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Consommation

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Jeremy Rifkin plaît beaucoup, mais il maîtrise mal ce dont il parle. Tribune Jeremy Rifkin, économiste américain, est l’auteur de « La Troisième révolution industrielle ». Très à la mode dans les milieux politiques (de gauche comme de droite), il se fait rémunérer des sommes non négligeables pour des « master plan » qui promettent un avenir meilleur. Il a ainsi été payé 350 000 euros par le conseil régional du Nord-Pas-de-Calais.

Jeremy Rifkin, devant la Chambre des députés, pour le premier Forum sur les politiques industrielles, à Mexico le 28 mai 2013 (CARLOS PEREDA/NEWSCOM/SIPA) L’auteur Bertand Cassoret est ingénieur et docteur en génie électrique, maître de conférences à l’université d’Artois depuis 1996. Le discours de Jeremy Rifkin plaît aux politiques parce qu’il est optimiste et fait rêver. La technique n’est pas son problème Le livre de Jeremy Rifkin explique comment « le pouvoir latéral va transformer l’énergie, l’économie et le monde ». Confusions, bizarreries et caricature Ses propos montrent qu’il maîtrise mal ce dont il parle. J. Si nous vivions tous comme les Américains, il faudrait 4 planètes.

Les calculs sont formels : un Américain est un gros porc capitaliste qui bouffe comme quatre. Mais si. C’est comme ça, c’est un calcul diaboliquement précis de la Global Footprint Network dont j’avais déjà parlé. Et comme ce calcul est régulièrement jeté à la face du débatteur et jamais contesté, je pense nécessaire d’y consacrer quelques paragraphes, d’autant qu’il est complètement idiot. En réalité, l’interlocuteur éco-conscient et parfois dreadlocké au regard légèrement vitreux qui aura lancé l’affirmation péremptoire ne l’aura pas sortie exactement ainsi. C’est évidemment plus subtil que cela, et la notion de gros porc capitaliste n’intervient qu’en seconde salve, une fois que le débat se sera suffisamment enflammé pour quitter de façon définitive le domaine du rationnel (qu’il n’avait du reste probablement qu’effleuré au début).

En général, la phrase qui met le feu aux poudres est plutôt sortie ainsi : Et en plus, magie du marché, ces prix s’adaptent … en baissant progressivement ! Ikea, la mondialisation vue de l'intérieur. En 70 ans, Ikea s'est imposé dans 41 pays. La marque suédoise connaît mieux que personne les habitudes domestiques de ses millions de clients. M le magazine du Monde | • Mis à jour le | Par Laure Belot Quel est l'ouvrage le plus publié au monde après la Bible et le Petit Livre rouge ?

Le catalogue Ikea. Si, si. Et pourtant, personne n'est au courant : dimanche 28 juillet, le fabricant de meubles suédois fêtera ses 70 ans. Il est vrai que le fringant septuagénaire, au capital sympathie certain – allez trouver ailleurs un canapé convertible à 131 euros ! Faut-il y voir un lien ? Les informations enfin obtenues sont saisissantes. Premier constat : telle la Grande Muraille de Chine visible de la lune, Ikea marque déjà la planète de son empreinte.

Une mécanique marketing bigrement efficace : prix abordables, astuces foisonnantes, lignes épurées... les 9 000 produits maison ont révolutionné l'habitat jeune et moderne de la fin du xxe siècle. Reconnaissons-le, Ikea a le sens du commerce. Cette mode croissante des vides greniers. Avec l’été fleurissent les vide-greniers en France. Ils montrent que les Français sont plus entreprenants qu’il n’y parait.

Par Jean-Baptiste Noé. Vide grenier à Paris Le mois de juin, les week-ends français sont traditionnellement occupés par les communions et les mariages. Inutile de chercher à faire une activité autre ces fins de semaine ci. Depuis une quinzaine d’années ont fleuri les vide-greniers. Nombreuses sont les communes qui proposent à leurs habitants de vendre une partie des objets qu’ils possèdent et dont ils veulent se débarrasser. Le grenier est cette partie de la maison située sous les toits, généralement à l’écart, et qui sert d’entrepôt.

Un temps, on put penser que le grenier fut remplacé par la cave, mais nos maisons modernes n’ont pas de cave non plus. C’est le garage qui a remplacé et le grenier et la cave. C’est donc vide-garage qu’il faudrait nommer ces activités de juin, qui consistent à essayer de vendre à d’autres ce que l’on ne veut plus. Sur le web. Vivre en troupeau en se pensant libres, par Dany-Robert Dufour. L’individualisme n’est pas la maladie de notre époque, c’est l’égoïsme, ce self love, cher à Adam Smith, chanté par toute la pensée libérale. L’époque est à la promotion de l’égoïsme, la production d’ego d’autant plus aveugles ou aveuglés qu’ils ne s’aperçoivent pas combien ils peuvent être enrôlés dans des ensembles massifiés. Et c’est bien d’ego qu’il s’agit, puisque les gens se croient égaux alors qu’en réalité ils sont passés sous le contrôle de ce qu’il faut bien appeler le « troupeau ».

Celui des consommateurs, en l’occurrence. Vivre en troupeau en affectant d’être libre ne témoigne de rien d’autre que d’un rapport à soi catastrophiquement aliéné, dans la mesure où cela suppose d’avoir érigé en règle de vie un rapport mensonger à soi-même. Et, de là, à autrui. Mais quelle est la nécessité de ce mensonge ? La réponse est simple. La télévision est avant tout un média domestique, et c’est dans une famille déjà en crise qu’elle est venue s’installer. Ces aspects sont connus. Transition énergétique : la solution nucléaire. Pour l'avenir de la politique de l'énergie en France, le nucléaire n'est pas un problème mais plutôt une solution !

Voilà un des premiers thèmes qui ressort du Débat National sur la Transition Energétique (DNTE), parvenu aujourd'hui à mi-parcours ! Un tel constat déjoue bien des attentes. Car il ne faut pas en faire mystère : pour nombre de ses exégètes, « transition énergétique » est d'abord synonyme de réduction voire d'abandon du recours au nucléaire. Et il était attendu que le débat entérine comme allant de soi une telle orientation.

Ce n'est pas du tout le cas : le groupe de travail mis en place par le Conseil national du DNTE pour réfléchir au mix énergétique du futur n'est pas parvenu à un consensus ; il vient de rendre publique la teneur de ses désaccords en affichant plusieurs scénarios contradictoires de la transition sur lesquels les responsables politiques devront trancher. Deux éléments essentiels ressortent de ces travaux : Les sécheresses, les famines et les marchés. Pourquoi les famines, qui se sont produites régulièrement au cours de l’histoire de l’humanité, ont-elles presque disparu depuis à peu près un siècle ? La réponse réside dans le marché et la mondialisation. Par Steven HorwitzPublié en collaboration avec UnMondeLibre. Beaucoup de lycéens lisent Les Raisins de la Colère de John Steinbeck.

Dans ce livre, l’auteur décrit le « Dust Bowl » des années 30 et les souffrances qu’ont dû endurer beaucoup d’américains en raison de la violente sécheresse, de techniques agricoles primitives et de la tempête de poussière qui s’en est suivie au Texas, dans l’Oklahoma et dans d’autres États. Alors que le Midwest américain a été touché par la sécheresse cet été, il est intéressant d’étudier pourquoi les mauvaises récoltes n’ont pas, dans ce cas, conduit à des pénuries de nourriture et à d’autres problèmes graves. Signaux de prix Nous voyons ces processus opérer actuellement. Mondialisation Enfin, la mondialisation a quasiment éradiqué les famines. Consommation, quand les riches jouent aux pauvres. Nous faut-il une vie plus simple, plus locale, plus autonome, et moins de consommation, comme avant ? Il est permis d’en douter.

Un article de Steven Horwitz traduit par Libre Afrique. Dans le monde occidental riche, la plupart des produits achetés viennent des confins de la planète, fabriqués par des gens que nous ne connaissons pas, grâce à des inputs dont nous sommes ignorants. L’augmentation du nombre et de la variété de produits de consommation nous offre un éventail de choix qui ne pourrait que donner le vertige aux générations précédentes. Et la technologie nous permet de vivre à une telle vitesse que même les deux secondes supplémentaires d’une connexion lente de smartphone nous semblent une éternité.

Face à ces voix, je veux défendre le monde complexe, global et rapide dans lequel nous vivons. Les appels à une vie simple et locale invoquent une sorte de romantisme du passé qui est très caractéristique de la critique du capitalisme. Sur le web. Moneyless World - Free World - Priceless World. Révolutions vertes et révolution libérale. Un million de révolutions tranquilles se veut « une alternative définie et globale au libéralisme ».

Pourtant, l’auteur serait probablement fort étonnée d’apprendre que son livre est d’essence profondément libérale.Par Thierry Guinhut. Mise à jour du 28.12.2012 : ajout d’une réponse de l’auteur à la critique en fin d’article. L’auteur et l’éditeur seraient probablement fort étonnés d’apprendre que leur livre est d’essence profondément libérale ; quoique nombre de ses affirmations et diatribes paraissent l’en éloigner irréductiblement. Ces « révolutions », le plus souvent vertes, sont en effet celles des millions de modestes citoyens qui réinventent leur liberté de ne plus avoir faim, de ne plus être pauvres, de créer des entreprises locales et de revitaliser l’agriculture. Ce qui est exposé en cet essai avec générosité, enthousiasme, mais aussi avec une curieuse cécité envers les vertus du capitalisme et du libéralisme.

La lecture de cet essai informé est roborative. Scénario négawatt (part 1) Le président de la FNSEA s'exprime sur Notre-Dame-des-Landes - La plume dans les champs. Les moteurs à énergie infinie et/ou énergie libre et/ou mouvement perpétuel, c’est vraiment n’importe quoi ! Lorsque l’on crache sur la physique, je suis du genre "tendu du cul"comme disent les proctologues face à un cas difficile.

Résultat, la machine a café, cet incroyable appeau à remarques stupides, est devenue pour moi une vraie épreuve de self-control. Jusqu’à présent, je m’en étais plutôt bien sorti, puis Cunéguonde Pichou a ouvert sa bouche une fois de trop : "Nan mais lé moteur à NRJ infinie sa exist déjà koa ! C just lé compani petroliaire ki le cache tavu, aime-dé-air ix-dé ! ". J’espère que je n’aurai pas trop de problèmes avec la justice, il parait qu’ils sont très règlement règlement sur les coups de la corde à linge dans la face, même entre collègues.

Ah ah ah, nan je rigole, en vrai j’ai juste baissé les yeux en murmurant "désolé de souiller ces lieux de ma présence" avant de m’éloigner la tête rentrée dans mes épaules parce que je suis faible. Cliquouillez pour un vrai exemple véritable, parce que pour une fois, je ne fais presque pas preuve de mauvaise foi. Réponse : Omagad ! Consommation. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La consommation caractérise l'acte d'un agent économique (le consommateur) qui utilise (consommation finale) ou transforme (consommation intermédiaire) des biens et services . Cette utilisation ou transformation provoque la destruction immédiate (biens non durables) ou progressive (biens durables) des éléments consommés. D'un point de vue général, la consommation (destructrice de valeur) s'oppose à la production (créatrice de valeur). De nombreux paramètres conditionnent les actes de consommation : Pouvoir d'achat, niveau des prix, usages des groupes sociaux, contraintes de la vie collective, accès au marché, réglementation.Offre des fournisseurs, effets de la concurrence (à l'échelon local ou dans le cadre de la mondialisation).

Vision économique[modifier | modifier le code] La consommation agrégat selon la Comptabilité Nationale[modifier | modifier le code] La vision et les normes sont celles posées par la comptabilité nationale. Numéro 13 - Avec Marx, contre le travail. Par Anselm Jappe à propos de Temps, travail et domination sociale Une réinterprétation de la théorie critique de Marx Essais sur la théorie de la valeur de Marx En se donnant pour but la fin de l’exploitation du travail par le capital, les marxistes traditionnels ont négligé le fait que Marx va bien au-delà : c’est en effet le travail lui-même qui fait l’objet de sa critique, ou plutôt la place centrale qu’il occupe dans la société capitaliste, et depuis laquelle il régit tous les rapports sociaux. En prenant pour mot d’ordre l’affranchissement du travail, la sortie de l’exploitation, les marxistes traditionnels ont négligé le fait que Marx mène une critique non seulement de l’exploitation capitaliste, mais du travail lui-même, tel qu’il existe dans la société capitaliste.

Il est parfois d’heureuses coïncidences dans l’édition. Trente ans plus tard, tous les médias sont d’accord : Marx est de retour. La vraie critique marxienne du travail Où est le scandalum du livre de Postone ? Simplicité Volontaire. Nicholas Georgescu-Roegen, La décroissance. Entropie - Écologie - Économie. Hommage à Nicholas Georgescu-Roegen. Entretien vidéo-audio de 53 minutes avec Jacques Grineland sur l'oeuvre de “Nicholas Georgescu-Roegen, économiste de génie”, 17 juin 2008.

Osons le dire: cet enregistrement est fondamental ! Nicholas Georgescu-Roegen, 1906-1994, est sans conteste le plus grand économiste de cette discipline. Dans cette interview, Jacques Grinewald, philosophe et historien français qui a bien connu Nicholas Georgescu-Roegen de son vivant, nous parle de la vie, de la carrière - brillante - et des travaux de cet économiste mathématicien encore en marge de la pensée économique dominante.

Georgescu-Roegen a fondé sa pensée sur la thermodynamique, notamment sur sa seconde loi, l'entropie, ou loi de dissipation. Il s'est beaucoup inspiré de la théorie de l'évolution de Darwin, décrivant le développement de la technologie comme le prolongement de l'évolution biologique de l'espèce humaine.