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January 2o16

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Sans titre. Une personne est morte et une autre est gravement blessée mardi dans un éboulement sur le site du laboratoire souterrain de l'Agence nationale pour la gestion des déchets nucléaires (Andra) à Bure, ont indiqué les pompiers à l'AFP.

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Les deux victimes se trouvent sous terre, a-t-on ajouté de même source. Le site où aucun déchet radioactif n'est encore entreposé, doit accueillir dans le cadre du projet Cigéo les déchets les plus radioactifs (3% du total des déchets nucléaires) à 500 mètres sous terre, ainsi que ceux ayant la durée de vie la plus longue. C'est la deuxième fois qu'un accident mortel se produit sur ce site, fortement contesté par les associations antinucléaires, où doivent être enfouis à terme des déchets hautement radioactifs aux confins de la Meuse et de la Haute-Marne. En 2002, un ouvrier avait été écrasé par un tube d'aération dans le puits d'accès principal, à plus de 200 mètres de profondeur, provoquant l'arrêt du chantier pour cinq mois.

Stockage des déchets nucléaires : ce que cachent les 25 milliards de Cigéo. 25 milliards d’euros.

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Tel est le coût de référence du projet d’enfouissement des déchets hautement radioactifs à Bure (Meuse), que vient de fixer la ministre de l’Ecologie, dans un arrêté publié le 17 janvier dernier. Ce projet à hauts risques écologiques et économiquement très discutable vise à stocker pendant un siècle à 500 mètres sous terre la production passée et future de ces déchets pour les y abandonner définitivement.

Selon la procédure prévue par le code de l’environnement, il appartient au ministre d’arrêter le prix du projet Cigéo (Centre industriel de stockage géologique) sur la base, notamment, des évaluations fournies par le maître d’œuvre, l’Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs). Un élément clé de la décision, qui reste soumise à l’approbation du Parlement, avant un décret d’autorisation qui pourrait alors être signé en 2018.

De leur côté, les producteurs de déchets, EDF en tête, réfutent l’actuel chiffrage de l’Andra. La situation du nucléaire français inquiète l’Autorité de sûreté. « Le contexte en matière de sûreté et de radioprotection est particulièrement préoccupant. » Pierre-Franck Chevet, le président de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), n’a pas mâché ses mots à l’occasion de ses vœux à la presse, mercredi 20 janvier.

La situation du nucléaire français inquiète l’Autorité de sûreté

Il a dressé un constat alarmiste de l’état du nucléaire en France, dans un discours d’une trentaine de minutes autour de trois motifs d’inquiétudes principaux. Pierre-Franck Chevet, le président de l’ASN, est très inquiet de la situation du nucléaire Le premier concerne ce qu’il qualifie d’« enjeux sans précédents », dont l’épineux dossier de la prolongation de durée de fonctionnement des réacteurs au-delà de 40 ans. Une prolongation dont le gendarme du nucléaire français a rappelé qu’elle n’était « pas acquise » – « on est loin d’avoir décidé des conditions » – mais dont l’échéance se rapproche, avec une première visite décennale fixée à Tricastin I en 2019. Les mystères du coût de Cigeo M.

Photos : . Bataille autour du coût du stockage des déchets nucléaires. Les centrales nucléaires belges, à bout de souffle, menacent les pays voisins. Le réacteur nucléaire n°1 de la centrale belge de Doel a redémarré ce lundi 4 janvier à 11 h, a indiqué une porte-parole de la centrale à l’agence Belga.

Les centrales nucléaires belges, à bout de souffle, menacent les pays voisins

Doel 1 s’était mis automatiquement à l’arrêt samedi 2 janvier peu après 18 h, à cause d’un alternateur défectueux situé dans la partie non-nucléaire de la centrale. Ce dernier incident survenait trois jours après la remise en service du réacteur, suite à la décision en juin du gouvernement belge de prolonger de dix ans sa durée de fonctionnement. « Ce type de problème en zone non nucléaire peut arriver dans une grosse installation » relativise le porte-parole de l’Agence fédérale de contrôle nucléaire (AFCN) belge, Sébastien Berg, joint au téléphone par Reporterre. L’arrêt automatique du réacteur s’inscrit selon lui dans la « procédure normale » : « Dans une centrale nucléaire, les risques sont élevés en cas de problème.

En décembre de nombreux incidents Deux des quatre réacteurs de Doel, sur l’Escaut : des pannes répétées Selon M. M.