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Les usages des 10-13 ans, ces clandestins du web social

Les usages des 10-13 ans, ces clandestins du web social
Par Barbara Chazelle, France Télévisions, Prospective et MediaLab de l'Information Bien que légalement ils ne devraient pas y être, il n'est un secret pour personne que les moins de 13 ans ont investi les réseaux sociaux en mentant sur leur âge pour s'inscrire : les 7-12 ans passent 6h10 connectés chaque semaine, un chiffre en hausse de 30 minutes par rapport à 2016 et 45 minutes par rapport à 2015 selon Ipsos. Très influente bien que clandestine, cette « génération tête baissée » fascine par ses usages des plateformes que l'agence Heaven décrypte dans son deuxième baromètre « Born Social »*. Qui sont les clandestins des réseaux sociaux ? L'inscription sur les réseaux sociaux est déjà majoritaire dès la 5e (62,3%) et incontournable à la fin du collège, à 85,4% d'inscrits. Heaven note une stagnation du taux d'inscription entre 2016/2017, peut-être le signe que l'âge d'une certaine autonomie numérique ne peut baisser indéfiniment. Quelques verbatim sur les usages : YouTube, la télé des jeunes

http://www.meta-media.fr/2017/10/16/les-usages-des-10-13-ans-ces-clandestins-du-web-social.html

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Colloque « Sauver les jeunes des médias sociaux ? » - Sciencesconf.org Mercredi 22 novembre Session 1 - Ambivalences dans les usages des médias sociaux 9H45 Beatrice Guillier Grande sœur, modèle, star : la YouTubeuse et les adolescentes, entre influence normative et potentiel émancipateur. Les YouTubeuses sont souvent accusées par les médias traditionnels de prôner un mode de vie consumériste et superficiel auprès de leur jeune public. Pourtant, la relation d’une spectatrice à ces nouvelles influenceuses se révèle plus complexe qu’une question d’imposition des normes. "On utilise beaucoup plus Instagram que Facebook", de jeunes ados expliquent leur rapport aux médias dans Question Médias Dans le nouveau numéro de Question Médias, Murielle Berck se posait la question des jeunes et des médias. Comment informer les enfants et les ados ? Quels sont leurs attentes ?

Notre époque a t-elle tué le secret ? En 58 avant Jésus-Christ, en pleine guerre des Gaules, Jules César chiffre les lettres qu’il destine à Cicéron, pour s’assurer qu’elle seront indéchiffrables si elle sont interceptées par l’ennemi. L’une de ses méthodes consistait à remplacer chaque lettre par la lettre venant trois places avant elle dans l’alphabet : c’est le chiffrement par décalage ou « chiffre de César », et le premier usage révélé d’un chiffre de substitution dans un contexte militaire. La cryptographie existe depuis que l’homme communique par écrit.

Ces ados qui refusent l’hyperconnexion Temps de lecture: 10 min 81% des 13-19 ans possèdent leur propre smartphone, selon l’édition 2017 de l’étude Ipsos «Junior Connect’». Selon cette même enquête, les jeunes de cette tranche d’âge passent en moyenne 15h11 par semaine sur internet… notamment sur les réseaux sociaux: une étude réalisée par l’association Génération numérique en janvier 2017 montre que chez les 11-14 ans, 68,12% des filles et 59,82% des garçons sont inscrits à un ou plusieurs réseaux sociaux. Chez les 15-18 ans, ce chiffre monte à 92,62% pour les filles et 90,03% pour les garçons.

Décrochage. La méthode Argoualc'h - Brest Comment est née l'idée de la classes-relais ? « Elle est née à l'Iroise en 1998. Moi, j'étais enseignante, prof des écoles et je venais de Segpa. Toute ma vie professionnelle, j'ai travaillé auprès d'un public éloigné du système scolaire, ayant commencé en primaire dans ce que l'on appelait alors les classes de perfectionnement. Aux Etats-Unis, les ados se passionnent pour une application anonyme et bienveillante Aux Etats-Unis, les ados se passionnent pour une application anonyme et bienveillante▻ TBH, contrairement aux précédentes applications anonymes, ne permet pas de rédiger de messages, mais seulement de répondre à des questions qui se veulent « positives ». Lancée le 3 août, TBH s’est hissée au rang d’application la plus téléchargée de l’App Store et revendique pas moins de 2 millions d’utilisateurs quotidiens. Et ce, dans la quinzaine d’Etats américains seulement où elle est disponible.

PROFESSEURS DOCUMENTALISTES & CDI Saison 1, 2017-2018 : Conception Dans le cadre des travaux académiques mutualisés 2017-2018 sur la thématique Repenser l’espace existant du C.D.I pour répondre aux besoins des usagers, nous avons choisi de réfléchir à la façon dont nous pouvions utiliser l’espace physique et virtuel du C.D.I. afin de favoriser et de valoriser les apprentissages en autonomie chez nos élèves. Contexte, contraintes et constats Nos deux collèges sont en REP+ et comptent entre 900 et 1000 élèves, scolarisés dans des espaces conçus pour 600 élèves. Le C.D.I. joue un rôle privilégié d’accès à la culture institutionnelle au sein du quartier. Avec un seul poste par établissement, le professeur documentaliste est très sollicité et peut difficilement répondre à toutes les demandes et besoins des élèves lorsqu’ils viennent au C.D.I.

Addiction à la technologie : la faute aux designers ? C’est un sujet essentiel sur lequel vont plancher professionnels et chercheurs lors d’Ethics by Design, la première conférence française dédiée à la conception numérique durable, qui se tient ce vendredi 12 mai à l’Ecole Normale Supérieure de Lyon. Au coeur de cette journée de réflexion, l’idée que nos comportements compulsifs et addictifs envers le numérique, et nos smartphones en particulier, sont étroitement liés à la responsabilité de ceux qui en conçoivent les interfaces. Autrement dit : si vous ne lâchez pas votre téléphone, c'est aussi de leur faute. Les Français consultent leur smartphone 26,6 fois par jour. Chez les 18-24 ans, on grimpe à plus de 50 fois par jour. Et ce ne sont bien sûr que des moyennes, qui paraîtront basses à bon nombre d'entre nous.

L’expérience lycéenne des réseaux sociaux numériques 1En 2016, 79 % des 12-17 ans ont participé à des réseaux sociaux sur Internet (Croutte, Lautié et Hoibian, 2016), utilisant principalement Facebook, Twitter, Snapchat et Instagram (Schmutz, 2015). Cette appétence pour les réseaux sociaux numériques (RSN) se traduit par des usages s’inscrivant notamment dans des logiques de constructions identitaires et d’échanges entre pairs, un mode de communication qui constitue pour Dominique Pasquier une « scène sociale particulière » (2005) où les adolescents cheminent entre volonté d’autonomie et désir d’appartenance, curiosité et recherche d’intensité. 2À la faveur d’équipements en smartphones qui ne cessent de croitre (85 % des 12-17 ans possédaient un smartphone en 2016 (Croutte, Lautié et Hoibian, 2016), les usages en mobilité se développent et les lycéens incorporent également ces réseaux dans leur sphère scolaire. 3L’institution scolaire est ambivalente à l’égard de ces usages. 14Notre enquête se développe sur deux terrains. Fig. 1.

[ETUDE] Réseaux sociaux, désormais portes d’entrée de l’info Par Barbara Chazelle, France Télévisions, MediaLab de l'Information Plus des deux tiers des Américains (67%) s’informent désormais via les plateformes sociales, dont 20% fréquemment, selon le nouveau rapport du Pew Research Center* sur l’usage des réseaux sociaux dans l’accès à l’information. Et près de la moitié le font sur le seul Facebook. Facebook, Youtube, Twitter sont désormais les plateformes privilégiées pour s'informer, et Snapchat montre une progression importante sur l’année. Progrès sur les plus de 50 ans, les moins éduqués et les minorités Deux tiers des américains interrogés déclarent donc s’informer du moins en partie via les médias sociaux en août 2017, un chiffre en légère augmentation par rapport à 2016 (62% vs 67%).

De quelle éducation aux médias avons-nous besoin ? Lors du dernier SXSW consacré à l’éducation, la chercheuse américaine danah boyd (@zephoria) a, comme à son habitude, délivré une très intéressante conférence sur la question de l’éducation aux médias (vidéo) devant un parterre de spécialistes. Intéressante parce qu’elle remettait en question certaines approches faciles ou rapides de la façon dont on considère l’éducation aux médias Image : danah boyd sur la scène du SXSW edu. Idéalement, l’éducation demande aux élèves de remettre en cause leurs hypothèses, de chercher de nouvelles explications. Le problème est que le gouffre qui s’ouvre alors peut être rempli d’une manière profondément problématique, estime danah boyd. « Mais fondamentalement, c’est une forme de pensée critique qui demande aux gens de douter… Et ça me rend nerveuse ».

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