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Culture du viol

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Les hommes sont-ils tous des violeurs ? Les féministes sont très souvent accusées de dire que tout homme est un violeur.

Les hommes sont-ils tous des violeurs ?

Je suis toujours surprise de l'énergie à véhiculer des rumeurs autour des féministes, rumeurs que nous passons un temps assez considérable à démentir. Ce temps ne peut être consacré à une lutte active et c'est assez ironique lorsqu'on se rappelle que beaucoup de gens nous disent qu'on ne s'occupe pas "des vrais problèmes". Si vous cessiez peut-être d'inventer des rumeurs et des ragots, on perdrait un peu moins de temps. Mais bref. Comme j'ai constaté que cette idée se répand de plus en plus, essayons une bonne fois pour toutes d'y répondre pour enfin passer à autre chose.

Dés leur petite enfance, leurs parents, leurs amis, l'école, la télévision, les productions culturelles diverses et variées indiquent aux femmes qu'il faut "faire attention". 5 Things More Likely To Happen To You Than Being Falsely Accused Of Rape. Mythes sur les viols. Partie 1: Quels sont ces mythes ? Qui y adhère ? Partie 2 : les conséquences pour la victime Partie 3 : Les mythes sur le viol restreignent la liberté des femmesPartie 4 : Conséquences sur la propension au violPartie 5 : Les mythes sur le viol dans les médias Contrairement à la légende, la plupart des viols ne sont pas commis par un étranger dans une petite ruelle sombre « Evitez de vous habiller comme des salopes si vous ne voulez pas vous faire agresser » Michael Sanguinetti, policier canadien « Un viol, c’est avec un couteau ou un pistolet » Ivan Levaï, grand journaliste «Tant qu’un homme n’est pas muni d’une arme, d’un couteau ou d’un revolver, une femme peut toujours se défendre » Catherine Millet, intellectuelle française Les Slutwalks sont nées en réaction aux propos de Sanguinetti Ces idées reçues (appelées « rape myths » ou « mythes sur le viol ») et leurs conséquences ont été étudiées par les sociologues et psychologues sociaux.

Mythes sur les viols. Partie 1: Quels sont ces mythes ? Qui y adhère ?

Qu’est ce qu’un viol ? Dans plus de 75% des cas, la victime connaissait son agresseur5. Erratum 1. 3. 4. Les victimes coupables, ou Yaka et Yakapa au dur pays de la réalité. Après un petit résumé des croyances sur le viol, j’aimerais me pencher sur un aspect particulier de ces croyances, qui est très présent dans les discours aussitôt qu’on parle de viol.

Les victimes coupables, ou Yaka et Yakapa au dur pays de la réalité

Il s’agit de la responsabilité des victimes. Mais pourquoi cette responsabilité? Comment s’exprime-t-elle dans les discours? Que font les victimes qu’il ne faudrait pas faire? Débuts de réponses. 1/ La responsabilité des victimes, ou comment ne pas se faire violer Commençons par noter cette subtilité grammaticale : on dit plutôt « elle a été cambriolée » ou « elle a été assassinée ». C’est subtil, me direz-vous. Représentation du viol de Lucrèce par Tarquien. Florilège: « Honnêtement je trouve ce sujet assez réac, dans le sens où je suis une fille, et je ne me suis jamais laissé faire par un mec qui a pu aller trop loin avec moi (j’entend par là les mains au cul dans les transport en commun, les commentaires sur ma personne, etc), et j’ai toujours réussi à me faire respecter.

No comment. Que c'est drôle. Tu seras violée ma fille. 8 mars ; journée internationale des droits des femmes.

Tu seras violée ma fille

Fleurissent les communiqués de presse débiles pour nous honorer, nous la femme, et les réflexions de type "trop débile cette journée, c'est tous les jours les droits de femmes" (sorties de la bouche de celles et ceux qui n'en parlent évidemment jamais). Quand on naît avec un vagin, très vite on t'explique comment les choses vont se passer. Si tu sors tard/avec ces mecs/en boite, il va t'arriver "quelque chose". Les cultures enclines au viol et les cultures sans viol. Les études interculturelles. Partie 2 : le cas de la culture occidentale Partie 3 : Alcool, fêtes & viol – les fraternités étudiantes aux États-Unis Je vais commencer une petite série sur les cultures enclines au viol.

Les cultures enclines au viol et les cultures sans viol. Les études interculturelles

Les cultures enclines au viol et les cultures sans viol. Le cas de la culture occidentale. Partie 1 : les études interculturelles Partie 3 : Alcool, fêtes & viol – les fraternités étudiantes aux États-Unis J’ai commencé une petite série d’articles sur les cultures enclines au viol.

Les cultures enclines au viol et les cultures sans viol. Le cas de la culture occidentale

Après vous avoir présenté le concept de cultures enclines au viol (à comparer aux cultures sans viol) , je vais discuter maintenant du cas des cultures occidentales. L’enlèvement des Sabines, par Francisco Pradilla Selon plusieurs autrices1,2, la culture euro-américaine est une culture prônant le viol. Les cultures enclines au viol et les cultures sans viol. Le cas de certains lieux hautement propices au viol : les fraternités. Partie 1 : les études interculturelles Partie 2 : le cas de la culture occidentale Dans les articles précédents, nous nous sommes intéressées aux cultures sans viol et aux cultures enclines au viol, comme la culture occidentale.

Les cultures enclines au viol et les cultures sans viol. Le cas de certains lieux hautement propices au viol : les fraternités

Dans cette partie, nous nous intéresserons à des micro-cultures, et en particulier à celles des fraternités étudiantes des Etats-Unis, que plusieurs universitaires, dont Peggy Reeves Sanday, ont étudiées, et qui se sont révélées être parfois très enclines au viol. Les fraternités et les sororités sont des organisations sociales pour les étudiants, essentiellement de premier cycle, et qu’on retrouve principalement en Amérique du Nord, notamment aux États-Unis. Elles portent très généralement comme nom un ensemble de lettres grecques (par exemple : Alpha Delta Phi).