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La France : une puissance maritime ?

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La France (métropolitaine et ultramarine), du fait de ses départements et territoires d’outre-mer, contrôle la deuxième zone économique exclusive (ZEE) mondiale et s’affirme encore comme une puissance maritime malgré la perte de compétitivité de ses ports.

Les mers et océans demeurent, pour la France, des enjeux à la fois économiques, environnementaux et géostratégiques. La France une puissance maritime E.Fardel. Texte et fonds de carte avec localisation. Les chantiers navals français, champions aux mille savoir-faire. LE TRÉSOR DES MERS FRANÇAISES (7/12) - Des paquebots gigantesques aux bâtiments militaires en passant par les voiliers de plaisance les plus élégants, c'est une industrie française renaissante qui envoie ses créations voguer sur tous les océans du monde.

Les chantiers navals français, champions aux mille savoir-faire

«Il n'y a plus de marine marchande» ; «les syndicats de dockers ont décimé les ports» ; «aucun milliardaire ne met son yacht en France, l'État lui prend le prix du bateau chaque année»... En matière d'économie maritime, les Français sont nombreux à plonger dans la traditionnelle mélancolie du déclassement, fredonnant avec nostalgie l'air du France de Michel Sardou. La mer abandonnée, symbole de nos renoncements? Il y a du vrai, et certains constats sont impossibles à nier. Mais le tableau est-il si sombre que cela? » LIRE AUSSI NOTRE SÉRIE D'ÉTÉ - Ports, tourisme, énergies...

Le renouveau des Chantiers de l'Atlantique Pour accompagner le développement des Chantiers, il faut désormais stabiliser son actionnariat et sa gouvernance. L’économie bleue dans l’Outre-mer : quels enjeux pour demain ? (*) Pour le détail des secteurs couverts, voir l’économie bleue dans l’Outre-mer. (**) ISPF : institut de la statistique de Polynésie française ; ISEE : institut de la statistique et des études économiques de la Nouvelle-Calédonie ; Acoss : agence centrale des organismes de sécurité sociale.

L’économie bleue dans l’Outre-mer : quels enjeux pour demain ?

L’économie bleue recouvre les secteurs primaire (pêche et aquaculture), secondaire (transformation des produits de la pêche, construction navale et portuaire, production énergétique, câbles sous-marins), et tertiaire (commercialisation des produits de la mer, transport de passagers et de marchandises, prestations nautiques, exploitation des ports, aménagement du littoral, recherche et développement, etc.). Le tourisme en fait également partie, de façon plus ou moins large selon les périmètres retenus.

Selon l’OCDE, à l’horizon 2030 la valeur ajoutée mondiale des activités maritimes pourrait doubler. L'économie maritime - Cluster Maritime Français. Le monde a connu plusieurs révolutions économiques et industrielles dans le passé, la plus récente étant la révolution « internet ».

L'économie maritime - Cluster Maritime Français

La prochaine révolution sera maritime, elle est déjà engagée. La mer est le nouvel espace de développement de la planète car elle est à la croisée de tous les secteurs de l’économie et répond aux besoins de l’humanité et du mode de vie de nos sociétés : alimentation, transition énergétique, santé, minéraux, transports, loisirs. Aux côtés des secteurs traditionnels, de nouveaux secteurs industriels vont émerger à l’horizon des prochaines décennies. Ces secteurs concerneront principalement les marchés des technologies nécessaires à l’exploitation des ressources, ainsi que celui du monitoring des activités en mer et celui de la sûreté des espaces maritimes dans lesquels elles sont implantées. Gagner le pari de la croissance bleue Pour atteindre cet objectif, une politique maritime ambitieuse devra prendre en compte en particulier : La France va étendre son territoire sous-marin mais ne compte pas l’exploiter.

Selon un récent avis de l’Organisation des Nations unies (ONU), le domaine maritime français va encore pouvoir s’étendre d’une surface équivalente à plus d’un quart de la France métropolitaine, a annoncé la France, jeudi 11 juin.

La France va étendre son territoire sous-marin mais ne compte pas l’exploiter

Cette extension du plateau continental au-delà de la zone économique exclusive autorisera le pays à exploiter les fonds et sous-sols marins, ce qu’il exclut pour le moment. Le domaine maritime français va s’accroître au large de La Réunion, de 58 121 km², et au large des îles de Saint-Paul et Amsterdam, dans les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), de 93 202 km². Soit, au total 151 323 km², la surface des régions Occitanie et Nouvelle-Aquitaine réunies.

Une augmentation similaire de plus d’un demi-million de kilomètres carrés avait déjà eu lieu en 2015. Pour comprendre en carte et en graphiques : La France, deuxième empire maritime mondial Les enjeux (2008) : Le nouvel eldorado minier est au fond des mers Le Monde avec AFP.