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Histoire littéraire

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Bibliothèque Nationale de France: dossiers et ressources. Photographies, arts, techniques, histoires: des dossiers de ressources de la BNF. L'HUMANISME. Très cher fils, [...] encores que mon feu pere de bonne memoire Grandgousier eust adonné tout son estude, à ce que ie proffitasse en toute perfection & sçavoir politicque, & que mon labeur & estude correspondit tresbien, voire encores oultrepassast son desir, toutesfois comme tu peulx bien entendre, le temps n’estoit tant ydoine ny commode es lettres, comme est de present, et n’avoys copie de tels precepteurs comme tu as eu.

L'HUMANISME

LA PLÉIADE. Les vices se reconnaissent aisément pour être l'opposé des vertus, et on ne peut souligner justement celles-ci sans rappeler leur contraire.

LA PLÉIADE

Comme nous avons dit que la clarté est le plus remarquable ornement du poème, ainsi l'obscurité se comptera pour son premier vice. Car il n'y a point de différence entre ne pas parler et ne pas être compris. LE CLASSICISME. LES LUMIERES. LE ROMANTISME. La Révolution a clos un siècle et commencé l'autre.

LE ROMANTISME

Un ébranlement dans les intelligences prépare un bouleversement dans les faits; c'est le dix-huitième siècle. Après quoi la révolution politique faite cherche son expression, et la révolution littéraire et sociale s'accomplit. LE PARNASSE. En vérité, il y a de quoi rire d'un pied en carré, en entendant disserter messieurs les utilitaires républicains ou saint-simoniens. - Je voudrais bien savoir d'abord ce que veut dire précisément ce grand flandrin de substantif dont ils truffent quotidiennement le vide de leurs colonnes, et qui leur sert de schiboleth et de terme sacramentel. - Utilité : quel est ce mot, et à quoi s'applique-t-il ?

LE PARNASSE

Il y a deux sortes d'utilité, et le sens de ce vocable n'est jamais que relatif. Ce qui est utile pour l'un ne l'est pas pour l'autre. LE SYMBOLISME. Nous assistons, en ce moment, m'a-t-il dit, à un spectacle vraiment extraordinaire, unique, dans toute l'histoire de la poésie : chaque poète allant, dans son coin, jouer sur une flûte, bien à lui, les airs qu'il lui plaît ; pour la première fois, depuis le commencement, les poètes ne chantent plus au lutrin.

LE SYMBOLISME

ZOLA : THEORIE ET PRATIQUE DU NATURALISME. Ces thèmes seront constamment déclinés par Zola tout au long de ses préfaces et de ses nombreux textes théoriques : « Posséder le mécanisme des phénomènes chez l'homme, montrer les rouages des manifestations intellectuelles et sensuelles telles que la physiologie nous les expliquera, sous les influences de l'hérédité et des circonstances ambiantes, puis montrer l'homme vivant dans le milieu social qu'il a produit lui-même, qu'il modifie tous les jours, et au sein duquel il éprouve à son tour une transformation continue.»

ZOLA : THEORIE ET PRATIQUE DU NATURALISME

Ces lignes du (1880) enferment toute la doctrine naturaliste. . « Mais Zola n’est pas un réaliste, madame ! C’est un poète ! LE SURRÉALISME. E mot « surréalisme » a été choisi en hommage à Apollinaire.

LE SURRÉALISME

Celui-ci venait en effet de mourir (1918) et avait signé peu auparavant avec Les Mamelles de Tirésias un « drame surréaliste ». Depuis Alcools (1913), sa poésie aspirait par tous ses pores à , comme ces deux poèmes le clament expressément : Cet esprit nouveau est ce que la jeune génération issue du cataclysme de la Première guerre a décidé d'incarner sous le nom de Surréalisme. C'est dans son premier Manifeste qu'André Breton en propose la définition : Surréalisme, n. m. Automatisme psychique pur par lequel on se propose d'exprimer, soit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée. LE NOUVEAU ROMAN. Mouvements litteraires: tableau de synthèse (lettres.net) La querelle des Anciens et des Modernes. Une célèbre querelle anime la fin du XVIIe siècle : au modèle antique, défendu par les « Anciens », s’opposent des formes nouvelles pratiquées par les « Modernes ».

La querelle des Anciens et des Modernes

Au XVIIIe siècle, le combat penche nettement du côté des Modernes : le Louvre plus beau que le Colisée, Pascal plus profond que Platon, Boileau supérieur à Horace… On peut voir dans cette querelle une articulation spectaculaire du siècle de Louis XIV sur celui de Louis XV et la traiter comme un “événement”, ou n’en faire qu'un épisode de l'éternelle rivalité des générations, mais ce serait en limiter l'enjeu. La renaissance. Le courant renaissance couvre une période longue de deux siècles durant lesquels la peinture s’exprime différemment selon la région, l’école picturale ou encore le contexte politico-social.

La renaissance

Ce vaste mouvement est généralement divisé en trois périodes : la première renaissance (1400 - 1500), la renaissance classique (1500 - 1520) et le maniérisme (1520 - 1600). Le nouveau style s’impose d’abord en Italie dès le XVe siècle. L'art baroque. Identité artistique d’une époque, le courant baroque réunit des styles différents, souvent propres aux artistes et à leur origine.

L'art baroque

La remise en question du langage maniériste trouve sa réponse à travers un message essentiellement religieux au sein de l’Europe catholique ou, au contraire, dans un style qui réussit à s’adapter à l’iconoclasme protestant. GENERALITES Le terme baroque qui signifie bizarre ou grossier est un mot péjoratif qui sera utilisé par les artistes du XIXe siècle pour désigner l’art qui évolua entre 1600 et 1720 environ. Si le langage pictural propose une nouvelle syntaxe visuelle ce n’est pas une rupture radicale par rapport au siècle passé mais plutôt une évolution des codes de représentations à travers une mise en page innovante et un vocabulaire original. Les libertés prises au XVIe siècle dans la déformation des corps et l’aspect superficiel dans le rendu des sujets provoquent une réaction des artistes à contresens du maniérisme.

Le classicisme. Le classicisme caractérise l'école de peinture française du XVIIeme siècle. En réponse aux extravagances du baroque, le mouvement s'inspire des maîtres de la renaissance classique et devient un langage pictural au service de la monarchie absolue. Le classicisme puise ses racines en Italie dans le travail d’Annibal Carrache qui, à l’opposé de Caravage, renoue avec la tradition classique de la renaissance.

Désireux de revenir à une peinture débarrassée des futilités de l’épisode maniériste, Carrache revient aux influences de l’antiquité et à une conception idéalisée de la beauté qu’il étend au genre du paysage. Le romantisme. D’abord courant littéraire et musical, le romantisme apparaît en peinture comme mode d’expression de sentiments intérieurs, ceux-là même que le rococo s’appliquait tant à dissimuler, mais désormais assumés au point d’en devenir l’objectif principal de l’artiste, au point de surpasser si besoin l’aspect esthétique de l’oeuvre. L’art romantique est le langage artistique d’une société qui se cherche dans une pensée nouvelle après avoir tué l’ancienne, se reconstruit entre empires, monarchies et républiques, s’affole dans une révolution industrielle sans en maîtriser le développement.

La passion du baroque et la frivolité du rococo ont laissé la place au doute et les artistes l’expriment chacun à leur manière, sans style commun, ou plutôt avec chacun son style. Le réalisme. Le surréalisme. Le surréalisme s’inspire des théories psychanalytiques de Freud. À travers une exploration de l’inconscient et l’interprétation des rêves, les surréalistes proposent des images de mondes poétiques empreintes d’une atmosphère énigmatique. Au début du siècle, les nouvelles théories de Freud sur l’inconscient et l’analyse des rêves intéressent et fascine nombre d’intellectuels. Cette nouvelle approche de la personnalité de l’individu et de l’être ouvre de nouvelles perspectives aux artistes qui voient à travers la création artistique une excellente manière d’explorer davantage ce monde énigmatique et intérieur qu’est le MOI.