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Paris Loisirs

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Sans titre. Le moulin de la Galette qui donne son titre à ces deux toiles se situait sur la butte Montmartre (annexée à Paris en 1860), à côté du moulin qui existe encore aujourd’hui et auquel il doit son nom.

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De nombreux moulins à vent rythmaient la vie sur la Butte depuis le Moyen Age. Sorte de grand hangar, le moulin de la Galette était une de ces nombreuses guinguettes, qui prennent leur essor à mesure que se développent l'industrie du spectacle et l'ère des loisirs, et où l’on pouvait danser le dimanche, à partir de 15 heures et ce jusqu’à la nuit, en mangeant des galettes. L’ambiance joyeuse de liberté et de plaisir attirait alors la bohème et les artistes qui y trouvaient des modèles non professionnels, le menu peuple qui aimait s’y divertir, mais aussi des bourgeois venus s’encanailler.

Les deux toiles de Renoir et Van Dongen ont été peintes à trente ans d’intervalle, et l’ambiance est très différente de l’une à l’autre. Sans titre. Contexte historique Au XIXe siècle, la fréquentation des cabarets et des théâtres est un aspect fort important de la culture urbaine, populaire ou petite-bourgeoise.

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Le dôme central à l'exposition universelle de 1889. Contexte historique L’Exposition universelle internationale de 1889 à Paris La quatrième Exposition universelle organisée en France célébra le centenaire de la Révolution française. 1889 fut une année décisive, selon l’expression de Maurice Agulhon, pour une France républicaine qui retrouvait sa place parmi les grandes puissances.

Le dôme central à l'exposition universelle de 1889

Cette manifestation peut être considérée comme une campagne massive du gouvernement et de la Ville de Paris pour l’exaltation des valeurs républicaines. Avant de devenir « conservatrice », la nouvelle république montra le résultat de ses années fondatrices : ayant bâti un empire colonial conséquent, elle a fait oublier l’invasion prussienne et la Commune, a surmonté une crise économique profonde et se montre toujours capable d’offrir au monde les fruits de ses multiples talents artistiques.L’architecture, placée sous la direction technique de Jean-Charles Alphand, fut le moyen d’illustrer ce discours officiel.

Analyse des images. Sans titre. Contexte historique Le théâtre au cœur de la vie parisienne Depuis la monarchie de Juillet, les « grands boulevards » sont le centre de la vie parisienne.

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Cet ensemble de voies qui va de la place de la Madeleine (dont l’église accueille les mariages mondains et les « grands » enterrements) à la place de la Bastille, aux confins du Paris populaire, est le lieu de flânerie par excellence, l’endroit où il faut être vu pour tenir son rang de « vrai » Parisien. Seule une fréquentation assidue du Boulevard permet de savoir ce qui est à la mode et ce qui ne l’est plus. Les salles de théâtre y sont nombreuses, l’art dramatique étant le loisir préféré des Parisiens qui, à la Belle Époque, se pressent aux pièces de Dumas fils et de Sardou ou, pour une petite élite intellectuelle et mondaine, assistent aux spectacles plus audacieux des théâtres d’avant-garde.

Analyse des images Un coin du Boulevard Interprétation Histoire d’un théâtre Bibliographie Pour citer cet article. Sans titre. La bière pétille au XIXe siècle La consommation de bière se développe sensiblement en France au XIXe siècle, débordant ses domaines initiaux, le Nord et l’Alsace : moins de 10 litres par habitant et par an dans les années 1830, plus de 23 litres dans les années 1880.

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La révolution industrielle lance sur le marché des produits de meilleure qualité (pasteurisation) et surtout de pétillement plus constant. Les brasseries-estaminets, qui fabriquent et débitent cette boisson, se multiplient dans chaque ville du pays, attirant une clientèle petite-bourgeoise avide de sensations nouvelles. Paris en particulier en concentre plusieurs centaines, notamment après les expositions universelles du Second Empire, avec les fameuses et coquines « brasseries à femmes » et autres « cafés-concerts ». Sans titre. Le café au cœur de la société Durant tout le XIXe siècle, le café, sous des appellations très diverses (cabaret, marchand de vin, mastroquet), draine toutes les catégories sociales, tous les corps de métier.

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Sans titre. Contexte historique Représenter la guinguette après l’impressionnisme À partir de la fin du second Empire, la fréquentation des guinguettes relève d’un véritable art de vivre.

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Très ancré dans les pratiques et dans l’imaginaire, ce genre de lieu devient un symbole culturel tel qu’il s’impose comme un motif artistique à part entière en littérature (Maupassant avec Une partie de campagne en 1881) et en peinture, notamment pour l’école impressionniste qui en fait l’un de ses thèmes caractéristiques et privilégiés (Le Bal du Moulin de la Galette de Renoir en 1876 par exemple).

La représentation de ces établissements et de ceux qui s’y détendent offre alors un choix assez nouveau de sujets « quotidiens » et « populaires », loin de tout académisme. S’ils sont les héritiers conscients ou inconscients de cette approche impressionniste, Charles Augustin Lhermitte, Eugène Baptiste Émile Dauphin et Henri Lemoine proposent un autre traitement de ce thème devenu alors « pittoresque ».

Interprétation. Sans titre. Contexte historique Quand le cyclisme devient un sport La fin des années 1860 voit naître un ensemble d’activités liées à la pratique du vélocipède.

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Parallèlement au développement d’une industrie et d’une économie du cycle, les premiers clubs, les premiers journaux spécialisés et les premières compétitions sportives sont créés.