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Porno

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Les profits du travail pornographique. L’intérêt pour la pornographie Lorsqu’on parle de pornographie, il est d’usage d’adopter une posture critique.

Les profits du travail pornographique

Rares sont celles et ceux qui s’attachent à faire l’éloge des images pornographiques : ce sont plutôt la faiblesse technique et la pauvreté des fantasmes représentés qui sont soulignées. Si les pornographies « féminine » ou « expérimentale » sont parfois valorisées, ce n’est pas le cas de la pornographie dite « mainstream » : hormis les magazines spécialisés, comme Hot Vidéo, celle-ci est rarement jugée digne d’attention [1]. C’est alors l’intérêt économique qui semble motiver les réalisateurs et les producteurs : les profits supposés faramineux des « industries du sexe » expliquent leur attrait, et nimbe cette activité si ce n’est illégale, du moins illégitime, d’une aura de scandale [2]. Ces images du travail pornographique, qui réduisent son intérêt à sa dimension économique, rendent mal compte des motivations de celles et ceux qui s’y engagent et des attraits du métier.

Judy Minx. Internet is for porn mais contre le viol - Sexactu – Maïa Mazaurette. J'aimerais bien ajouter du commentaire à cet excellent article d'Econoclaste mais on dirait bien que tout est dit :) Depuis les années 70, à partir desquelles la pornographie est devenue de plus en plus accessible, le nombre de viols a diminué de façon spectaculaire (85% de moins).

Internet is for porn mais contre le viol - Sexactu – Maïa Mazaurette

Ce résultat est d'autant plus notable que le degré de sous-déclaration du viol a diminué au cours de cette même période. Néanmoins, une corrélation (plus de porno, moins de viol) ne signifie pas une causalité. Ces féministes mal baisées qui n'aiment pas le porno... Dans un excellent billet, Daria Marx avoue ne pas aimer le porno : "Je n’aime pas le porno, parce qu’il ne m’excite pas.

Ces féministes mal baisées qui n'aiment pas le porno...

Il ne remplit pas, pour moi, sa fonction d’outil de masturbation, puisqu’il me suffit de 32 secondes pour jouir, si j’ai envie, mon corps répond assez bien, pas besoin d’autres stimulis. Il ne remplit pas non plus sa fonction d’outil fantasmatique, je n’ai pas trouvé de pornographie qui réponde à mon univers, qui enclenche quelque chose, qui me donne envie de réaliser dans la vraie vie, de passer à l’acte, de reproduire. " A quoi sert le porno ? A nous faire rêver d’un monde dans lequel tous les êtres seraient à notre disposition.

A quoi sert le porno ?

Un monde peuplé de femmes en rut et d’hommes en érection, corvéables à merci. L’objectif du porno est celui du corps (féminin, masculin) mis en libre-service. Faut-il en déduire que le porno vise à nous «dégrader»? «Le cinéma X dévalorise la femme». La jouissance porte atteinte à l'image de la femme. A la télévision française, les femmes n’ont le droit de jouir qu’avec des pénis.

La jouissance porte atteinte à l'image de la femme

Les hommes aussi d'ailleurs. Il leur est interdit de jouir avec plus de trois doigts, ni avec des sextoys. Tout ça au nom de la dignité humaine. Marc Dorcel : sa stratégie numérique passée aux rayons X. La vidéo à la demande n’aurait sans doute pas connu le même essor si dès leur lancement les différentes plateformes n’avaient pas pu compter sur un genre de films aussi tabou qu’efficace : les films X.

Marc Dorcel : sa stratégie numérique passée aux rayons X

Avec une part de marché comprise entre 25 et 35% du chiffre d’affaires de la VOD, les films adultes occupent une solide deuxième place derrière le cinéma avec un chiffre d’affaires estimé à plus de 40 M€ en 2010 et sans doute supérieur à 50 M€ en 2011. Et, même si personne ne veut le dire, l’adulte est sans aucun doute le genre le plus rentable pour les plateformes sur le PC et en IPTV, et probablement demain sur les TV connectées. En effet, avec un prix moyen supérieur à 8 euros TTC, un film adulte se vend près du double d’un film de cinéma et offre des marges nettement plus confortables qu’un blockbuster du box-office.

Digital Home Revolution : Quel est le poids du numérique dans vos activités ? DHR : la VOD occupe une place centrale dans votre développement. Entretien avec Olivier Ghis — Le Tag Parfait-Mozilla Firefox. Top Santé, mon cul. Revenge porn, un porno en soi. Christophe Bier - Entretiens. La bible du porno Le 21/02/2011 Acteur, journaliste, auteur, assistant de Mocky et maintenant éditeur avec la maison qu’il a créée Serious Publishing, Christophe Bier est un passionné de cinéma bis et pornographique.

Christophe Bier - Entretiens

Tu baises donc tu es. Via Mry, je suis tombée sur une étude indiquant que le porno ne faciliterait pas le passage à au crime sexuel.

Tu baises donc tu es

Démystifions de suite les choses. Quelques féministes n'aiment pas le porno en tant que tel, la majeure partie des féministes n'aime simplement pas 99% de la pornographie actuelle.De manière générale, le porno mainstream est médiocre, ultra réactionnaire et puritain. Dans un porno, une fellation est considéré comme un acte de haute subversion où des "salopes" sucent les "énormes" sexes des "gros salopards assoiffés de cul". On crée l'excitation sexuelle non pas en montrant des actes sexuels mais en les rendant sales et subversifs (oui je n'ai rien inventé Bataille l'a mieux dit que moi). DEFENSE DE LA PORNOGRAPHIE. CRITIQUE DE LA "DEMOLITION FILMEE"

L'article d'Isabelle Sorente Les témoignages non-officiels des coulisses de l'industrie du sexe sont rares.

DEFENSE DE LA PORNOGRAPHIE. CRITIQUE DE LA "DEMOLITION FILMEE"

Ils m’ont toujours intéressée, car je suis amatrice de cinéma et d’art pornographique. Porno de femme, l’avis d’un homme - Sexactu – Maïa Mazaurette. La pornographie, une question démocratique - La vie des idées. Recensé : Marcela Iacub, De la pornographie en Amérique.

La pornographie, une question démocratique - La vie des idées

La liberté d’expression à l’âge de la démocratie délibérative, Fayard, 2010. 330 p., 20€. Les frontières du dicible et du visible La liberté de produire, diffuser, voir des films pornographiques a suscité de nombreux débats, qui n’ont pas tous le même enjeu : protection des mineurs, liberté de commerce, critique des violences faites aux femmes, défense des minorités sexuelles en sont quelques-uns. Au sein de ces débats, la question du langage est centrale depuis que Catharine MacKinnon, en reprenant la théorie des actes de langage d’Austin, a tenté de définir la pornographie comme un faire et non un dire : les images pornographiques, dans un contexte de violences faites aux femmes et d’invisibilisation de ces violences, définissent les sexualités masculines et féminines et l’asservissement de celle-ci [1]. Marcela Iacub - Entretiens. Pixels interdits : le cinéma au banc d’essai du X Le 03/12/2010 Pour le réalisateur Jean-Luc Godard, « le cinéma, c’est la vie vingt-quatre fois par seconde ».

Pour Marcela Iacub, chercheuse au CNRS et spécialiste des questions sexuelles et légales, ce serait plutôt le contraire : un art de séparer puis, monter le réel en un agencement, tour à tour pudibond ou obscène. D’Hitchcock et Bergman à Breillat, l’essayiste (De la pornographie en Amérique, son dernier ouvrage édité chez Fayard) ausculte ainsi l’histoire mouvante et émouvante du Septième art qui a remisé la pornographie dans son enfer cinématographique, avant un retour en grâce paradoxal.

Que peuvent le corps et son érotisme, dès que les pixels s’en mêlent ? Kristina Rose : rage anthracite. Bienvenue dans ma tribu. J’ai perdu le plaisir du porno. « Bouillon de Luxure. Alors oui bien sûr j’ai la nostalgie de l’interdit et du support, de cette VHS portant les empreintes digitales et les résidus de sperme de tout le lycée, mais pas seulement. Au delà de cet objet rare et précieux, ce que j’ai perdu, c’est la quête. 2010, en deux clics, trois mots-clés bien sentis et seize pop-ups, n’importe qui peut trouver n’importe quel type de contenu pornographique sur le web, gratuit ou payant.

Et surtout, en 2010, mon plombier et mon livreur de pizza pointent au chômage, la faute à la double inflation. Le contenu gratuit (donc amateur bien souvent) m’a tuer mon porno. Trop facile d’accès, classé par catégories dans ce Web ou plus rien n’est introuvable. Pornographie au féminin. J'ai payé pour tourner dans un porno: est-ce de la prostitution ? Des billets de 10, 5 et 20 euros épinglés (Lusobrandane/Flickr). Suite à un de mes articles sur le porno (sujet que je n’affectionne pas particulièrement, mais il faut croire qu’il s’impose à moi), un lecteur m’a fait part de son témoignage de casting porno pour une petite boîte de production.

Au fur et à mesure de notre échange, j’ai pu me rendre compte que cette expérience de casting avait été très riche d’enseignements... Ce lecteur, donc, appelons-le Michaël, a tout d’abord voulu réaliser un fantasme en captant ses ébats sur bande : « Je m’étais déjà constitué mon petit porno amateur, j’avais payé une actrice pour ça.