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Sciences cognitives

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Neurosciences : comment pensent les anticonformistes ? Que se passe-t-il dans le cerveau d’un homme qui choisit de s’affranchir de l’opinion commune ? Les neurosciences s’intéressent depuis de nombreuses années aux personnalités anticonformistes. L’enjeu est important, car ces individus permettent de faire évoluer la société et avancer la science. Parmi les chercheurs, ils sont peu nombreux à remettre en cause les dogmes et à prendre le risque d’être attaqués, voire marginalisés par leurs pairs. L’histoire est riche, pourtant, de ces scientifiques qui, comme Albert Einstein ou Marie Curie, sont sortis des clous et ont révolutionné leur discipline.

La sélection naturelle semble privilégier le conformisme chez les individus. En même temps, l’évolution préserve une minorité aux idées hors normes, dont la créativité pourrait bien conditionner, ni plus ni moins, la survie de l’espèce. Le mathématicien Cédric Villani et l’ingénieure Thanh Nghiem appellent à valoriser ces individus atypiques. L’anticonformisme existe à toutes les époques.

Le cerveau et la neuro-pédagogie digitale - Partie I. Le cerveau une anomalie dans l’univers Une incroyable nature humaine L’étude du cerveau est ancienne et beaucoup de connaissances anatomiques ont été accumulées grâce à la dissection (aire de Broca, ou cerveau triunique de Mc Lean avec un cerveau organisé en cortex limbique et reptilien) : Cortex : fonctions nerveuses élaborées : sensorielles, langage action motricité mémoire;Système limbique (hippocampe, amygdale, circonvolution, hypotalamus) (limbé = frontière) : interface entre vie cognitive et vie végétative, siège des émotions;Cervelet : contrôle moteur, peur – plaisir – attention et langage;Tronc cérébral : participe du système nerveux central en continuité de la moelle épinière.

La complexité du cerveau est caractérisée par le nombre d’éléments qui le composent (essentiellement des neurones) et les possibilités interrelations entre eux, mais également la vitesse et la plasticité des interactions. Le cerveau et la neuro-pédagogie digitale - Partie I. Apprentissage et neurosciences: "La mémoire n'est pas une boîte fourre-tout". Jean-Michel Blanquer installe ce mercredi un Conseil scientifique présidé par Stanislas Dehaene, un spécialiste des sciences cognitives. Le ministre de l'Éducation nationale s'est, à de nombreuses reprises, prononcé en faveur des neurosciences pour modifier les méthodes d'enseignement ou les programmes scolaires. En septembre dernier, L'Express interrogeait Laurent Cohen, spécialiste des neurosciences, sur leur rôle pour l'apprentissage des plus jeunes.

Les neurosciences sont au coeur de l'actualité. Comment expliquez-vous cet engouement? Les recherches en neurosciences cognitives se développent depuis une trentaine d'années, ce qui, à l'échelle des sciences, n'est pas si ancien. Elles nous éclairent sur la façon dont le cerveau se développe et fonctionne chez les adultes, mais aussi chez les enfants, en s'appuyant sur des méthodes qui vont des techniques de psychologie expérimentale à toutes celles de l'imagerie cérébrale. "Rien ne vaut l'interaction sociale et pédagogique" Oui, en effet! Quand les neurosciences inspirent l'enseignement. À l'heure où tant de questions se posent sur l'enseignement, on se prend à rêver : et si les connaissances sur le cerveau dont nous disposons aujourd'hui servaient à mieux comprendre comment les élèves apprennent et à mieux cibler les méthodes et stratégies utilisées pour transmettre les connaissances ?

Mais dans les sphères de l'enseignement, on ignore à peu près tout de la façon dont notre cerveau permet d'avoir prise sur le temps et l'espace, l'attention, la motivation et, d'une manière générale, la régulation des émotions. Aujourd'hui, on peut se demander pourquoi ceux qui conçoivent la formation des enseignants n'ont pas jugé pertinent d'introduire, comme pour les futurs psychologues, des bases de neurosciences. C'est un peu comme si un pilote de course ne voulait pas savoir comment fonctionne le moteur de son automobile. Car c'est bien le cerveau qui permet d'apprendre, et ce dernier obéit à des règles de fonctionnement – règles que l'on connaît aujourd'hui assez bien.

5 principes essentiels issus des neurosciences pour mieux favoriser l’apprentissage en formation – FormaVox. Quels sont, à votre avis, les avantages et inconvénients des pédagogies actives, ludiques et participatives ? Si les entreprises semblent conscientes de la nécessité d’amorcer un virage pédagogique dans leurs formations, elles sont parfois réticentes à l’idée de passer à l’action : est-ce vraiment utile et pertinent ? De mon point de vue, la réponse est indéniablement : OUI ! Et les recherches scientifiques menées ces dernières années vont clairement dans ce sens. Suite à la présentation que j’ai eu l’occasion de réaliser au forum, je vous invite donc à découvrir ci-dessous 5 principes essentiels issus des recherches en neurosciences pour mieux former et apprendre : 1. Tous les êtres humains disposent d’une mémoire de travail.

Le problème de notre mémoire de travail, c’est qu’elle dispose d’une capacité très limitée : elle ne peut conserver simultanément que 7 éléments (+/- 2 en fonction des individus) pendant une période de 30 secondes. 2. 3. C’est ici qu’entre en jeu notre cervelet. 4. Les 4 piliers de l'apprentissage d'après les neurosciences. D’après Stanislas Dehaene, psychologue cognitif, neuroscientifique et professeur au Collège de France, les neurosciences cognitives ont identifié au moins quatre facteurs qui déterminent la vitesse et la facilité d’apprentissage. 1.

L’attention L’attention est la capacité que nous avons à nous ouvrir à la réalité : l’attention ouvre notre esprit. Audrey Akoun et Isabelle Pailleau, auteurs de La pédagogie positive, la définissent comme Le mouvement cérébral qui va nous permettre d’orienter notre action en fonction d’un objectif, d’un centre d’intérêt… Grâce à elle, nous captons, par nos cinq sens, les différentes informations en provenance soit de notre environnement, soit de notre ressenti émotionnel ou psychologique. Stanislas Dehaene ajoute que l’attention sert à sélectionner les informations, module massivement l’activité cérébrale et facilite l’apprentissage. Mais l’attention peut être sélective. Quelles conséquences pour l’enseignement ? 2. Stanislas Dehaene écrit : 3. 4. 86 septembre 2013.

Neurosciences et apprentissages. Les neurosciences constituent l'une des branches de la recherche médicale qui intéresse le plus le grand public. Nous fondons d'énormes espoirs dans la recherche sur le fonctionnement du cerveau, qui bénéficie de financements importants. Mais il n'est pas plus raisonnable de fonder l'espoir d'une société idéale ayant vaincu la maladie et, pourquoi pas, la mort, sur les neurosciences que sur les technologies numériques. Mais peut-on vivre et avancer sans cet espoir ? Sans doute pas. Et chaque découverte sur le fonctionnement de notre cerveau est bonne à prendre. Il ne faudrait pourtant pas confier toute sa destinée d'apprenant et, plus largement, d'être humain, à la puissance de l'esprit.

Ces caractéristiques semblent aujourd'hui pouvoir se déployer dans un espace numérique moins normé que l'espace physique, qui devient le terrain de jeu sans limites de notre esprit. Illustration : Lightspring, Shutterstock.com Exige-t-on trop des neurosciences? 5 mai 2013 L'appel du ventre 6 mai 2013. Neurosciences et apprentissages. Apprentissage et neurosciences: "La mémoire n'est pas une boîte fourre-tout" Nudge me if you can! | Riadh Lebib | TEDxAix. Quand les neurosciences rencontrent l’éducation | Eric Gaspar | TEDxAlsace.