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Les réseaux sociaux au risque de sanctions pour injure et diffamation - L’article premier de la loi du 30 septembre 1986, relative à la Liberté de Communication, pose le principe que la communication au public par voie électronique est libre et que l’exercice de cette liberté ne peut être limité que dans la mesure requise, d’une part, par le respect de la dignité de la personne humaine, de la liberté et de la propriété d’autrui, du caractère pluraliste de l’expression des courants de pensée et d’opinion et, d’autre part, par la sauvegarde de l’ordre public, par les besoins de la défense nationale, et par les exigences du service public. L’article 2 dispose qu’on entend par communications électroniques les émissions, transmissions ou réceptions de signes, de signaux, d’écrits, d’images de sons, par voie électromagnétique. La loi définit ainsi la liberté d’expression publique par voie électronique, dont les réseaux sociaux sont un des supports.

La limite à la liberté d’expression sur les réseaux sociaux La diffamation. Elle peut être publique ou non publique. La réputation (3/4) : Revenge porn et E-réputation. Aujourd'hui, nous parlons de la réputation en ligne, sa mise à mal et sa protection avec Gabrielle Richard, sociologue du genre, et l'avocat Gérard Haas. A l’ère d’une socialisation élargie aux réseaux sociaux, la protection de nos réputations en ligne est devenue un enjeu majeur. Pour tous, bien sûr, et plus particulièrement pour les femmes. Les nouvelles technologies ont fait naître de nouvelles pratiques dont les effets pervers peuvent être la diffusion de données intimes à caractère sexuel sans consentement...

Un phénomène qui soulève des questions éthiques et juridiques pour protéger nos e-réputations si vulnérables, dont nous parlons aujourd'hui. Avec Gabrielle Richard, chercheuse en sociologie à l’université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC) ; et Gérard Haas, avocat, spécialiste du droit et du numérique, il est intervenu dans plusieurs affaires de "revenge porn". Nous évoquons les enjeux de la protection de la réputation, quand celle-ci est atteinte en ligne. Réagir en cas de harcèlement en ligne. Effectuez une capture d'écran des messages échangés Ces preuves servent à justifier votre identité, l’identité de l’agresseur, la nature du cyber-harcèlement, la récurrence des messages, les éventuels complices.

Sachez qu’il est possible de faire appel à un huissier pour réaliser ces captures. Portez plainte auprès de la gendarmerie/police si le harcèlement est très grave Vous avez la possibilité de porter plainte auprès du commissariat de police, de gendarmerie ou du procureur du tribunal de grande instance le plus proche de votre domicile. En parler auprès d’une personne de confiance La violence des termes employés par la personne malveillante et le risque d'exposition de votre vie privée peuvent être vécus comme un traumatisme. Si quelqu’un d’autre est harcelé ? Le fait de « partager » implique votre responsabilité devant la loi. Si vous êtes victime et avez moins de 18 ans Composez le 3020 Ce numéro est ouvert du lundi au vendredi de 9 h à 18 h (sauf les jours fériés). sanction.

La vie pourrie : harcelées. Geneviève, 70 ans révolus, connaît à peine son voisin jusqu’à ce qu’il lui fasse des avances et la harcèle sexuellement. De son côté, Elisa découvre que son ex a posté des photos d’elle - très suggestives - sur un site de revenge porn après leur rupture. Élisa a rencontré son compagnon pendant ses études, deux ans plus tard, elle met un terme à leur relation. Six mois après leur rupture, elle se rend compte que son ex a posté des photos d'elle sur des sites pornographiques du dark web. Si on tape votre nom sur Internet et que les premiers résultats du moteur de recherche affichent des liens avec des sites illicites, les gens ne cherchent pas à savoir si vous êtes une victime.

Suite à cette découverte, Élisa porte plainte et entame de longues procédures pour réclamer justice. On ne peut rien effacer à jamais. Il y a quatre ans, un homme de soixante-huit ans emménage à deux pas de chez Geneviève. Reportage : Stéphanie Thomas Réalisation : Anne-Laure Chanel On ne peut rien effacer à jamais. Cyberviolence verbale : comment lutter contre ses différentes facettes. La cyberviolence verbale est la forme de violence la plus répandue au sein du web et des réseaux sociaux. Elle prend différentes formes : des insultes qui sont parfois envoyées par salves et qui relèvent du flaming, du roasting (voir ci-dessous) et de l’automutilation digitale, notamment chez les plus jeunes. Ces violences peuvent être combattues de différentes manières : par voie juridique, par la modération et par le signalement des contenus discriminants et illicites, par l’éducation des plus jeunes à l’esprit critique, aux médias et à l’information ou encore à l’empathie.

Les insultes L’insulte peut être définie comme un terme impliquant un jugement de valeur négatif, un terme métaphorique, métonymique, ou encore hyperbolique, qui associe une personne à des animaux ou à des objets connotés négativement ou perçus comme dégoûtants. C’est un acte social porteur de conséquences, un acte intentionnel, réalisé en vue de blesser. Le flaming Le flaming relève du discours de haine sur Internet. Homophobie : 213 plaintes simultanées, pour que "cesse l'impunité" sur lnternet et Twitter notamment.

213 plaintes ont été déposées simultanément pour des propos homophobes tenus sur Internet :"Si mon père était pd, j'laurais flingué", "Il est temps de dire que les homos n'ont pas leur place dans ce monde", "Une fiotte n'est pas un homme" : après une veille de deux mois, les associations Stop Homophobie et Mousse ont recensé plusieurs centaines de messages homophobes sur les réseaux sociaux. Une vingtaine d'avocats ont déposé simultanément jeudi 213 plaintes dans douze tribunaux pour des messages à caractère homophobe publiés sur internet, notamment sur le réseau social Twitter, pour que "cesse l'impunité" dont jouissent le plus souvent leurs auteurs. "L'idée c'est d'instaurer la peur du gendarme", a déclaré Stéphane Cola, président du Réseau d'avocats, notaires et médecins "gay-friendly", qui a épaulé les deux associations dans l'opération.

"Où réduire le poids de la dépense publique ? " Gagner... et perdre sa réputation : comprendre le harcèlement au collège. Peut-on lutter contre l'incitation à la haine sur les réseaux ? «Se réjouir sur Facebook de la mort d’un migrant, c’est honteux, inhumain et illégal.» Sous ce titre, le «coup de gueule» de la rédaction de France 3 Nord-Pas-de-Calais face au déferlement de commentaires haineux sur sa page Facebook après la publication d’un article sur la mort d’un migrant à Calais.

Parmi le flot de réactions : «Youpi !» , «Champagne» ou encore «Lol». Et le phénomène, explique la rédaction de France 3 Nord-Pas-de-Calais, n’a rien d’inédit. En effet, depuis plusieurs mois, les tensions autour de la «Jungle» de Calais ont trouvé un terrain d’expression sur les réseaux sociaux et notamment sur Facebook. Sur les pages des médias, chaque article relatant des faits liés de près ou de loin aux migrants, déclenche des réactions hystériques. «Notre marge de manœuvre est réduite. Résultat : sur les 205 contenus signalés sur Twitter, «seuls 4% ont fait l’objet d’un retrait».

La loi de 1981 et le statut d’hébergeur Les procédures de signalement Un manque de coopération ? Une loi contre la haine. Et dans Le Monde, une tribune cosignée par plusieurs ministres, dont Nicole Belloubet, Jean-Michel Blanquer et Christophe Castaner, défend ce projet de loi en évoquant quelques-unes de ses dispositions : « l’introduction de la plainte en ligne, la spécialisation d’un parquet rompu aux usages du numérique et la formation de ses juges aux problématiques spécifiques aux réseaux sociaux ». Les signataires soulignent que « seule la justice pourra effectivement permettre d’assurer l’équilibre entre liberté d’expression et sanction des abus de cette liberté, déjà prévue par la loi ».

Et c’est là que le bât blesse… Car cette loi, c’est celle de 1881 sur la liberté de la presse, dont on envisage de sortir l’injure et la diffamation pour les inscrire dans le droit pénal commun. La loi de 1881 sur la liberté de la presse Le législateur s’arroge désormais le droit de pénétrer dans les consciences, et que celles-ci soient mal inspirées ne change rien à l’affaire. L'information en vase clos. Comment contrer les discours de haine sur Internet ? Une théorie sur le "revenge porn", la vengeance pornographique. J’ai une théorie sur le « revenge porn ». Le « revenge porn », la « vengeance-porno », c’est un sorte de petit phénomène Internet dont on parle beaucoup depuis quelque temps, parce qu’il fait frémir dans les chaumières connectées.

De quoi s’agit-il ? En gros, de rendre publiques, grâce à Internet, des images cochonnes que vous aurait envoyées un ancien amant ou une ancienne maîtresse, avec qui vous auriez rompu et dont vous voudriez vous venger. Vous êtes dans le dépit amoureux. En revanche, comme je suis un journaliste rigoureux et que j’ai un goût prononcé pour le terrain, j’ai pris le risque d’aller sur ces sites. C’est une expérience intéressante. Ces photos devraient être excitantes parce qu’elles relèvent de ce genre qui existait avant Internet, mais qui a été énormément popularisé par les réseaux : le porno amateur.

Et voilà ma théorie. Non au harcèlement – Appelez le 3020. Loi «contre la haine» sur internet: objectif louable mais danger pour la liberté d’expression! La ligue du LOL. "Signes des temps" propose de revenir sur la ligue du LOL, dont les membres, journalistes écrivant dans la presse de gauche, ont harcelé pendant des années de jeunes collègues, des femmes, pour la plupart. Quand l’air du temps devient excessivement toxique, l’inconscient collectif se lit pour ainsi dire à livre ouvert. L’affaire est révélée le 8 février dernier par Libération. Entre 2009 et 2012, un groupe privé baptisé « ligue du LOL », composé d’une trentaine de journalistes et de communicants pionniers dans la maîtrise des réseaux sociaux ont participé à des harcèlements sexiste et/ou racistes en série en toute impunité.

Depuis ces révélations, les témoignages affluent. Programmation sonore « There must be more than this » Gemma Ray “ Slouching towards Bethlehem” Joni Mitchell. "Ligue du LOL" : les mécanismes de l'effet de meute. Depuis jeudi 8 février, un article de la rubrique Checknews, chez Libération, a dévoilé l’existence de la "Ligue du LOL", un groupe Facebook très actif entre 2009 et 2012 regroupant une trentaine d’utilisateurs populaires sur les réseaux sociaux. De nombreux témoignages ont mis à jour des campagnes de cyber-harcèlement envers des femmes et des minorités (origine ethnique, orientation sexuelle…) menées à l’époque par des membres de ce groupe, et auxquelles auraient participé plusieurs journalistes ayant évolué depuis au sein des rédactions parisiennes.

Après des années sans compte Twitter, je sors du silence pour un thread sur la #liguedulol dont j’ai aussi été victime. Explications.— capucine piot (@capucine__piot) February 8, 2019 Alors que le hashtag #LigueduLol remontait en tendance ce week-end, les "excuses" des anciens membres de ce groupe ont posé la question de leur responsabilité. Pourquoi entend-t-on parler de la "Ligue du LOL" dix ans seulement après les faits ?