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COURANTS PÉDOGOGIQUES

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YouTube. L’évolution de la pédagogie- CEMÉA - Site de l'association nationale. Je présenterai l’évolution de la pédagogie d’une façon historique et j’essaierai en même temps de développer une certaine logique de l’historique, ce qui veut dire que dans une certaine mesure, je ne serai pas fidèle à l’histoire, mais enfin, je le serai à peu près.

Les grands mouvements de la pédagogie entre lesquels je distinguerai seront, d’une part pour commencer la méthode expositive, d’autre part la méthode démonstrative. Nous verrons pourquoi la méthode expositive échoue dans certains domaines, pourquoi elle doit être relayée par la méthode démonstrative ; nous verrons les difficultés spécifiques de la méthode démonstrative.

Ensuite la méthode interrogative, méthode classique depuis presque un siècle en Europe, la méthode interrogative nous permettra de présenter l’enseignement programmé qui s’inspire très directement des schémas de la méthode interrogative. Nous ferons une critique de la méthode interrogative pour introduire les perspectives des méthodes actives. La collaboration, plus qu’une somme de cerveaux (même sociaux) C’est dans la salle de conférences de l’Institut français de l’Éducation qu’a eu lieu ce 18 novembre la huitième session du séminaire international de l’IFÉ : “Le “cerveau social” : Conception sociale de la cognition et dynamique du faire apprendre. Trois débats avec Neil Mercer“. Un nouveau format laissant une large place à la discussion, puisque la présentation d’un intervenant le matin (Neil Mercer, Université de Cambridge) était suivie par celles de deux discutants l’après-midi (Andrée Tiberghien, université Lumière-Lyon 2 et Jean-Yves Rochex, université Paris 8).

Venant de psycholinguistique et prêt à toute ouverture, Neil Mercer cherche, dans sa présentation intitulée “Education and the social brain: linking language, collective thinking and learning”, à faire des ponts entre la psychologie de l’éducation, les neurosciences et les apports théoriques de Vygotski. Quelles ressources les enseignants peuvent-ils utiliser pour encourager l’apprentissage collaboratif ? Qu'est-ce que le connectivisme ? Les théories et les modèles de l'apprentissage se suivent et ne se ressemblent pas forcément; chacun présente une approche spécifique avec ses avantages et ses limites et on n'a pas toujours intérêt à adopter inconditionnellement l'une ou l'autre de ces approches. Le modèle transmissif où l'enseignant est le détenteur du savoir et s'évertue à le transmettre à un apprenant qui aspire à correspondre à un modèle a vu ses beaux jours décliner quoiqu'il soit encore appliqué dans des bastions réfractaires tels que certains espaces universitaires traditionnels (et les xMoocs).

Le béhaviorisme, avec le balisage de l'apprentissage du plus simple au plus complexe avec force renforcements, positifs et/ou négatifs, des informations fournies juste à temps à l'apprenant et les remédiations pertinentes qui récupèrent tout retardataire vivra encore de très beaux jours et amènera des réussites ponctuelles satisfaisantes. Toutes ces approches correspondent à des pratiques courantes dans l'apprentissage. La méthode Freinet, une pédagogie innovante au cœur de l'école publique.

Un reportage de Delphine Roucaute Dans la classe réunie en cercle, les propositions fusent tous azimuts. Pour la plupart âgés de 9 ans, les vingt-huit élèves débattent pour savoir comment organiser l'accès aux ordinateurs pour les exposés. Au bout d'un moment, l'institutrice, Emilie Lassau, lève la main pour intervenir : « Un problème est soulevé, il faut maintenant trouver une solution. » Vote à main levée sur les propositions de deux élèves.

L'ordre du jour du « conseil de gestion de classe » peut continuer à être déroulé, enfants aux manettes. Hebdomadaire dans cette classe de CM2 de l'école élémentaire de la rue Dunois, dans le 13e arrondissement de Paris, cet exercice d'autogestion est un moment fort de la pédagogie mise en place par Emilie Lassau, institutrice depuis onze ans, dont dix selon la méthode Freinet. . « La pédagogie du travail choisi » Pourtant, il s'agit d'une méthode innovante, et bien spécifique. « Freinet, c'est la pédagogie du travail choisi, explique Emilie Lassau. Théories de l'apprentissage - Idées ASH. Apprendre, c'est comprendre. C'est construire un savoir que l'on va pouvoir réinvestir. Pour que l'élève apprenne, il est essentiel: Qu'il soit conscient de ce que l'on essaie de lui faire comprendre et pourquoi.Qu'il soit conscient de " comment " il apprend.Qu'il ait envie d'apprendre.

Enseigner, c'est aider l'enfant à apprendre, à construire un savoir. Ce qui est essentiel avant / pendant / après l'enseignement : Connaître la façon dont l'enfant apprend.Vérifier qu'il ne construise pas une " fausse compréhension ". LE TRIANGLE PEDAGOGIQUE de HOUSSAYE : Dans son modèle de compréhension pédagogique, Jean Houssaye, aujourd'hui professeur de Sciences de l'Education à l'université de Rouen, définit tout acte pédagogique comme l'espace entre trois sommets d'un triangle : l'enseignant, l'apprenant et le savoir.

Selon Houssaye, toute pédagogie est articulée sur la relation privilégiée entre deux des trois éléments (les sujets actifs) et l'exclusion du troisième (qui fait le fou, ou le mort) Socio-constructivisme. Ce mouvement pédagogique est à la base des principes du social learning. Mais de quoi s’agit il ? En réalité, il font suite aux travaux de Piaget, et démontrent que le processus d’assimilation/accommodation est en réalité assuré par une médiation sociale dans laquelle l’apprenant est co-auteur dans l’acquisition de la connaissance. Ainsi, l’environnement social, affectif, émotionnel joue un rôle primordial dans le développement cognitif de l’enfant et de l’adulte. Dans cette perspective, il est important de mettre en avant le fait que les acteurs de la construction et du développement intellectuel de l’individu sont bien évidemment les parents et les professeurs mais également les autres élèves de la classe. Ainsi le processus d’apprentissage comporte plusieurs dimensions : la capacité cognitive de l’individu en terme de développement neuronal par exemple mais aussi la richesse des interactions sociales dont il pourra bénéficier.

A consulter ici. Constructivisme. Le constructivisme est une théorie de l’apprentissage fondée sur l’idée que la connaissance est élaborée par l’apprenant sur la base d’une activité mentale. Cette théorie repose sur l’hypothèse selon laquelle, en réfléchissant sur nos expériences, nous nous construisons et construisons notre propre vision du monde dans lequel nous vivons.

Développée par Jean Piaget (1964) en réaction au behaviorisme, la théorie constructiviste met en avant le fait que les activités et les capacités cognitives inhérentes à chaque sujet lui permettent de comprendre et d’appréhender les réalités qui l’entourent. Ainsi, une personne confrontée à une situation ou à un problème donné va être amenée à mobiliser un certain nombre de structures cognitives, nommées schèmes opératoires. L’enseignement constructiviste est fondé sur la croyance que toute personne apprend mieux lorsqu’elle s’approprie la connaissance par l’exploration et l’apprentissage actif, les mises en pratique remplaçant les manuels. Qu'est-ce que le connectivisme ?

Les théories et les modèles de l'apprentissage se suivent et ne se ressemblent pas forcément; chacun présente une approche spécifique avec ses avantages et ses limites et on n'a pas toujours intérêt à adopter inconditionnellement l'une ou l'autre de ces approches. Le modèle transmissif où l'enseignant est le détenteur du savoir et s'évertue à le transmettre à un apprenant qui aspire à correspondre à un modèle a vu ses beaux jours décliner quoiqu'il soit encore appliqué dans des bastions réfractaires tels que certains espaces universitaires traditionnels (et les xMoocs).

Le béhaviorisme, avec le balisage de l'apprentissage du plus simple au plus complexe avec force renforcements, positifs et/ou négatifs, des informations fournies juste à temps à l'apprenant et les remédiations pertinentes qui récupèrent tout retardataire vivra encore de très beaux jours et amènera des réussites ponctuelles satisfaisantes. Toutes ces approches correspondent à des pratiques courantes dans l'apprentissage.

Méthodes et modèles pédagogiques. Frédéric Haeuw :"L’irruption massive des technologies et des réseaux dans la formation des jeunes et des adultes fait ressurgir de vieux débats sur les méthodes pédagogiques. Les Massive Open Online Courses, par exemple, sont généralement distingués en « xMOOC » plutôt basés sur une pédagogie transmissive de savoirs clairement identifiés dans des référentiels fermés, et en « cMOOC » dont les objectifs d’apprentissage sont plus ouverts et qui se basent sur le principe que ce sont les participants qui créent le contenu. On parle alors de méthodes pédagogiques, classées généralement en méthodes déductives (démonstrative, expositive …) ou inductives (active ou expérientielle), et l’on considère souvent que la méthode dépend de l’objet à construire ou à transmettre : les savoirs académiques se prêteraient davantage à une méthode déductive et les compétences à une méthode inductive.

Les constructivistes répondent à cette question de manière radicalement opposée. Pédagogie "socio-constructiviste", formation professionnelle pour adulte et TIC. Dans des articles précédents de ce blog, j'ai souvent évoqué la "stratégie pédagogique" que j'essaie d'appliquer concrètement au quotidien. Cette "stratégie pédago" s'est construite en plusieurs années sur la base de mon expérience d'apprenant, de mon expérience de formateur et d’échanges avec d’autres formateurs. Elle s'est assez succinctement "théorisée" lors de rencontres avec des personnes qui m'ont marqué. Elle ne vient pratiquement pas d'études ou de recherches pédagogiques.

Elle s'appuie ou se greffe cependant sur quelques concepts clefs que j'ai picorés de ci de là... Je vais expliciter dans cet article les concepts clefs et donner un exemple concret de leur application en formation. Concept clef : la pédagogie "socio-constructiviste"Elle repose elle-même sur les concepts suivants (je cite) : le socio-constructivisme :Le socioconstructivisme qui s'ancre au constructivisme met l'accent sur le rôle des interactions sociales multiples dans la construction des savoirs. Connaître les grands courants de l'apprentissage. Bien souvent, enseignants et apprenants manquent de recul sur leurs pratiques. Ceci, parce qu'ils ignorent les grands principes connus qui régissent l'enseignement et l'apprentissage. Dans ces conditions, les choix pédagogiques relèvent de l'intuition et des représentations, et les insatisfactions de part et d'autres sont mal vécus.

Le comble c'est quand pour un choix proclamé, le socioconstructivisme par exemple, on en vient à soumettre les apprenants à une pédagogie de transmission. De la connaissance des courants de l'apprentissage et du choix de l'un d'eux, on pourra définir un scénario pédagogique qui fait sens avec les objectifs visés. Toutefois, il faut s'empresser de le dire, chaque courant dispose de forces mais aussi de limites. Et il comporte des pistes d'exploitation plus ou moins précises.

Vision de l'apprentissageRôle de l'enseignant et de l'élèveForces et limitesPistes de réflexion. De l'apprenant passif à l'apprenant actif.