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Médias français, qui possède quoi ? (Le Monde diplomatique, décembre 2018) Dernière mise à jour : décembre 2020 (v. 16.2) Cette affiche prend le parti de la lisibilité plutôt que de l’exhaustivité. Y figurent des médias d’information qui « font l’opinion » et qui dépendent d’intérêts industriels ou financiers, de groupes de presse ou de l’État : • les titres de presse écrite papier à diffusion nationale de type généraliste, économique et politique ; • les titres de la presse quotidienne régionale ; • la télévision nationale (et quelques chaînes de télévision locales) ; • les canaux de radio à portée nationale ; • certains sites d’information en ligne.

Les titres indépendants (comme Le Canard enchaîné) ainsi que la presse dite alternative ne sont pas représentés (1). Enfin, on a limité les liens capitalistiques aux principaux actionnaires (2). Conception : Jérémie FabreDocumentation : Marie Beyer, Jérémie Fabre et Suzy GaidozAdaptation : Guillaume Barou, avec Boris Séméniako et Cécile Marin. Politis, l'hebdomadaire d'actualité indépendant et engagé. L'Express - Actualités Politique, Monde, Economie et Culture. Actualité à la Une. Toute l'actualité en direct - photos et vidéos avec Libération. Les hébergeurs protègent-ils encore la liberté d'expression sur internet ?

On ne cesse de le répéter, le statut juridique relatif à la responsabilité des intermédiaires de l'internet tend à se stabiliser.

Les hébergeurs protègent-ils encore la liberté d'expression sur internet ?

Certes, c'est le cas. Après la récente décision de la Cour de justice de l'Union européenne dans le dossier L'Oréal v. eBay UK et surtout, après les arrêts de la Cour de cassation sur l'application de la loi du 21 juin 2004 pour la confiance dans l'économie numérique à divers intermédiaires - que l'on appelle communément des hébergeurs, le cadre juridique tend effectivement à se stabiliser.

Mais finalement, la stabilisation trouvée est-elle la bonne ? A un moment où l'on s'interroge perpétuellement sur une révision du régime de responsabilité applicable aux intermédiaires de l'internet - certes à entendre les ayants droit dans un sens de son renforcement, il se peut que la Cour de cassation ait donné un coup de volant à la direction prise par un grand nombre d'acteurs, un coup de virage qui pourrait fortement redessiner le cadre juridique applicable. La Silicon Valley est-elle en danger? Depuis qu'elle s'est imposée, la terre entière (à commencer par les locaux) se demande combien de temps Silicon Valley restera la capitale du monde high-tech.

La Silicon Valley est-elle en danger?

La question est soulevée cette fois – avec une acidité très British - par Hermione Way de TheNextWeb. Une pique qui, peu après le 4 juillet, ne pouvait que susciter une réponse exacerbée du PR de la région Sir Robert Scoble soi-même. Venue d'Europe il y a 9 mois, Hermione a visité 200 startups. A peine deux lui ont semblées dignes d'intérêt, c'est à dire susceptibles de changer le monde. Toutes les autres sont des clones de Twitter, Facebook, Google ou Groupon. Il se passe plein de choses à Silicon Valley mais tous ces gens qui s'affairent ne se préoccupent plus que de gagner de l'argent et vite. C'est un modèle génial pour les investisseurs qui récupèrent leur mise en un clin d'œil. Gourou des réseaux sociaux et chantre de la région, Robert Scoble s'est dépêché de rameuter ses fans sur Google+.