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Arrêtés anti-burkini

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France’s ‘Burkini’ Bans Are About More Than Religion or Clothing. While this battle over identity is rising now in the wake of terrorist attacks, it has been raging in one form or another in French society for decades, Professor Peterson said. What seems to be a struggle over the narrow issue of Islamic dress is really about what it means to be French.

During France’s colonial era, when it controlled vast Muslim regions, the veil became a “hypercharged symbol,” Professor Peterson said. Veiling was treated as a symbol of Muslims’ backwardness, and Frenchwomen’s more flexible standards of dress were seen as a sign of French cultural superiority, views that helped to justify colonialism. Colonialism set France up for the identity crisis it is experiencing today by ingraining a sense of French national identity as distinct from and superior to Muslim identities — and, at the same time, holding out the promise of opportunity to colonized Muslims, who began migrating in large numbers to France. Photo Continue reading the main story. Burkini : Il faut combattre le prosélytisme extrémiste et le sexisme. Le burkini n’est pas une question religieuse, mais politique.

Le Conseil d’Etat aurait dû valider les arrêtés en vertu de la légitime limitation du droit à la liberté d’expression, selon la sociologue Nathalie Heinich. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Nathalie Heinich (Sociologue) Nathalie Heinich, sociologue Mon collègue sociologue Michel Wieviorka a publié le 26 août, sur le site Theconversation.fr, une tribune intitulée « Panique morale autour du burkini ». « Panique morale » : voilà qui nous ramène aux années 1970 et à la lutte pour les libertés contre les tenants de ce qu’on nommait l’« ordre ­moral ». Dans la culture de gauche – déchirée, depuis les premiers débats sur le voile islamique, par les tensions entre antiracisme et féminisme –, une telle façon de poser le débat revient à l’enterrer : les partisans d’une interdiction du « burkini » seraient à la fois irrationnels et moralisateurs. Double peine. Le refoulé obscurantiste. « Burkini » : Manuel Valls désavoue Najat Vallaud-Belkacem. S’exprimant sur BFM TV et RMC au sujet des arrêtés anti-burkini pris dans au moins 30 communes littorales françaises depuis le début de l’été, interdisant le port de ce vêtement de bain cachant le corps et les cheveux, le premier ministre, Manuel Valls, a estimé jeudi 25 août que les arrêtés municipaux anti-burkini n’étaient pas « une dérive ». « Ces arrêtés ne sont pas une dérive.

C’est une mauvaise interprétation des choses. Ces arrêtés ont été pris au nom même de l’ordre public », a affirmé le premier ministre. Saisi par la Ligue des droits de l’homme, le Conseil d’Etat doit se prononcer jeudi sur la légalité des arrêtés anti-burkini. Lire aussi : Arrêté « anti-burkini » : le Conseil d’Etat se prononcera vendredi sur le pouvoir des maires Mme Vallaud-Belkacem a expliqué que ces arrêtés « libéraient la parole raciste ». « Rien n’établit de lien entre terrorisme, Daech, et tenue d’une femme sur une plage ( . . . ) « La France est un pays différent » La « laïcité des plages »

Les arrêtés anti-burkini pris en France favorisent la « stigmatisation » des musulmans, selon l’ONU. Le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme estime que l’interdiction de cette tenue « tend à alimenter l’intolérance religieuse ». Le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme a salué, mardi 30 août, la décision prise par la justice française de mettre un coup d’arrêt à l’interdiction du burkini, estimant que les arrêtés pris contre cette tenue vestimentaire alimentaient la « stigmatisation » des musulmans. « Ces décrets n’améliorent pas la situation sécuritaire ; ils tendent au contraire à alimenter l’intolérance religieuse et la stigmatisation des personnes de confession musulmane en France, en particulier les femmes », a fait savoir le bureau de Haut-Commissaire dans un communiqué. « Les codes vestimentaires, tels que les décrets anti-burkini, affectent de manière disproportionnée les femmes et les filles et sapent leur autonomie en niant leur aptitude à prendre des décisions indépendantes sur leur manière de se vêtir », a-t-il encore jugé.

Restriction des libertés. Ces villes qui ont pris des arrêtés anti-burkini. Burkini : une victoire de l’Etat de droit. « Editorial » – La décision du Conseil d’Etat, qui a fait triompher les libertés fondamentales, fournit une occasion salutaire de mettre un terme à une polémique trop souvent exploitée avec des arrière-pensées électorales. Editorial. Au bout du compte, et comme il se doit en démocratie, c’est la force du droit qui l’a emporté. Au terme de plusieurs semaines d’une controverse envahissante qui a parfois frisé l’hystérie, le Conseil d’Etat a rendu, vendredi 26 août, une décision qui, par sa sagesse et son argumentation juridique, replace la sulfureuse affaire du « burkini » dans l’espace qu’elle n’aurait jamais dû quitter : celui du droit.

Lire aussi : « Burkini » : le Conseil d’Etat s’en est tenu à la loi C’est le droit qui régit l’exercice de la liberté et de la laïcité. Comble de l’absurdité Le Conseil d’Etat a ainsi rappelé les principes qui fondent la laïcité. Trop souvent, depuis la tragédie de Nice, les Français ont fait preuve de plus de dignité et de responsabilité que leurs élus.