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Les massacres

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Il y a 70 ans, le massacre d'Oradour-sur-Glane. Il y a soixante-dix ans jour pour jour, 642 civils, hommes, femmes et enfants, étaient massacrés à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne) par la division SS Das Reich.

Il y a 70 ans, le massacre d'Oradour-sur-Glane

Aujourd'hui, mardi 10 juin, le Premier ministre, Manuel Valls, va rendre hommage aux victimes de cet épisode tragique de la seconde guerre mondiale. Selon le programme communiqué par Matignon, Manuel Valls, accompagné par le secrétaire d'Etat aux Anciens combattants et à la Mémoire, Kader Arif, arrivera à 15 heures dans le village martyr. Il doit se recueillir dans l'église en ruines, où plus de 450 femmes et enfants ont péri, brûlés vifs par les Waffen SS de la même division.

Séparés, les hommes ont été abattus dans des granges. Le village a été entièrement incendié. Longtemps embryonnaires, les investigations relancées outre-Rhin ont débouché en début d'année sur l'inculpation d'un Allemand de 88 ans pour sa responsabilité dans ce qui restera comme la pire tuerie perpétrée sur le sol français par les troupes nazies. Centre de la mémoire d'Oradour. Oradour-sur-Glane est le nom d’une petite ville du Limousin, à 22 kilomètres au nord-ouest de Limoges, où une unité de Waffen SS massacra, le 10 juin 1944, 642 hommes, femmes et enfants.

Centre de la mémoire d'Oradour

Au recensement de 1936, la commune d’Oradour-sur-Glane comptait 1574 habitants, dont 330 agglomérés dans le bourg qui regroupait les services publics, les commerces et les artisans. Politiquement la commune vote à gauche ; le maire socialiste, est régulièrement réélu jusqu’à son remplacement en avril 1941 par une « délégation spéciale » présidée par un notable médecin, ancien maire et ancien combattant de la Première guerre. À partir de 1939, comme tout le département, Oradour-sur-Glane accueille des réfugiés : d’abord des Espagnols républicains chassés par le franquisme, puis des évacués d’Alsace, ensuite des expulsés francophones lors de l’annexion de la Moselle en août 1940, enfin des Juifs, français et étrangers, fuyant les persécutions racistes.

10 juin 1944 - Le martyre d'Oradour-sur-Glane - Herodote.net. Le matin du 10 juin 1944, des chenillettes chargées de soldats allemands s'arrêtent à Oradour-sur-Glane.

10 juin 1944 - Le martyre d'Oradour-sur-Glane - Herodote.net

Cette bourgade paisible, proche de Limoges, compte au total 1200 habitants. La compagnie qui vient d'y pénétrer appartient à la division SS Das Reich du général Lammerding qui a, la veille, pendu 99 otages dans la ville voisine de Tulle. Les Allemands ont été attaqués dans les jours précédents par les maquisards qui veulent freiner leur remontée vers la Normandie où les Alliés viennent de débarquer. En guise de représailles, le général Lammerding ordonne à la compagnie de détruire Oradour-sur-Glane. La compagnie SS compte environ 120 hommes qui se sont déjà illustrés en Russie dans l'extermination des populations civiles.

Oradour-sur-Glane : les raisons du massacre. 10 juin 1942 - Le martyre de Lidice - Herodote.net. 13 décembre 1937 - Le « viol de Nankin » - Herodote.net. Le 13 décembre 1937, remontant de Shanghai, l'armée japonaise entre dans la ville de Nankin (ou Nanjing), au centre de la Chine, après un pilonnage de trois jours.

13 décembre 1937 - Le « viol de Nankin » - Herodote.net

Aussitôt commencent des massacres à grande échelle. Exécutions à la baïonnette, au sabre ou à la mitrailleuse. Viols et mutilations. Au total, sans doute plus de 100 000 victimes (les autorités chinoises affichent un chiffre d'au moins 300 000 morts, beaucoup de victimes étant décédées plus tard de leurs blessures ou n'ayant pas été signalées). Le « viol de Nankin » figure en bonne place parmi les crimes contre l'humanité commis au XXe siècle même si le gouvernement japonais persiste à en nier l'importance. Madame Li, «preuve vivante»du massacre de Nankin. A 78 ans, elle est l'une des dernières survivantes des atrocités commises par les soldats japonais en 1937 dans l'ancienne capitale chinoise. Et elle se bat contre ceux qui les nient.

Tokyo de notre correspondante A la manière d'une épitaphe, les mots imprimés en caractères chinois sur la carte de visite, mal traduits en anglais en dessous, résument toute l'existence de la vieille dame: «Li Xiuying.

Madame Li, «preuve vivante»du massacre de Nankin. A 78 ans, elle est l'une des dernières survivantes des atrocités commises par les soldats japonais en 1937 dans l'ancienne capitale chinoise. Et elle se bat contre ceux qui les nient.

Survivante du massacre de Nankin pendant l'invasion japonaise en Chine» en 1937. A 78 ans, madame Li est venue de Nankin, capitale de la province de Jiangsu qu'elle n'avait jamais quittée, jusqu'au Japon pour témoigner des atrocités commises par l'armée impériale nippone en Chine, il y a plus d'un demi-siècle. Une période sombre de leur histoire que beaucoup de Japonais souvent ignorent, ou feignent d'ignorer, quand ils ne contestent pas tout simplement la réalité de ce passé.

«Je veux que le gouvernement japonais s'excuse pour ce massacre et qu'il indemnise les victimes. 140 000 à 300 000 morts. Madame Li est l'une des seules survivantes encore en état de témoigner. Regret. Frédérique AMAOUA. Quelle est la cause du massacre de Nankin ? Docu_Arte_Le massacre de Nankin_Partie3_Mer 18 août 2010.