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Alliance AUKUS

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Le 16 septembre 2021, l’Australie, le Royaume-Uni et les États-Unis ont annoncé la formation d’AUKUS (Australie, Uk et USA), une nouvelle alliance militaire.


Première conséquence de cette alliance: l’annulation du contrat gigantesque passé entre la France et l’Australie de l’achat de douze sous-marins français pour la somme de 56 milliards d’euros. AUKUS. AUKUS (acronyme de l'anglais Australia, United Kingdom et United States) est une alliance militaire tripartite formée par l'Australie, les États-Unis et le Royaume-Uni. Rendue publique le 15 septembre 2021, elle vise à contrer l'expansionnisme chinois dans l'Indo-Pacifique[1]. Cette alliance succède à ANZUS, tout en excluant la Nouvelle-Zélande qui refuse l'accès de navires nucléaires à ses eaux[2],[3],[4] en vertu d'une politique de zone dénucléarisée mise en vigueur en 1984[5]. Description[modifier | modifier le code] À l'issue de dix-huit mois de pourparlers secrets[6], le pacte AUKUS a été dévoilé lors d'une visioconférence[7] retransmise de la Maison-Blanche entre ses trois tenants : Joe Biden, Scott Morrison et Boris Johnson le 15 septembre 2021.

La presse avait été convoquée sur le thème d'un briefing sur le « Background sur une initiative de sécurité nationale »[8]. Réactions[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code] La Corée du Sud veut se doter de sous-marins nucléaires. La France n'est pas la bien venue dans l'alliance Aukus. Bien sûr, tous les observateurs auront constaté que ce camouflet illustre la faiblesse stratégique de l'état français, qui persiste à vouloir jouer dans la cour des grandes puissances sans en avoir les moyens. Mais le Royaume uni est désormais une puissance comparable, même si sa base de Diego Garcia dans l'océan indien joue un rôle stratégique de premier plan.

Le refus d'inviter la France dans la nouvelle alliance, malgré sa présence dans la région, est un choix délibéré qui ne peut s'expliquer uniquement par une question de gros sous. Les partenaires de l'Aukus ont souhaité ne pas s'encombrer d'un allié problématique dans la région. Les raisons de ce choix méritent d'être soulignées. Il y a en a deux principales. La première s'appelle Mururoa. La France a été la dernière puissance à réaliser des expériences nucléaires à ciel ouvert dans le Pacifique, malgré l'opposition de tous les états riverains. L'histoire se retourne. L’Australie acquiert douze hélicoptères d’attaque et un avion de guerre auprès des Etats-Unis. L’entente Washington-Canberra est décidément au beau fixe. Le gouvernement américain a décidé de vendre à l’Australie douze hélicoptères d’attaque et un avion de guerre pour plus d’un milliard de dollars, a annoncé, vendredi 8 octobre, le département d’Etat.

L’Australie, qui vient de sceller un partenariat stratégique avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni, Aukus (acronyme de l’anglais Australia, United Kingdom et United States), pour contrer les ambitions territoriales de la Chine, avait demandé d’acquérir douze hélicoptères MH-60R et leur équipement, d’une valeur évaluée à 985 millions de dollars (850 millions d’euros environ). Article réservé à nos abonnés Lire aussi « L’Australie inscrit la modernisation de sa flotte de sous-marins dans une alliance diplomatico-militaire plus protectrice que celle avec la France » Article réservé à nos abonnés Lire aussi Crise des sous-marins : « Le secret qui a entouré l’accord Aukus n’est pas une surprise » Le Monde avec AFP.

Les coups bas des USA - La Loupe | Podcast on Spotify. Défense : l’Australie découvre les déchets nucléaires cachés dans le pacte d’Aukus. Les Australiens payeront le prix fort pour Aukus, le pacte de sécurité que leur gouvernement a signé avec les États-Unis et le Royaume-Uni, en 2021. Des documents du ministère de la Défense, examinés par une enquête parlementaire cette première semaine d’avril 2024, prévoient que les huit sous-marins à propulsion nucléaire de l’accord soient démontés sur leur sol. Un lieu de stockage à trouver Autrement dit, l’Australie devra gérer les déchets nucléaires de haute activité en contrepartie du savoir technologique fourni par les grands frères américains et britanniques. Physiquement, les moteurs nucléaires ne représentent pas un gros volume - l’équivalent d’une voiture chacun tout de même - mais il faudra stocker ce vieux combustible usé pendant 100 000 ans, dans un lieu sûr, encore à déterminer.

Lire aussi. Les États-Unis et l’Australie intensifient leur coopération militaire Ces révélations font des mécontents. Toutefois, les temps changent. Les promesses de Boris Johnson Lire aussi. Sous-marins : plus de 360 milliards de dollars de coût... l'Australie dans l'impasse après avoir rompu le "contrat du siècle" avec la France. L'essentiel En 2021, l'Australie avait annoncé la rupture de son contrat avec de fourniture de sous-marins avec la France, préférant s'allier aux États-Unis et au Royaume-Uni.

Problème : depuis, le coût de production a grimpé en flèche, au grand dam des autorités australiennes. "Un coup dans le dos". C'est avec ces mots qu'à l'époque, en septembre 2021, Jean-Yves Le Drian – alors ministre des Affaires Étrangères – avait réagi à la rupture du "contrat du siècle". L'Australie avait sollicité la firme française Naval Group pour la fabrication de 12 sous-marins à propulsion conventionnelle – dérivés du Barracuda – pour un contrat de près de 90 milliards de dollars australiens (soit 56 milliards d'euros)... avant de se rétracter au dernier moment, optant pour les sous-marins à propulsion nucléaire promis par les États-Unis et la Grande-Bretagne (l'alliance Aukus, ndlr). De quoi provoquer une crise diplomatique d'ampleur entre Canberra, Paris et Washington.

Sous-marins nucléaires : pour l'Australie, les difficultés se multiplient | La Presse de la Manche. Voir mon actu Et d’un coup, après avoir fait ses choux gras pendant plusieurs années sur le programme français pacté avec Naval Group avant la rupture, la presse australienne s’interroge désormais sur les conséquences du choix de Canberra de s’allier avec les États-Unis et le Royaume-Uni. Voilà que, désormais, entre les coûts induits et non induits, la somme rondelette de 350 milliards de dollars est évoquée pour Canberra sur le long terme… Fantaisiste ou non, l’évocation d’un tel montant supposé rappelle surtout comme le projet part de loin.

Dans un récent article, nourri par plusieurs rapports américains et britanniques, le site Strategic Analysis Australia évoque même le risque d’une impasse industrielle. Un plan en trois points Le programme d’équipement de la marine australienne devrait en fait se dérouler en trois phases. Celles-ci ont commencé avec l’US Navy sur les procédures de maintenance d’un sous-marin d’attaque du côté de Pearl Harbor. Les yeux plus gros que le ventre ?

Annulation du Contrat des Sous-Marins de Naval Group pour l'Australie

Crise des sous-marins : l'Australie ne construira finalement que la moitié des navires, et achètera les autres aux Etats-Unis - Geo.fr. L'affaire des sous-marins avait jeté un froid dans les relations entre Paris, Canberra et Washington. Mais le deal conclu entre l'Australie et les États-Unis, qui prévoit la construction de huit sous-marins nucléaires d'attaque de technologie américaine, a du plomb dans l'aile. ⋙ Vaste mission de sauvetage pour le Titan, le sous-marin disparu alors qu'il cherchait le Titanic Des sous-marins américains de remplacement Les sous-marins à propulsion nucléaire d'attaque ne sont pas capables de lancer des ogives nucléaires : ces derniers sont appelés sous-marins lanceurs d'engins. Le terme propulsion nucléaire désigne en fait des sous-marins qui peuvent rester immergés pendant des mois (là où les sous-marins classiques doivent remonter à la surface régulièrement), sans avoir besoin d'être rechargés pendant leur période d'activité.

Leur mode de propulsion leur permet également de maintenir des vitesses importantes une fois immergés, à l'inverse des sous-marins classiques. Sur le même thème : Le programme de sous-marins AUKUS prend la forme d’un marché de dupes pour l’Australie – Meta-Defense.fr.

Contre la Chine, Biden lance un projet spectaculaire de sous-marins. Vous ne pouvez pas visionner ce contenu car : Vous avez refusé les cookies associés aux contenus issus de tiers en vous abonnant. Vous ne pourrez donc pas lire nos vidéos qui ont besoin de cookies tiers pour fonctionner. Vous utilisez un bloqueur de publicité. Nous vous conseillons de le désactiver afin d’accéder à nos vidéos. Si vous n'êtes dans aucun de ces deux cas, contactez-nous à aide@huffingtonpost.fr. INTERNATIONAL - Une coopération « sans précédent » annoncée sous un soleil californien radieux.

. « Nous nous mettons dans la meilleure position qui soit pour faire face ensemble aux défis d’aujourd’hui et de demain », a dit le président américain, ses lunettes de soleil favorites sur le nez, depuis une base navale de San Diego. La suite après cette publicité Sous-marins à propulsion nucléaire Selon le gouvernement australien, ce projet pluridécennal, qui coûtera près de 40 milliards de dollars sur les dix premières années, générera environ 20 000 emplois. «Aukus vise uniquement à être en position de force face à la Chine»

Publié le : 13/03/2023 - 05:55 Les trois pays membres de l'alliance Aukus (États-Unis, Royaume-Uni et Australie) se réunissent, ce lundi 13 mars, aux États-Unis pour un sommet qui abordera le dossier des sous-marins nucléaires attendus par l'Australie. Il faut dire qu’avec ce partenariat tripartite destiné à contrer l’influence de la Chine dans la zone Indo-Pacifique, la France voyait s’envoler un contrat d’armement de plusieurs milliards d’euros avec Canberra pour l’achat d’une douzaine de sous-marins. De notre correspondant à Miami, Le sommet sera présidé par Joe Biden à San Diego (Californie) et, après dix-huit mois de négociations, l’Australie devrait officialiser l’achat de cinq à huit sous-marins américains à propulsion nucléaire. Mais aujourd’hui, le froid diplomatique entre Paris et Washington semble oublié.

Outre-Atlantique, de nombreux analystes jugent aujourd’hui que la réaction française a sans doute été excessive. Crise des sous-marins australiens : la France pourrait finalement vendre des engins à Canberra. Publié le 15/09/2022 21:23 Mis à jour le 15/09/2022 22:05 Article rédigé par Il y a un an, l'Australie annulait l'achat de 12 sous-marins conventionnels français, préférant s'équiper de sous-marins à propulsion nucléaire chez les Américains.

Un an plus tard, ils ne peuvent pas fournir et Paris a peut-être une carte à jouer. Dans le psychodrame des sous-marins australiens, Paris tient peut-être sa revanche. Il y a un an, l'Australie avait annulé brutalement le contrat du siècle : la livraison de 12 sous-marins français pour 36 milliards d'euros. L'Australie avait préféré une alliance anglo-américaine. Problème : l'Australie n'aura jamais ses sous-marins à temps. Selon la presse australienne, Emmanuel Macron a proposé de vendre quatre sous-marins à propulsion conventionnelle construits en France, en attendant que les Américains puissent honorer leur contrat. Partager : Crise des sous-marins : pourquoi les Australiens pourraient ne jamais recevoir les engins américains ? D’afficher de la publicité personnalisée en fonction de votre navigation et de votre profil,de personnaliser l’affichage de nos produits, services et contenus en fonction de ceux que vous avez précédemment consultés,de mesurer l’audience de notre service,de vous permettre de partager du contenu sur les réseaux sociaux.

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L’année dernière, le premier ministre australien, Scott Morrison, avait dénoncé un contrat avec le groupe français Naval Group pour l’acquisition de sous-marins à propulsion classique (diesel), optant pour des alternatives à propulsion nucléaire dans le cadre d’un accord de sécurité historique avec Washington et Londres. Lire aussi Article réservé à nos abonnés Pour l’Australie, le casse-tête des sous-marins à propulsion nucléaire Lire aussi Article réservé à nos abonnés L’Australie torpille le « contrat du siècle » pour la livraison de sous-marins français M. Le Monde avec AFP. ENQUÊTE. Crise des sous-marins australiens : les coulisses d'un fiasco. "C’est un coup dans le dos", enrage Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères, le 16 septembre 2021. La France vient d’apprendre que le contrat qu’elle a passé avec l’Australie en 2016 pour la commande de 12 sous-marins, est rompu dans le cadre d'un nouveau pacte baptisé Aukus, réunissant Canberra, Washington et Londres.

La perte de ce marché estimé à 56 milliards d'euros fait l'effet d'une bombe. Le gouvernement français et l'industriel Naval Group spécialisé dans la défense maritime dénoncent une trahison. Entre la France et l'Australie, l'histoire avait pourtant bien commencé. En 2015, Canberra lance un appel d'offres pour renouveler sa flotte de sous-marins à propulsion diesel-électrique vieillissants.

À ce moment-là, il n'est pas question de propulsion nucléaire, pour plusieurs raisons. Comble de l’histoire : lorsque le groupe français signe le contrat avec l'Australie, il marche alors main dans la main avec les États-Unis. Début 2020, nouvelle alerte. L’Australie envisagerait de commander de nouveaux sous-marins conventionnels Collins comme « solution d’attente » Crise des sous-marins : « Ce que Joe Biden a offert à la France avec ses excuses, c’est une sortie avec les honneurs » On avait laissé des relations entre les Etats-Unis et la France à une période glaciaire à la suite de la crise des sous-marins, lorsque l’Australie avait résilié « le contrat du siècle » initialement prévu avec des navires français pour passer commande auprès des Américains.

Une trahison de la part de Canberra mais surtout de Washington qui avait laissé un goût d’amertume auprès de Paris, la France rappelant même ses ambassadeurs situés aux Etats-Unis, une grande première dans l’histoire diplomatique entre les deux nations. Le G20 ce samedi a été l’occasion de réchauffer un peu la diplomatie américano-française. Joe Biden a notamment reconnu que les Etats-Unis s’étaient montrés « maladroits » à l’égard de la France, et présentant pour la première fois des regrets.

De quoi relancer l’amitié entre Paris et Washington ? Pour Alexis Pichard, chercheur en civilisation américaine, la détente était en réalité déjà bien entamée. Il ne faut pas se leurrer, la crise était finie depuis longtemps. Alliance AUKUS, sous-marins australiens : que doit faire la France ? - UPR. 19 septembre 2021Actualité, Allocutions, Brexit, Chine, Défense, Diplomatie, Dossiers de fond, France, Géopolitique, Monde, Royaume-Uni, Scandales politiques et judiciaires. « Derrière l’activité diplomatique déclenchée par la crise de l’Aukus se dessine peut-être un tournant transatlantique majeur »

PODCAST. Avant même l'affaire des sous-marins, les coups bas des USA. NH90 : le nouveau coup de poignard de l'Australie à la France.