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Related: De la surveillance de masse à la paranoïa généralisée • Jérémie ZimmermannCe que l'on sait du Pôle national de cryptanalyse et de décryptement (actualisé -2) Publié le - Mis à jour le Présenté par le journal Le Monde comme un «Big Brother dissimulé au coeur du renseignement», le PNCD reste entouré de nombreux mystères. Lors du débat sur le projet de loi sur le renseignement, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a brièvement abordé le sujet, dans la soirée du mercredi 15 avril (voir sur le site de l'Asemblée nationale). PNCD ne signifie pas «Plateforme nationale de cryptage et de décryptement», mais «Pôle national de cryptanalyse et de décryptement», a indiqué le ministre. «Consacré au déchiffrement, c’est-à-dire au traitement des chiffres, il a été créé en 1999. Ce n’est pas une plate-forme et les informations données (par Le Monde, ndlr) à ce sujet sont erronées.
Rien à cacher Chanson sur la protection des données personnelles, en duo avec Jérémie Zimmermann.Datalove #1. > lire la chronique sur mediapart [abonnés] > voir la vidéo sur youtube / dailymotion / vimeo Pourquoi est-ce si important d’assurer la protection de nos données personnelles ? Après tout, les honnêtes citoyens ont-ils quelque chose à craindre des surveillances de masse ? Pourquoi le projet « Loi renseignement » ou « boite noire » est irréaliste techniquement Une communication de NBS System Le projet de loi sur le renseignement qui est débattu depuis lundi dernier, 13 Avril 2015, propose une mise en écoute systématique et globale au niveau du réseau des fournisseurs d’accès à Internet (FAI) ou des hébergeurs de services via une « boite noire ». Sans même parler des aspects liberticides et contre-productifs d’une telle loi, il est surprenant de constater que, manifestement, aucune étude préliminaire ne semble avoir été commandée par les initiateurs de ce projet de loi. Pourquoi ? Parce qu’en l’état, l’implémentation de l’idée directrice semble bien irréaliste.
Qosmos : itinéraire d’un (ex-)marchand d’armes de surveillance numérique En janvier 2011, alors que le Printemps arabe commençait à fleurir, une entreprise française envoyait l’un de ses ingénieurs en Syrie, pour y préparer le déploiement d’un système d’interception des télécommunications. Les « SpyFiles 3 », la nouvelle « fuite » de documents de WikiLeaks, révèlent que Qosmos, l’entreprise française dont il est question, commercialisait alors un système de surveillance d’Internet à l’échelle de « tout un pays ». Alors que la France se prépare à bombarder la Syrie, on découvre que si la guerre civile n’avait pas éclaté en Syrie, le pays serait équipé de « grandes oreilles » made in France. Le DPI, utilisé par la NSA américaine
Ce n’est pas le nombre qui compte ? La loi sur le renseignement, dont j’ai déjà parlé par ici, a été approuvée par 25 députés français, tandis que cinq s’y sont opposés. Ils étaient donc 30 présents pour voter une loi qui touche aux libertés individuelles. 30 sur une législature comptant 577 députés. C’est-à-dire qu’environ 5 % des députés se sont donnés la peine de se déplacer. Bien entendu, il peut arriver que l’on ait un empêchement. Certains députés peuvent être occupés par leur travail en commission. Cela dit, est-ce véritablement déraisonnable d’espérer qu’ils soient plus de 50 % à participer au débat et à l’amendement d’un projet de loi ?
« Les écoutes made in France », ma 1ère BD La Revue Dessinée (Twitter, Facebook) a été créée par une bande de potes, dessinateurs & auteurs de bandes dessinées, qui ont décidé de proposer à des journalistes de faire des reportages & enquêtes en mode BD. Ils m'ont contacté, j'ai adoré l'idée, et leur ai donc proposé de dessiner : « Les aventures des Pieds Nickelés chez Kadhafi » Quelque peu interloqués, je leur ai donc raconté l'histoire d'Amesys, cette PME française qui avait conçu un système de "surveillance massive" de l'Internet à la demande du beau-frère de Kadhafi, condamné (le beauf', pas Kadhafi) à la prison à perpétuité par la justice française pour son implication dans le pire attentat terroriste qu'ait jamais connu la France, et qui a depuis pris le contrôle de BULL. Une histoire incroyable, mais vraie. Un jour, quelqu’un m’a dit que, du temps de Nicolas Sarkozy, une entreprise française avait vendu (et installé) un système de surveillance massive de l’Internet à la Libye de Kadhafi.
De la surveillance de masse à la paranoïa généralisée Il y aura un avant et un après Snowden. Avant, ceux qui dénonçaient la montée en puissance de la société de surveillance passaient pour de doux paranoïaques (alors que les paranos, c’était pas eux, mais la NSA, ce que Snowden a amplement démontré). Depuis, tout le monde ou presque est persuadé d’être espionné par la NSA, ou encore que la DGSE espionnerait toutes les télécommunications, en France… ce dont je me permets de douter : la NSA ou la DGSE (& Cie) ont certes les moyens de tenter d’espionner n’importe qui, mais les documents Snowden ne permettent aucunement de conclure qu’ils espionneraient tout le monde, a fortiori tout le temps, façon « Big Brother« .
Loi renseignement – où et comment placer les "boîtes noires", pour quelle efficacité ? - Mon blog-notes à moi que j'ai La loi renseignement a été votée à l’Assemblée nationale. En attendant le vote au Sénat et les recours, continuons la réflexion au sujet des « boîtes noires ». Aujourd’hui : où et comment les déployer. On sait de manière à peu près certaine que les algorithmes de détection ne fonctionneront pas : il génèreront beaucoup trop de faux positifs (individus considérés comme suspects par erreur), mais également de vrai négatifs (terroristes non détectés). En outre, l’étendue du champ d’action du projet de loi renseignement (les fameuses 7 catégories) m’incite à cesser de me focaliser sur la lutte anti-terroriste qui n’en constitue qu’une petite partie, bien qu’étant systématiquement utilisée par les défenseurs de la loi pour provoquer la peur (on appelle ça le FUD). Je pars du principe que nous serons toutes et tous placés sous surveillance.
Les services secrets britanniques ont accès aux données des clients français d'Orange LE MONDE | • Mis à jour le | Jacques Follorou Selon l'un des services secrets britanniques, le GCHQ – la direction technique du renseignement – a joué la carte d'une coopération si poussée avec la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) qu'elle lui a ouvert, comme jamais, l'accès à l'expertise française. Mieux, ils ont même pu travailler avec des agents de France Télécom-Orange, cheville ouvrière du renseignement technique français. Lire les autres éléments de l'enquête Espionnage : comment Orange et les services secrets coopèrent Lire les autres éléments de l'enquête Les X-Télécoms, maîtres d’œuvre du renseignement Lire les autres éléments de l'enquête Surveillance : « Les opérateurs n’ont pas les moyens de résister aux Etats »
DGSE/Orange : joue-là comme SuperDupont (#oupas) Le Sénat organise ce jeudi 22 mai 2014 un colloque intitulé "Numérique, renseignement et vie privée : de nouveaux défis pour le droit" (et qui sera retransmis en direct sur le site du Sénat). Le secret entourant le fonctionnement des services de renseignement est prompt à générer fantasmes & paranoïa. Des "liaisons incestueuses" "France Télécom est un acteur important du système de surveillance en France", avançait en effet Le Monde, en mars dernier, dans un article sur les "relations incestueuses" entre Orange et la DGSE qui, par son intermédiaire, disposerait, "à l'insu de tout contrôle, d'un accès libre et total à ses réseaux et aux flux de données qui y transitent". Un second article affirme même que "Les services secrets britanniques ont accès aux données des clients français d'Orange". "Dans son sillage, les X-Télécoms trustent cet univers depuis trente ans", plusieurs d'entre eux ayant effectué des "allers-retours constants entre la DGSE et France Télécom" :
Salle des inventaires virtuelle Traitement en cours Mot de passe oublié ? Enquête en ligne : faites connaître votre avis sur la SIV Veuillez saisir au moins un des champs "Recherche libre", "Lieu", "Producteur". Veuillez sélectionner au moins un site de consultation. Intervalle d'années : Guerre de l’information made in France “La guerre du Golfe fut une guerre où une once de silicium dans un ordinateur a pu avoir plus d’effet qu’une tonne d’uranium“. Alan D. Campen, The First Information War “Le secteur des technologies de l’information et de la communication doit constituer une priorité nationale, comme le fut en son temps le nucléaire“, déclarait le député (UMP) Bernard Carayon dans son rapport sur le budget 2006 intitulé “Environnement et prospective de la politique de défense“. De même que, sous l’impulsion du général de Gaulle, la France se lança dès 1945 dans la course à la bombe atomique, la France investit aujourd’hui dans la “guerre de l’information“, tant pour ne pas être distancée par les Etats-Unis que pour conforter sa souveraineté nationale, et l’Europe de la défense.
LOI n°91-646 du 10 juillet 1991 relative au secret des correspondances émises par la voie des télécommunications Art. 1er. - Le secret des correspondances émises par la voie des télécommunications est garanti par la loi. Il ne peut être porté atteinte à ce secret que par l'autorité publique, dans les seuls cas de nécessité d'intérêt public prévus par la loi et dans les limites fixées par celle-ci. TITRE Ier « Défavorablement connus » La revue Pouvoirs m’a proposé de contribuer à son dossier consacré à ce qu’elle qualifie de Datacratie. Pour remettre en perspective les questions liées au Big Data et autres méga-données, à la « police (et la justice) prédictive » et à l’explosion du nombre de fichiers, je leur avais proposé de revenir sur l’histoire de l’impossible contrôle du fichage policier, en France : Initialement créée, en 1978, pour protéger les citoyens de possibles dérives en matière de fichage administratif et policier, la Commission nationale de l’informatique et des libertés tente, depuis le milieu des années 1990, d’encadrer les enquêtes administratives dites de moralité reposant sur la consultation du fichier des personnes « mises en cause » dans des enquêtes de police judiciaire.En vain. Au point que le ministère de l’Intérieur ne sait même pas combien de personnes (neuf, douze, seize millions ?) sont ainsi fichées comme « défavorablement connues » des services de police et de gendarmerie.