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Israël, Palestine

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Charles Enderlin : “Aujourd'hui, pour le gouvernement Netanyahou, ça roule, tout va bien” Alors que la montée du terrorisme juif inquiète Israël, entretien avec le correspondant historique de France 2, qui a récemment annoncé sa retraite, après trente-quatre ans passés à couvrir un conflit qui semble sans fin. Le 17 août prochain, Charles Enderlin, chef du bureau de France 2 à Jérusalem, remet les clés à Franck Genauzeau, 37 ans. Retour sur une carrière exceptionnelle, au moment où montent les périls du fanatisme religieux qu'il n'a cessé de pointer. Trente-quatre ans de correspondance, huit livres, cinq documentaires… et le sentiment du devoir accompli ? En tout cas d'avoir réussi le travail quotidien de couverture des événements, et d'avoir donné, avec mes documentaires, des clés pour comprendre une crise qui ne trouve pas de solution.

J'ai couvert la montée du sionisme religieux, du fondamentalisme messianique, avec en parallèle celle du Hamas. Cela fait désormais partie du quotidien de la région. Rivlin appartient au Likoud. Les deux. Qu'allez-vous faire prochainement ? Gaza: comment Israël est tombé dans le piège de l'Iran, via le Hamas | Slate.fr. Les roquettes palestiniennes n’étaient pas envoyés pour tuer ou pour détruire mais pour tester la défense israélienne et la qualité de réaction du système Dôme de fer. A la demande de Téhéran. Après plus d’une semaine de conflit militaire entre le Hamas et Israël, les stratèges et les analystes de l’état-major israélien essaient de comprendre pourquoi le Hamas s’est lancée dans une aventure destructrice, vouée à l’échec, en sachant qu’il n’avait aucune chance de réussir face à une armée puissante.

Comme si, étrangement, c’étaient les militaires israéliens qui n’arrivaient pas à admettre les échecs des tirs de roquettes lancés depuis Gaza. Bien sûr le système antimissiles Dôme de fer a montré son efficacité en détruisant plus de 80% des armes volantes, mais il est difficile de croire à l’incompétence des lanceurs palestiniens quand on voit le nombre élevé de roquettes qui atterrissent sur un terrain vague. Un arsenal presque intact Jacques Benillouche Partagez cet article. « J’ai visé des cibles civiles, parfois juste pour le plaisir » Le Monde.fr | • Mis à jour le | Propos recueillis par Piotr Smolar (Jérusalem, correspondant) Témoignage. Appelons-le Arié. Disons qu’il a la vingtaine et une tête bien faite. Arié fait partie de la soixantaine de soldats israéliens qui ont accepté de témoigner auprès de l’organisation non gouvernementale Breaking the Silence au sujet de l’opération « Bordure protectrice », conduite à l’été 2014 dans la bande de Gaza.

. « Je suis tireur dans un char. Lire le décryptage : La dérive morale de l’armée israélienne à Gaza Lorsque j’ai été appelé début juillet [2014], on a été réuni dans le Golan [au nord d’Israël] . « J’étais le seul à trouver ça bizarre » J’étais le seul à trouver ça bizarre. On avait les mitrailleuses calibre 50 et les 7-62, pour les zones ouvertes ou les buissons à proximité. Je n’ai jamais vu un combattant du Hamas. . « On visait des fermes, des bâtiments » Il n’était pas permis de viser les bâtiments des Nations unies. On est entré dans la bande de Gaza le 19 juillet. ISRAËL • Fiction apocalyptique : si Nétanyahou est encore au pouvoir en 2023. A quelques jours des élections législatives israéliennes, l'écrivain et artiste Natan Zahavi imagine ce que pourrait être, dans huit ans, l'Etat hébreu encore dirigé par le Premier ministre Benyamin Nétanyahou et sa coalition.

Une fiction terrifiante. Je m’imagine dans huit ans. La dictature instaurée en Israël célèbre son quatrième anniversaire et le tout-puissant Benyamin Nétanyahou passe la couronne à son fils Yaïr. Le nombre de citoyens fuyant Israël a atteint le rythme de 2 000 par jour. Des chars écrasent des manifestants rassemblés sur la place Rabin, à Tel-Aviv, et sur la place de Sion, à Jérusalem. Ces places ont entre-temps été renommées place Sara Notre Mère, à Jérusalem et place Sara Nétanyahou, à Tel-Aviv. Le ministre de l [...] Déjà abonné ? ISRAËL-PALESTINE • Partageons Jérusalem maintenant ! Après quarante-sept ans de réunification imposée par les Israéliens à Jérusalem, la Ville sainte semble plus divisée que jamais. Pour le quotidien de la droite israélienne, il faut maintenant "faire le choix le moins catastrophique", soit partager la ville. 24 novembre 2014 | Partager : C'est peut-être difficile à admettre, mais les attentats des dernières semaines montrent bien qu'Israël ne contrôle pas vraiment la situation à Jérusalem – voire pas du tout.

Même avec l'une des meilleures armées du monde, même avec les unités spéciales de la police israélienne et même avec des services secrets qui peuvent savoir exactement à quel moment Mohammed A. sort de chez lui et prend sa voiture à Jabaliya [quartier de Jérusalem-Est], personne ne peut anticiper le fait que Mohammed B [...] Déjà abonné ? Charles Enderlin : “Un Etat palestinien n’est plus possible” La ville de Jérusalem est sous tension après l’attentat du 18 novembre 2014 contre une synagogue. Le reporter Charles Enderlin y réside depuis quarante ans. Son regard sur ce nouvel accès de violence est bien sombre. Des voitures béliers qui foncent sur les piétons, un attentat contre un rabbin fondamentaliste, un massacre dans une synagogue...

Mais aussi une colonisation incessante, des religieux messianiques qui montent sur l'Esplanade des Mosquées pour prier avec l'idée de construire un jour le troisième Temple, des débats sans fin à la Knesset pour tenter de justifier leurs agissements. C'est dans ce contexte qu'en France, le groupe parlementaire socialiste a déposé ce jeudi 22 novembre 2014 une proposition de résolution visant à reconnaître un État palestinien.

Il en a tiré un film, achevé depuis mars dernier, que France 2 serait bien inspiré de diffuser rapidement pour nous aider à comprendre les enjeux d'un terrifiant conflit. Pourquoi ce nouvel accès de violence ? Israël ne fait pas mieux que la Russie. Israël utilise les mêmes arguments retors que la Russie pour s’arroger des territoires en Cisjordanie. Or, ce que nous fustigeons en Ukraine, nous le tolérons en Palestine. Il y a six mois, après l’annexion d’une partie de l’Ukraine par Vladimir Poutine, le président américain a autorisé les sanctions contre la Russie. «Les principes fondamentaux qui régissent les relations entre les nations en Europe et dans le reste du monde doivent être défendus au XXIe siècle», a affirmé Obama. «Cela comprend le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale —le concept que les nations ne redessinent pas les frontières ni ne prennent de décisions aux dépens de leurs voisins simplement parce qu’elles sont plus grandes ou plus puissantes.»

Les Etats-Unis défendent ce principe en Ukraine et en Irak: nul n’a le droit d’utiliser la force pour s'approprier des territoires ou modifier les frontières. Il s'agit bien d'une offensive Les points communs avec la Russie de Poutine William Saletan. “Big Brother” israélien : une télé-réalité, mais pas celle de la guerre. Gaza: comment Israël est tombé dans le piège de l'Iran, via le Hamas | Slate.fr. Gaza: les manœuvres fatales d’Israël. Le gouvernement israélien n’arrive plus à réfléchir sur le long terme. Les forces terrestres israéliennes sont à Gaza. Sur le court terme et d’un point de vue purement tactique, c’est logique. De moyen à long terme et d’un point de vue stratégique, c’est une folie. La perspective à court terme est d’une clarté certaine. Le Hamas tire des roquettes sur Israël. Il n’y a aucun moyen de traiter avec le gouvernement de Gaza, puisque ses dirigeants sont justement des militants du Hamas.

Mais imaginons qu’une invasion écrase le Hamas, issue envisageable si l’armée israélienne était lâchée. Soit les Israéliens entreront à Gaza et en repartiront, laissant derrière eux une terre brûlée, terreau idéal pour les milices, notamment les islamistes dans le genre de l’EIIL qui sont bien plus dangereux que le Hamas. Israël n'a rien fait pour affaiblir le Hamas Dans les deux cas, quel est l’intérêt? Les représailles d'Israël sont disproportionnées. Lire l'article Et voilà qu’Israël remet ça. Fred Kaplan. Pourquoi les journalistes israéliens ne remettent-ils pas en question l’action dévastatrice de leur armée dans la bande de Gaza? | Slate.fr.

Les médias n'arrivent à couvrir pleinement le conflit, et le pays souffre d'une sorte de blackout médiatique. En 2008, Israël lance l’opération Plomb Durci pour mettre un terme aux tirs de roquettes du Hamas depuis Gaza: les journalistes sont alors friands de détails au sujet de l’opération militaire. Ils veulent savoir combien de militants du Hamas ont été tués, combien ont été capturés, quelles infrastructures ont été touchées, quels objectifs sont encore à atteindre, et bien d’autres choses encore.

En revanche, les conséquences de cette opération pour l’autre camp, par exemple combien de civils palestiniens ont trouvé la mort, ne les intéressent pas. La seule question qui se pose à ce moment-là n’est pas «pour quelle raison autant de Palestiniens sont tués?» De très bons interviewers, sauf pour la guerre J’ai connu et admiré de nombreux journalistes israéliens au cours des deux décennies pendant lesquelles j’ai couvert ce conflit: leur professionnalisme n’est plus à démontrer. Le controversé « protocole Hannibal » de l'armée israélienne.