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Apprentissage et neurosciences: "La mémoire n'est pas une boîte fourre-tout"

Apprentissage et neurosciences: "La mémoire n'est pas une boîte fourre-tout"
Jean-Michel Blanquer installe ce mercredi un Conseil scientifique présidé par Stanislas Dehaene, un spécialiste des sciences cognitives. Le ministre de l'Éducation nationale s'est, à de nombreuses reprises, prononcé en faveur des neurosciences pour modifier les méthodes d'enseignement ou les programmes scolaires. En septembre dernier, L'Express interrogeait Laurent Cohen, spécialiste des neurosciences, sur leur rôle pour l'apprentissage des plus jeunes. Les neurosciences sont au coeur de l'actualité. Les recherches en neurosciences cognitives se développent depuis une trentaine d'années, ce qui, à l'échelle des sciences, n'est pas si ancien. Certaines découvertes ont des incidences très concrètes, notamment dans le domaine de l'éducation. "Rien ne vaut l'interaction sociale et pédagogique" Par exemple, comment aider un élève à mémoriser un texte ? Autre point très important: la mémoire n'est pas une boîte fourre-tout. LIRE AUSSI >> Des docteurs en neurosciences à la tête des crèches! Related:  Cerveau école comportements et bien-être

Ce que les enfants devraient savoir sur leur cerveau à l'école Les neurosciences apparaissent comme un domaine réservé aux meilleurs étudiants en sciences. Or une étude américaine a démontré que Au plus tôt on apprend à l’école comment fonctionne notre cerveau, au mieux c’est. Suite à une étude menée sur des enfants de 4 à 13 ans, les psychologues Peter Marshall et Christina Comalli ont découvert que les jeunes enfants ne connaissent ni les fonctions ni le fonctionnement de leur cerveau. Les scientifiques attribuent cet état de fait à plusieurs facteurs : 1. les parents et les enseignants ne mentionnent que très rarement le cerveau quand ils apprennent aux enfants comment leurs corps fonctionnent. 2. l’enseignement portant sur l’anatomie et les fonctionnalités du cerveau ne commence qu’au collège. 3. les enfants ne peuvent pas observer leur propre cerveau et sont forcés d’imaginer ce qui se passe à l’intérieur de leur tête. Marshall et Comalli ont alors élaboré une leçon d’une vingtaine de minutes à destination d’élèves de primaire. 1. 2. 1. 2. 3. 4.

Neurosciences et apprentissages Les neurosciences constituent l'une des branches de la recherche médicale qui intéresse le plus le grand public. Nous fondons d'énormes espoirs dans la recherche sur le fonctionnement du cerveau, qui bénéficie de financements importants. Mais il n'est pas plus raisonnable de fonder l'espoir d'une société idéale ayant vaincu la maladie et, pourquoi pas, la mort, sur les neurosciences que sur les technologies numériques. Mais peut-on vivre et avancer sans cet espoir ? Il ne faudrait pourtant pas confier toute sa destinée d'apprenant et, plus largement, d'être humain, à la puissance de l'esprit. Ces caractéristiques semblent aujourd'hui pouvoir se déployer dans un espace numérique moins normé que l'espace physique, qui devient le terrain de jeu sans limites de notre esprit. Illustration : Lightspring, Shutterstock.com Exige-t-on trop des neurosciences? 5 mai 2013 Quand on fait dire n'importe quoi aux neurosciences L'appel du ventre 6 mai 2013 Mémoire, plagiat et réseaux sociaux 7 mai 2013

Comprendre, apprendre, mémoriser. Les neurosciences au service de la Joseph Stordeur, chercheur belge, commence par expliquer la différence, en termes de processus biologiques sous-jacents, entre comprendre, apprendre et mémoriser. Les stimulations sensorielles provoquent la circulation à travers les neurones d’un influx électrique et l’ouverture des canaux à sodium. Il s’agit d’une réaction rapide et éphémère de compréhension immédiate qui entraine, au mieux, un effet d’amorçage qui facilitera l’action des neurotransmetteurs lors des prochaines sollicitations. Par contre, des stimulations intenses et répétées permettent l’apprentissage, en entrainant l’ouverture des canaux à calcium. Il fait ensuite le constat qu’aujourd’hui, nous considérons que le rôle de l’enseignant est d’amener les élèves à comprendre en cours, mais qu’ils sont livrés à eux-mêmes pour ce qui concerne les apprentissages à la maison. Il propose de réduire l’aléatoire des influences en formant les enseignants pour qu’ils assurent les apprentissages jusqu’au bout à l’école.

5 principes issus des neurosciences pour favoriser l'apprentissage en formation Quels sont, à votre avis, les avantages et inconvénients des pédagogies actives, ludiques et participatives ? Si les entreprises semblent conscientes de la nécessité d’amorcer un virage pédagogique dans leurs formations, elles sont parfois réticentes à l’idée de passer à l’action : est-ce vraiment utile et pertinent ? De mon point de vue, la réponse est indéniablement : OUI ! Et les recherches scientifiques menées ces dernières années vont clairement dans ce sens. Suite à la présentation que j’ai eu l’occasion de réaliser au forum, je vous invite donc à découvrir ci-dessous 5 principes essentiels issus des recherches en neurosciences pour mieux former et apprendre : Découvrez 5 principes essentiels issus des recherches en neurosciences pour mieux favoriser l’apprentissage dans vos formations. 1. Tous les êtres humains disposent d’une mémoire de travail. De plus, les recherches montrent que l’attention des apprenants chute naturellement au bout d’environ 10 minutes. 2. 3. 4. 5. Source : J.

Comprendre le fonctionnement de la mémoire 1.La mémoire à court terme (empan mnésique) La mémoire à court terme est la “petite” mémoire qui permet de stocker des informations temporairement. Aucune information ne peut passer directement de l’environnement extérieur à notre “boite noire” intérieure sans passer par la mémoire à court terme. La mémoire à court terme permet de garder une information quelques secondes, pas plus. On ne peut maintenir dans la mémoire à court terme que + ou – 7 éléments à la fois. C’est pour cette raison qu’on regroupe les chiffres des numéros de téléphone pour les retenir par exemple. Un empan est la quantité d’information (le nombre de chiffres par exemple) qu’un individu peut mémoriser dans un court laps de temps (en moins de 20 secondes). La mémoire à court terme est très sensible : aux distractionsà l’anxiété Ce type de mémoire est souvent affectée lorsqu’une personne présente des troubles de l’attention (TDA). 2.La mémoire de travail La mémoire de travail est constamment sollicitée. la mémoire sémantique

Les 4 piliers de l'apprentissage d'après les neurosciences D’après Stanislas Dehaene, psychologue cognitif, neuroscientifique et professeur au Collège de France, les neurosciences cognitives ont identifié au moins quatre facteurs qui déterminent la vitesse et la facilité d’apprentissage. 1. L’attention L’attention est la capacité que nous avons à nous ouvrir à la réalité : l’attention ouvre notre esprit. Audrey Akoun et Isabelle Pailleau, auteurs de La pédagogie positive, la définissent comme Le mouvement cérébral qui va nous permettre d’orienter notre action en fonction d’un objectif, d’un centre d’intérêt… Grâce à elle, nous captons, par nos cinq sens, les différentes informations en provenance soit de notre environnement, soit de notre ressenti émotionnel ou psychologique. Stanislas Dehaene ajoute que l’attention sert à sélectionner les informations, module massivement l’activité cérébrale et facilite l’apprentissage. Mais l’attention peut être sélective. Quelles conséquences pour l’enseignement ? 2. Stanislas Dehaene écrit : 3. 4.

Vos enfants seront-ils bientôt incapables d'écrire à la main ? Les causes sont multiples, mais les spécialistes sont formels : l'apprentissage de l'écriture est devenu plus difficile au fil des ans, et de plus en plus d'enfants affichent des difficultés crayon en main. "Quand j'ai débuté ma carrière, j'avais quatre ou cinq élèves qui présentaient une mauvaise tenue du crayon. Aujourd'hui, la proportion s'est inversée : j'ai quatre ou cinq élèves qui le tiennent correctement. On en est là." Ecriture trop rapide et brouillonne, ou trop lente et épuisante, lettres irrégulières ou raides, mauvaise tenue du crayon ou position du corps inappropriée… Les difficultés des enfants s'expriment de multiples manières. Sylvie de Sury regrette ainsi que la profusion d'écrans dévore le temps consacré aux jeux d'éveil, comme le coloriage, le pliage ou le découpage. Ils ont moins d'occasions d'utiliser leurs mains, car les écrans sont très présents dans beaucoup de familles. Mais les tablettes ne sont pas les seules à être mises en cause.

Neuroéducation Neuroéducation, pour quoi faire ? Je m’intéresse aux neurosciences depuis que j’ai découvert au travers des 2 premières vidéos de la playlist en bas de cette page qu’elles pouvaient m’aider à convaincre mes élèves et étudiants sur des choses qui me paraissent essentielles pour les aider à réussir dans mes cours. Comme ma détermination ne suffit pas, j’espère qu’une démonstration scientifique sera plus efficace ! Au passage, c’est agréable de voir confirmer des choses que je répète à l’envie en classe ! En pratique, ça donne quoi ? J’ai réalisé une série d’articles sur ce sujet afin de présenter toutes ces notions à mes élèves à la rentrée. Les points 7 et 8 sont sans doute plus difficiles à faire passer auprès de mon public, mais j’ai bon espoir pour les autres ! La playlist Neuroéducation Je vous conseille également le site du projet neurosup piloté par Éric Gaspar. Le cerveau interprète et fait des paris

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