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Attention

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Pleine conscience. La méditation de pleine conscience suscite tout autant d’engouements que d’anathèmes.

Pleine conscience

Or, bien comprise comme outil pédagogique, ne peut-elle pas être une aide forte dans le domaine de l’attention ? Et faut-il garder d’ailleurs le mot « méditation » ? Vous enseignez au Lycée américain de Paris la « pleine conscience ». Cela veut dire quoi concrètement ? J’enseigne la pleine conscience, pas la méditation, ce que j’enseigne est laïque. Je donne des cours au lycée par l’intermédiaire d’une conseillère d’éducation qui m’a proposé d’entrer dans un cycle de formation à la santé émotionnelle d’élèves de 11 à 12 ans.

Je suis persuadée qu’il y a une influence directe sur la concentration. On ne peut rien forcer en pleine conscience. Donnez-nous un exemple d’aide à la concentration. Ça peut être un exercice de respiration ou pour se centrer. Est-ce que la pleine conscience est forcément individuelle ? Je dirais que ça a un impact sur les relations. Sur la librairie. Il n’arrête pas de bouger, il est toujours dans la lune… Et si mon enfant présentait un trouble de l’attention ? Un enfant qui bouge de façon excessive, ne parvient pas à attendre son tour, se montre impulsif ou est régulièrement « dans la lune » est souvent étiqueté comme « mal élevé ».

Il n’arrête pas de bouger, il est toujours dans la lune… Et si mon enfant présentait un trouble de l’attention ?

Pourtant, l’origine de ces comportements peut être tout autre : il arrive qu’ils cachent en réalité un trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). Loin d’être le fruit de notre société moderne, ce trouble a été décrit scientifiquement dès la fin du XVIIIᵉ siècle. Il est caractérisé par des symptômes d’agitation motrice, une impulsivité et des difficultés à maintenir son attention sur des périodes plus ou moins longues ou répétitives. Poser un diagnostic adéquat sur ce trouble neurodéveloppemental permet non seulement aux parents de mieux en comprendre les symptômes, mais aussi de prendre du recul : ils peuvent ainsi déculpabiliser.

Actualités. Ressources et webinaires - Susciter l'attention des élèves pour un engagement optimal - Réseau Canopé. Enseigner l'attention. Bibliographie & sitographie. Ouvrages Les ouvrages de Jean-Philippe Lachaux Le cerveau attentif, contrôle, maitrise et lâcher prise, Odile Jacob, 2011 Le cerveau funambule, comprendre et apprivoiser son attention grâce aux neurosciences, Odile Jacob, 2015 Les petites bulles de l’attention, se concentrer dans un monde de distractions, Odile Jacob, 2016 : recension sur le site des Cahiers L’attention ça s’apprend !

Bibliographie & sitographie

À la découverte du programme Atole, éditions MDI, 2020 Un ouvrage qui présente cinq grands thèmes qui se déclinent sous la forme d’affirmations sur l’attention-concentration. Destinées à convaincre le lecteur, ces affirmations s’appuient sur des arguments simples ou plus complexes fondés sur la recherche en neurosciences. La magie de la concentration, un parcours ludique et initiatique, Odile Jacob, 2020 Inspiré de l’entretien d’explicitation et de la maïeutique, cet ouvrage présente une conversation entre un chercheur spécialiste de l’attention et un adolescent, sur fond de quatre grandes thématiques.

« Il n’y a pas une pratique unique qui permette de maintenir l’attention des. « Soyez attentifs !

« Il n’y a pas une pratique unique qui permette de maintenir l’attention des

» Ce peut être tentant de lancer ce genre d’injonction aux élèves, mais ça n’est pas très efficace. L’attention implique plutôt un chemin, ou un ensemble d’outils que chaque élève doit se constituer. En ce sens, on peut l’enseigner. Et c’est l’objet de notre dossier que de fournir des pistes et des idées pour cela. - Alors comme ça, l’attention, ça s’enseigne ? Tout dépend de ce qu’on entend par « enseigner », il ne peut s’agir de « leçons » pour apprendre à être attentifs, mais bien plutôt de mettre en place un parcours pour acquérir de « bons gestes », pour acquérir une capacité à porter son attention sur les bons objets d’étude… Au fond, il faudrait transformer le verbe « être » (attentif), qui décrit un état, en un verbe d’action comme « orienter son attention »

. - Mais il y a des détracteurs à cette idée, leur avez-vous donné la parole ? Psychologie de l'attention : comment lutter contre la dispersion ? Sciences cognitives et éducation - Le déficit d'attention des élèves : comment agir ? Je joue et j'apprends à me concentrer - Coffret jeu - Dès 5 ans.