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Brésil

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Au Brésil, la démission de Sergio Moro ébranle le pouvoir. Une pandémie mondiale, doublée d’une crise économique : tout cela n’était pas suffisant pour Jair Bolsonaro.

Au Brésil, la démission de Sergio Moro ébranle le pouvoir

Depuis vendredi 24 avril, avec la démission brutale du très populaire ministre de la justice, Sergio Moro, le Brésil est également plongé dans une grave crise politique, aux conséquences potentiellement explosives. Tout a commencé jeudi. Brésil : selon « The Intercept », l’enquête anticorruption sur Lula visait à empêcher son retour au pouvoir. Comment Jair Bolsonaro est devenu président du Brésil.

"C'est un projet fasciste" : ce que contient le programme de Jair Bolsonaro, le nouveau président du Brésil. Brésil, Dieu a voté ! Silas Malafaia est l’un des pasteurs évangéliques les plus influents du Brésil.

Brésil, Dieu a voté !

Ses prêches racistes, homophobes et pro-armes passionnent les foules. Et il se vante d’avoir porté Jair Bolsonaro au pouvoir. Tout comme João Victor : à 10 ans à peine, cet "enfant-prêcheur", qui hurle ses louanges à la gloire de Dieu et inonde les réseaux sociaux, a lui aussi appelé à voter Bolsonaro. La victoire de Jair Bolsonaro est aussi celle des évangéliques, ces protestants ultra-conservateurs qui représentent aujourd’hui un tiers de la population brésilienne. Ce sont des dizaines de millions de fidèles et leurs pasteurs qui ont voté en masse pour le nouveau président. Victoire de Bolsonaro au Brésil : félicitations sans réserve des dirigeants latino-américains. La victoire du candidat d’extrême droite inquiète en même temps les secteurs progressistes et ONG de défense des droits humains du continent.

Victoire de Bolsonaro au Brésil : félicitations sans réserve des dirigeants latino-américains

LE MONDE | 30.10.2018 à 10h57 • Mis à jour le 30.10.2018 à 15h58 | Par Christine Legrand (Buenos Aires, correspondante) et Marie Delcas (Bogota, correspondante) Le Brésil entre démocratie et dictature : une histoire mouvementée. FOCUS - Le plus grand pays d'Amérique du Sud n'a connu son premier régime démocratique qu'en 1945, avant de devenir une dictature militaire de 1964 à 1985 soutenue, en pleine Guerre froide, par Washington, et dont Jair Bolsonaro, favori de l'élection présidentielle, apparaît nostalgique. «L'erreur de la dictature a été de torturer sans tuer.» L'affirmation est l'une des déclarations polémiques les plus connues de Jair Bolsonaro, ancien capitaine de l'armée brésilienne et favori de l'élection présidentielle, dont le second tour se déroule ce dimanche 28 octobre. Une sentence derrière laquelle point la nostalgie du candidat d'extrême droite autant qu'une idée largement répandue au Brésil selon laquelle la dictature militaire (1964-1985) a été moins violente que dans d'autres pays du continent sud-américain.

Présidentielle au Brésil : les cinq raisons du succès de Jair Bolsonaro, le candidat d'extrême droite favori du second tour. Exaspérations des Brésiliens, crises multiples, multiplication des fausses nouvelles...

Présidentielle au Brésil : les cinq raisons du succès de Jair Bolsonaro, le candidat d'extrême droite favori du second tour

Franceinfo vous détaille comment cet ancien militaire a réussi à devenir incontournable. Les sondages du second tour ne se sont pas trompés. Jair Bolsonaro, candidat de l'extrême droite, a remporté le second tour de la présidentielle, organisé dimanche 28 octobre au Brésil. Surnommé "le mythe" par ses partisans, il obtient environ 56% des voix, largement devant son rival Fernando Haddad, candidat du Parti des travailleurs. >> Qui est Jair Bolsonaro, le nouveau président du Brésil ?

Ancien capitaine de l'armée brésilienne, il affiche ouvertement sa nostalgie pour la dictature militaire (1964-1985) et s'est fait connaître pour ses multiples dérapages sexistes, racistes et homophobes. >> Ce que contient le programme de Jair Bolsonaro 1Des crises institutionnelles qui s'enchaînent Après avoir quitté le pouvoir avec un taux de popularité record, l'ex-président Lula est aujourd'hui emprisonné pour corruption. L'ancien président brésilien Lula à quelques heures de la prison. Condamné à douze ans et un mois de prison pour corruption, l’icône de la gauche brésilienne, a jusqu’à vendredi après-midi pour se présenter à la police.

L'ancien président brésilien Lula à quelques heures de la prison

Le Monde.fr avec Reuters | • Mis à jour le | Par Claire Gatinois (Sao Paulo, correspondante) Fidèle à sa réputation de « shérif » de l’anti-corruption, le juge Sergio Moro, n’a pas attendu pour dégainer. Peu après 18 heures, jeudi 5 avril, soit moins de 24 heures après que la Cour suprême eut refusé l’habeas corpus de Luiz Inacio Lula da Silva, le magistrat en charge de l’opération « Lava-Jato » (lavage express) réclamait l’exécution immédiate de la peine de l’ancien président brésilien condamné en janvier à 12 ans et un mois de prison. L’ex-syndicaliste, figure iconique de la gauche, a jusqu’à vendredi 17 heures, heure de Brasilia, (22 heures GMT) pour se livrer à la police. Lula : l'interminable chute de l'icône de la gauche brésilienne. L'ex-présidente sud-coréenne Park Geun-hye condamnée à 24 ans de prison En savoir plus Trump relance la guerre commerciale entre Washington et Pékin En savoir plus "See my Raqqa", plongée dans la ville d’avant l’EI En savoir plus Le Grand Palais à Paris accueille les robots artistes En savoir plus L’ombre de Cambridge Analytica plane sur une centaine d'élections En savoir plus Une conférence des donateurs pour le Liban s'ouvre à Paris En savoir plus Ioulia Skripal s'exprime pour la première fois depuis son empoisonnement En savoir plus Ligue Europa : l'OM s'incline sur la pelouse du RB Leipzig En savoir plus Caravane au Mexique : ces migrants qui effrayent tant Donald Trump En savoir plus La justice allemande demande la libération de Carles Puigdemont En savoir plus Trente jihadistes tués lors d'une opération franco-malienne En savoir plus.

Lula : l'interminable chute de l'icône de la gauche brésilienne

Brésil : destituer Dilma Rousseff, au nom de quoi ? ABrasilia, jeudi, Dilma Rousseff (Parti des travailleurs) est encore présidente de la République.

Brésil : destituer Dilma Rousseff, au nom de quoi ?

L'ancienne résistante torturée sous la dictature se tient aux côtés d'Adolfo Pérez Esquivel, défenseur argentin des droits de l'homme, pri x Nobel de la paix de 1980. Tous deux dénoncent « le coup d'État institutionnel qui se trame au Brésil. » « Golpe » en portugais. Le mot fait écho dans la jeune démocratie où la fin du régime militaire date de 1985. Dilma Rousseff se défend contre une procédure de destitution votée par le Parlement et actuellement discutée au Sénat. Armelle Enders, maître de conférences à Paris-Sorbonne, le souligne. « Elle a été élue il y a moins de deux ans avec 54 millions de voix. Pour la soutenir, les syndicats, le Mouvement des sans terre et les militants du Parti des travailleurs battent le pavé.

La diabolisation du PT Aujourd'hui, près de 70 % des Brésiliens se déclarent en faveur de la destitution. « L'impopularité de Dilma Rousseff est incontestable.