À quoi ressemble un enseignant ? Je fais partie de ce qu'on appelle aujourd'hui par le terme de « décrocheur ».
Du plus loin que je me souvienne j'ai toujours été en échec scolaire. Dès la Maternelle, c'était déjà fichu. Les raisons en sont multiples. Il y a bien sûr un aspect familial, social, culturel, linguistique… Mes deux parents ont passé leurs bacs puisqu'il y en avait deux à l'époque, mais aucun des deux n'a le sacro-saint diplôme. Et en plus mon cher père a choisi l'agriculture et de rester en province contrairement au reste des siens qui sont tous montés à la capitale. En effet, j'ai tout arrêté à la 3°, j'ai tout plaqué, tout envoyé baladé. Au delà de la langue, ce qui importait pour moi, c'était d'avoir une école différente. Je n'ai pas été déçu, c'est là que j'ai appris la démocratie. Professors, Start Your Blogs. With a new school year about to begin, I want to reach out to other professors (and professors-to-be, i.e., graduate students) to try to convince more of them to start their own blogs.
It’s the perfect time to start a blog, and many of the reasons academics state for not having a blog are, I believe, either red herrings or just plain false. So first, let me counter some biases and concerns I hear from a lot of my peers (and others in the ivory tower) when the word “blog” is mentioned. Despite the fact that tens of millions of people now have blogs, the genre is still considered by many—especially those in academia—to be the realm of self-involved, insecure, oversexed teens and twentysomethings. To be sure, there are plenty of blogs that trace the histrionics of adolescence and its long, tortured aftermath. And there’s no denying that other blogs cover such fascinating, navel-gazing topics as one man’s love of his breakfast (preferably eggs Benedict, if you must know). Pour une cure de désintoxication des profs et de toute l’institution scolaire.
Ailleurs, est-on intoxiqué par l’habitude de noter les élèves?
Je reviens de Bolivie où, pour la dixième année consécutive, j’ai conduit des stages de formation pour les enseignants. Pédago@Blog. Mediapart - Claude Lelièvre. Philippe Meirieu.
Le blog de Philippe de LARA. Il a été peu question de l’université dans la campagne présidentielle et cependant le départ de Nicolas Sarkozy et l’élection de François Hollande seront loin d’être sans conséquences pour les universités.
Mais quelles conséquences ? L’héritage de la LRU tient à la fois du champ de ruines et du champ de mines, ou encore du chantier en panne. La crise de l’enseignement supérieur et la confusion des programmes politiques sont telles qu’il n’est pas évident de s’y retrouver. La rupture annoncée par la gauche est ambiguë, comme le fut son attitude depuis 2007 sur la LRU. J’essaie de clarifier ce à quoi nous avons échappé et ce qui nous attend.
La liste de ce qu’il faudrait réparer est longue : - mode de scrutin et attribution absurdes qui font des présidents d’université des dictateurs faibles, stratèges de supérette face à une collégialité académique affaiblie (voir mon billet « Plein la bouche » de septembre 2009), [Éducation et devenir] Chronique Éducation. Carnet de correspondance - Emmanuel Davidenkoff. Mammouth mon amour. La sélection commence de plus en plus tôt: 4 ans, même, dans certaines maternelles, qui font passer des tests aux enfants-candidats pour déterminer s’ils sont prêts, ou non, à suivre leur cours.
C’était déjà le sujet de l’excellent documentaire de Clara Bouffartigues, L’école à bout de souffle. Pour l’Express cette semaine, je suis allée voir cela de plus près. J’ai été reçue avec beaucoup de méfiance au début (mais finalement une parfaite gentillesse) à L’Ecole active bilingue Jeannine Manuel (Paris 15ème), où sont scolarisés une floppée d’enfants de stars – allez à la sortie à 16 h 30, vous croiserez forcément un people… Les enfants de Dany Boon, de Nicolas Sarkozy (Louis), de Jean-Louis Etienne, sont passés par là. J’y ai rencontré notamment Florence Bosc, directrice générale adjointe, chargée des inscriptions. C’est elle, avec son équipe, qui fait passer les « examens » aux petits, pour une entrée en moyenne section.
. - Accueil des enfants et des parents. C'est classe ! Les rythmes et les postes, les postes et les rythmes... Ça a le mérite d'être clair. A peine arrivé rue de Grenelle, Benoît Hamon est confronté à deux dossiers sensibles: la réforme des rythmes scolaires et les créations promises — et très attendues — de 54 000 postes.
On lui souhaite du courage. Interro Ecrite - Luc Cédelle. Emmanuel Davidenkoff - Je suis en retard. Marcel Gauchet. Prof ! c'est le pied. Le professeur masqué. Éloge de la transmission. Projet SLECC. C'est l'école qu'on assassine.