, rapportée par Les Echos.

Consommer mieux : pourquoi les marques doivent s'engager

Près de 60% des personnes interrogées estimaient même que la situation ne ferait que s'aggraver dans le futur. Alors que près de 400 d'entre elles s'affichaient au Salon de l'Agriculture, force est de constater que les marques ne répondent toujours pas aux attentes des consommateurs en matière de confiance. Dans une enquête d'octobre 2016, Ipsos révèle que 51 % des Français se disent toujours inquiets sur la qualité des produits alimentaires. Dans le détail, ils sont "minoritaires à considérer que les marques se préoccupent réellement de leur empreinte locale (38 %), de l’environnement (35 %), de la pérennité des ressources naturelles (30 %)".

Mais alors d'où vient cette défiance de la part des Français ?