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« Panama papers » : M. Cameron admet avoir eu des parts dans un fonds offshore de son père. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Philippe Bernard (Londres, correspondant) Après trois jours de semi-déni et quatre communiqués gênés face aux accusations contenues dans les « Panama papers », le premier ministre britannique, David Cameron, a dû changer de braquet. Il a admis, jeudi 7 avril dans la soirée, qu’il avait tiré profit du fonds fiduciaire (trust) que son père, Ian, mort en 2010, avait géré par l’intermédiaire du cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonseca sans payer le moindre impôt pendant trente ans. Lors d’une interview télévisée organisée spécialement sur la chaîne ITV, M. Cameron a reconnu que son épouse, Samantha, et lui-même avaient détenu entre 1997 et 2010 des parts de Blairmore Holding Inc, le fonds géré par son père.

Cette période inclut l’époque où il était le leader de l’opposition conservatrice. Lire aussi : « Panama papers » : le père de David Cameron avait créé une société offshore Communication douteuse M. . « Crise morale » La position de M. "Panama Papers" : le premier ministre islandais a démissionné. Une journée aura finalement suffi pour faire céder le Premier ministre islandais.

Face à la pression grandissante de la rue et du monde politique, Sigmundur David Gunnlaugsson a annoncé mardi en fin d'après-midi, qu'il démissionnait. De quoi ravir les milliers d'Islandais, qui dès lundi soir avaient envahi la capitale Reykjavik pour réclamer son départ. Cette mobilisation intervenait une journée à peine après les révélations du scandale "Panama papers", dans lequel le Premier ministre islandais, Sigmundur David Gunnlaugsson, se retrouve en première ligne.

Les Islandais sont d'ailleurs les seuls à être descendus, massivement, dans la rue pour dénoncer ce scandale et réclamer la démission de leur chef de gouvernement. Selon les organisateurs de ce rassemblement, ils étaient environ vingt mille dans les rues de Reykjavik. Belle démonstration de force populaire dans un île de 329 000 habitants. La société de sa femme Pas de démission Demande de dissolution du Parlement. « Panama Papers » : voilà pourquoi il faut rejeter le secret des affaires !

Un communiqué du Syndicat National des Journalistes (SNJ) Près de 400 journalistes, dans le monde entier, sont en train de démontrer ce que notre profession peut et doit apporter aux citoyens du monde. En enquêtant, vérifiant, contextualisant et publiant des informations essentielles sur les paradis fiscaux et qui en sont les clients attitrés, ils font œuvre de salubrité publique. Pendant près de neuf mois, en complète discrétion, ces journalistes, réunis au sein du Consortium National des Journalistes d’Investigation (ICIJ), ont rassemblé plus de 11,5 millions de documents issus des archives du bureau juridique du cabinet panaméen, Mossack Fonseca, spécialisé dans la domiciliation de sociétés écrans. 107 médias internationaux ont donc travaillé sur ces « Panama Papers ».

C’est ce type de fichiers et d’informations financières que certains lobbys européens tentent d’enfermer à double tour par l’intermédiaire de la directive européenne sur le secret des affaires. Paul Jorion, économiste : “Les fuites des 'Panama Papers' ne surviennent par hasard” - Idées. Depuis la crise de 2008, les Etats courent après l'argent. Pour l'économiste et anthropologue Paul Jorion, l'accent mis aujourd'hui sur la fraude fiscale résulte aussi d'une volonté politique.

C'était il y a bientôt dix ans. Six mois avant la crise des subprimes et un an et demi avant le krach du 14 septembre 2008, l'économiste Paul Jorion, ancien trader, était presque seul à prévoir l'effondrement du système financier (Vers la crise du capitalisme américain ? La Découverte, janvier 2007). Il a depuis enchaîné les avertissements : Le capitalisme à l'agonie, L'implosion. La finance contre l'économie. Que vous inspire ce nouveau scandale du monde de la finance ? Cela m'inspire une réflexion sur l'indignation. Oui, mais là, un gigantesque stock de données a fuité !

C'est une bonne chose, bien sûr, et je m'en réjouis. Pourquoi ? Et aujourd'hui ? C'est exact. Même s'ils le voulaient, les Etats ont-ils le pouvoir de contrôler des transnationales parfois plus puissantes qu'eux ? Oui, je crois. « Panama papers » : le premier ministre islandais poussé à la démission. Empêtré dans l’affaire révélée dimanche soir par les « Panama papers », le premier ministre islandais, Sigmundur David Gunnlaugsson, est contraint mardi 5 avril à la démission de ses fonctions de chef du gouvernement. « Le premier ministre a informé le groupe parlementaire du Parti du progrès qu’il allait démissionner de ses fonctions », a déclaré en direct mardi à la télévision Sigurdur Ingi Johannsson, vice-président du parti et ministre de l’agriculture, qui devrait lui succéder.

Discussion autour du successeur Le premier ministre avait tenté, plus tôt dans la journée, un coup de poker, en demandant l’autorisation de dissoudre le Parlement au président, qui la lui avait refusée, expliquant qu’il souhaitait au préalable consulter le Parti de l’indépendance, allié du premier ministre et de son Parti du progrès, afin de connaître sa position. Des manifestants réclament une nouvelle élection Les deux partis de gouvernement excluent ainsi de nouvelles élections. Panama Papers. Mais où sont les Américains ? « Panama papers » : les 979 sociétés offshore créées par la Société générale via Mossack Fonseca. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Anne Michel La Société générale, l’une des grandes banques françaises, est l’un des principaux clients de Mossack Fonseca, comme le révèlent les « Panama papers » et l’enquête du Monde. L’analyse des données de la firme panaméenne place la Société générale dans le « top 5 » des banques qui ont créé le plus grand nombre de sociétés offshore par son entremise, depuis la création de Mossack Fonseca en 1977 jusqu’en 2015.

Ce n’est pas au siège parisien de la banque que s’organise ce business offshore, mais dans ses filiales en Suisse, au Luxembourg et aux Bahamas, loin des projecteurs et à distance du superviseur bancaire français. Des territoires où jusqu’à présent, le secret bancaire a prévalu. L’intégralité de l’enquête en édition abonnés : La Société générale, une banque au cœur de l’évasion fiscale Pour le compte de clients fortunés Chez Mossack Fonseca, la banque française est un client choyé. . « Respect des standards antiblanchiment » L'enquête «Panama Papers» lève le voile sur la finance offshore. « Panama Papers » : Comment « Le Monde » a travaillé sur plus de 11 millions de fichiers. La fuite à l’origine des « Panama papers » est une immense base de données sur laquelle 109 médias internationaux ont travaillé pendant près d’un an. Le Monde et 108 médias internationaux ont commencé dimanche 3 avril la publication des « Panama papers », série de révélations sur les paradis fiscaux.

Pendant près d’un an, nous avons travaillé sur une gigantesque base de données interne du cabinet panaméen Mossack Fonseca, l’un des leaders mondiaux de la domiciliation de sociétés offshore. Lire aussi : « Panama papers » : une plongée inédite dans la « boîte noire » des paradis fiscaux A quels documents « Le Monde » a-t-il eu accès ? Comme tous les médias partenaires du Consortium international de journalistes d’investigation (ICIJ), Le Monde a eu accès à un peu plus de 11,4 millions de documents, pour un total de plus de 2,6 téraoctets de données. Comment « Le Monde » a-t-il effectué ses recherches ? La technologie a rendu possible l’exploration de cette masse immense de données. « Panama Papers » : ces 12 dirigeants mondiaux qui ont utilisé des sociétés offshore. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Les Décodeurs Ce sont les noms qui sautent aux yeux, et qui frappent les esprits.

Petro Poroshenko, président ukrainien ; Sigmundur Davíð Gunnlaugsson, premier ministre islandais ; Salmane Al Saoud, roi d’Arabie saoudite. Leur point commun ? Tous ont fait enregistrer des sociétés offshore dans des paradis fiscaux par le cabinet panaméenne Mossack Fonseca. Au terme d’une recherche systématique, le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) et ses 107 médias partenaires, dont Le Monde, ont établi que douze chefs d’Etat et de gouvernement (dont six actuellement en activité) avaient mené de telles activités en toute discrétion. Un chiffre auquel on peut ajouter 61 personnalités proches de ces dirigeants mondiaux, à l’image de Mounir Majidi, secrétaire particulier du roi du Maroc Mohammed VI, Sergey Roldugin, ami intime de Vladimir Poutine ou encore Rami Makhlouf, cousin de Bachar Al-Assad. « Panama Papers » : le cabinet Mossack Fonseca dénonce un « crime »

Le directeur du cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonseca a réagi, dimanche 3 avril, à la publication quelques heures plus tôt par Le Monde et 106 autres rédactions internationales des premiers éléments de l’enquête sur le monde opaque de la finance offshore et des paradis fiscaux, baptisée « Panama Papers ».

Lire aussi : « Panama Papers » : Comment « Le Monde » a travaillé sur plus de 11 millions de fichiers C’est un « crime », un « délit », s’est indigné Ramon Fonseca Mora, directeur et fondateur de Mossack Fonseca. Les 11,5 millions de fichiers proviennent des archives de ce cabinet, spécialiste de la domiciliation de sociétés offshore, entre 1977 et 2015. Il s’agit de la plus grosse fuite d’informations jamais exploitée par des médias. Selon M. Fonseca, âgé de 64 ans, ces révélations sont « une attaque contre le Panama car plusieurs pays n’apprécient pas que nous soyons très compétitifs pour attirer les entreprises ».

Oubli des obligations légales. Panama Papers - All articles by Süddeutsche Zeitung. Chefs d’Etat, sportifs, milliardaires: premières révélations des « Panama Papers » sur le système offshore mondial. C’est la fuite de données la plus massive de l’histoire du journalisme. C’est aussi la percée la plus spectaculaire jamais effectuée dans le monde obscur de la finance offshore. Le Monde, associé au Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) de Washington et au quotidien allemand Süddeutsche Zeitung, destinataire de la fuite, a eu accès aux 11,5 millions de documents qui révèlent les avoirs cachés, dans des paradis fiscaux opaques, de leaders politiques mondiaux, de réseaux criminels, de stars du football ou de milliardaires.

Parmi eux figurent des proches du président russe Vladimir Poutine, ou le premier ministre islandais, Sigmundur David Gunnlaugsson, mais aussi de nombreux autres noms de chefs d’Etat ou de personnalités politiques. On y retrouve aussi le footballeur argentin Lionel Messi et le président suspendu de l’UEFA, Michel Platini, parmi nombre de personnalités dont nous évoquerons les cas tout au long de la semaine. 1 500 fois Wikileaks.

« Panama Papers » : en Islande, le chef du gouvernement et deux ministres sur la sellette. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Bastian Obermayer Le premier ministre islandais, deux des principaux membres de son gouvernement, le chef de son parti : tous ont eu des liens avec des sociétés dans des paradis fiscaux sans l’avoir déclaré publiquement. Les « Panama papers », ces données de la société panaméenne Mossack Fonseca dévoilées par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) et le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung, dévoilent les étranges pratiques des principaux responsables politiques du pays et pourraient générer un scandale d’ampleur, dans un pays qui affirme avoir fait le ménage après la gigantesque crise bancaire de 2008.

La petite île de 329 000 habitants avait en effet vigoureusement poursuivi ses banquiers, en envoyant au moins deux douzaines d’entre eux en prison. Ils ont notamment été accusés de s’être prêté mutuellement des centaines de millions de dollars pour faire croire que leurs établissements étaient en bonne santé. M.