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Paranoia

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Peur. Paranoïa. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Paranoïa

La paranoïa n'est pas un trouble anxieux mais une psychose. Elle implique essentiellement, non pas un sentiment d'angoisse ou de peur, mais des dérèglements de la pensée (jugement faussé, erroné) dont le malade n'a que rarement conscience. Il est opportun d'en différencier la personnalité paranoïaque, qui est un caractère particulier chez certains sujets, mais sans développement d'un délire (même si une personnalité paranoïaque peut évoluer vers une authentique paranoïa).

Au début du XXIe siècle, dans un sens dérivé, le langage commun ou journalistique utilise le terme « paranoïa » pour rendre compte de traits de personnalités caractérisés par une extrême méfiance ou une grande suspicion, qui ne sont pas pathologiques. Signes et symptômes[modifier | modifier le code] Ce trouble affecte de 0,3 à 2,5 % de la population générale[1]. Types[modifier | modifier le code] Caractères communs[modifier | modifier le code]

Trouble de la personnalité paranoïaque. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Trouble de la personnalité paranoïaque

Le trouble de la personnalité paranoïaque est un trouble mental caractérisé par une paranoïa et une méfiance envahissante à long-terme des autres. Les individus souffrant de ce trouble de la personnalité peuvent être hypersensibles. Ils pensent être menacés et tentent de chercher tout signe de cette menace[1]. La tendance actuelle est de considérer qu'il existe un continuum allant de la normalité aux formes graves de paranoïa en passant par la personnalité paranoïaque. L'être humain normal peut, à certains moment, présenter de manière isolée de tels symptômes, qu'on pourra alors comprendre comme des défenses réactionnelles et labiles contre l'angoisse. Épidémiologie[modifier | modifier le code] Deux fois plus fréquent chez l'homme que chez la femme, ce trouble est toutefois peu diagnostiqué, puisqu'une grande partie des souffrants ne songe aucunement à consulter. Diagnostic[modifier | modifier le code] DSM-IV[modifier | modifier le code] Groupe A - Personnalité paranoïaque 

1.

Groupe A - Personnalité paranoïaque 

Résumé des principaux critères du DSM-IV Il s'agit d'un état de méfiance soupçonneuse envahissante envers les autres dont les intentions sont interprétées de manière malveillante. La personnalité paranoïaque implique la présence d'au moins 4 des 7 symptômes suivants : Il met en doute de manière répétée et sans justification la fidélité de son conjoint 2. La prévalence est estimée entre 0.4 et 3.3% de la population. LA PARANOIA. La paranoïa. Le délire paranoïaque va s'installer progressivement vers 35-45 ans chez un sujet ayant une personnalité paranoïaque.

La paranoïa

La personnalité paranoïaque est un trouble de la personnalité répandu, plus fréquente chez l'homme et dans les couches sociales favorisées; Tous les sujets au caractère paranoïaque ne feront pas un délire, loin s'en faut. Cette personnalité est caractérisée par une surestimation de soi, un orgueil anormalement développé, une grande difficulté à remettre en cause ses jugements ou son raisonnement, une absence d'autocritique, un autoritarisme, une grande susceptibilité associée à une méfiance avec parfois agressivité.

Les délires paranoïaques : Il s'agit de délire très argumenté, très solide, très convaincant mais avec une base de raisonnement fausse qu'il est inutile de mettre en doute. Les thèmes des délires sont variés *les délires de revendication Ils concernent les voisins, la famille, etc... *le délire de jalousie * le délire érotomaniaque Touche plus souvent la femme. John Libbey Eurotext. Auteur(s) :, Nicolas Brémaud* * Psychologue clinicien, Docteur en psychologie, chargé de cours à l’université de Nantes, 12 avenue Saint-Louis, 44140 Geneston et IME Les Terres noires, route de Mouilleron, 85000 La Roche-sur-Yon.

John Libbey Eurotext

<n-bremaud@wanadoo.fr> Sentimental rêveur, hyperémotif, émotif-inactif-secondaire, hystérique, pervers masochiste et homosexuel refoulé [10], psychasthénique, neurasthénique, caractériel, monomaniaque triste… Sans doute tous les qualificatifs, tous les diagnostics possibles – parfois en parfait désaccord les uns avec les autres – ont-ils été avancés au sujet de Rousseau. Nous retiendrons ici pour notre part celui de « paranoïaque de génie », de J.

Lacan, qui présente au moins l’avantage de considérer le génie possible dans la psychose. Une telle mobilisation, un tel déchaînement du signifiant, nous indiquent qu’il s’agit ici d’une interprétation portée sur la béance qui s’ouvre à Rousseau ce jour-là. . « L’Émile ou De l’Éducation, écrit A.