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Sexisme & sexualité

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La contraception reste une affaire de femmes : en attendant la parité, je fais grève. Cérazette (crédit photo : Gaëlle-Marie Zimmermann) La contraception, c'est tout de même un truc génial, qui a permis à la femelle moderne de s’affranchir (en théorie du moins) de l’obligation de procréer.

La contraception reste une affaire de femmes : en attendant la parité, je fais grève

Un enfant si on veut, quand on veut, ça fait rêver. Les hommes, peu impliqués dans la démarche contraceptive Gros bémol cependant : la contraception reste une affaire de femmes. Oh, je ne nie pas que les hommes, parfois bien intentionnés, manifestent un désir concret de s’impliquer dans la démarche contraceptive, que ce soit au sein du couple stable ou dans le cadre de relations sexuelles épisodiques. Économiquement, les débouchés commerciaux d’une contraception masculine sont encore incertains.

Médicalement, on en est là aussi : c’est le corps des femmes qui porte seul le poids (oui, la chance aussi, on ne revient pas dessus) de la contraception. Et c’est là que le bât blesse : parfois, le corps ne peut pas. Un parcours contraceptif classique. L'invité - Odile BUISSON. Too embarrassed to protest. I see them every day - the teenage girls at the gates of the sixth-form college, at bus stops, walking home in pairs.

Too embarrassed to protest

They look so confident in their low-cut jeans and grungy T-shirts, their flat shoes - Converse or Vans - chatting into their mobile phones. But are they more confident than we were? Those of us who grew up in the late 1970s and were caught between punk and stilettos, without even an answering machine, let alone a mobile, to keep track of our movements. When I was 17, and for some years before and after, I was far from confident. In fact, I was in a permanent state of indecision and embarrassment. It was around this time that I fell in love, not for the first time, but maybe for the first time with someone who also seemed to like me, and this only made things worse. Elles couchent pour ne pas avoir à dire « non » « Pour ne pas passer pour une gourde, je le faisais sans aucun plaisir. » Paroles de celles qui cèdent faute de confiance en elles.

Elles couchent pour ne pas avoir à dire « non »

Chloé -les prénoms ont été changés- se souvient d’avoir dit « non » un jour sur un trampoline en Normandie. Sur un trampoline ? « Oui, le gars m’embrassait et voulait m’emmener chez lui, pour aller plus loin. J’ai refusé. Comme quoi, je sais dire “non”. » A 27 ans, si elle est fière de cette anecdote, c’est qu’elle a connu de nombreuses « relations sexuelles non pleinement consenties ». Son pire souvenir, c’est avec un type rencontré en Corse, « du genre “bad boy” qui ne va jamais t’aimer » . « Il m’emmenait faire des préliminaires dans les fourrés, j’en ressortais avec des piqûres partout, c’était désagréable et ça m’agaçait, mais je ne disais pas “non”. » Pilule pour hommes : quand la libido masculine vaut plus que celle des femmes. Image d'illustration (SIPA).

Pilule pour hommes : quand la libido masculine vaut plus que celle des femmes

L'interview de Bernard Jégou au sujet de la pilule pour hommes est intéressante à plus d'un titre : tout d'abord, on y apprend quel est l'état des recherches en la matière. Apparemment, d'un point de vue scientifique la pilule serait quasiment prête. Comme les chercheurs bossent dessus depuis des années, en gros, on sait comment bloquer la fertilité masculine grâce à des hormones. Alors pourquoi n'active-t-on pas un peu les choses pour que la contraception ne soit plus majoritairement à la charge des femmes – si l'on excepte le préservatif ? "C'est un enjeu sociétal", explique Bernard Jégou (autrement dit, y a comme une couille dans le potage côté organisation de notre vie en collectivité, parce que la pilule pour les hommes pourrait bien bouleverser l'alignement du cosmos et mettre le bordel dans la société qui a déjà rien que des problèmes).

Premier prétexte : la confiance 1. 2. Oui, l’orgasme féminin est mécanique, et alors? Temps de lecture: 4 min Le 12 juin 2012 paraissait dans The Lancet le résultat de l’expérience menée par Pierre Foldès, urologue (avec le Dr Béatrice Cuzin, également urologue, et la démographe Armelle Andro, de l’Ined): il a en effet mis au point une technique chirurgicale permettant de réparer les mutilations sexuelles chez les femmes.

Oui, l’orgasme féminin est mécanique, et alors?

Trente années de combat qui portent aujourd’hui leurs fruits, puisque la publication des travaux de Pierre Foldès dans The Lancet valide la technique. Les résultats sont impressionnants: pour résumer, non seulement la chirurgie pratiquée par le Dr Foldès soulage, dans une grande majorité des cas, les douleurs clitoridiennes, mais elle permet également aux femmes qui ont bénéficié de cette intervention d’éprouver du plaisir, et même d’avoir des orgasmes. Il est donc question ici de réparer concrètement les dégâts physiques causés par l’excision. Le mot réparation, qui évoque plus une visite chez le garagiste qu’une démarche thérapeutique, peut heurter.