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Evironnement

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Interdire l'huile de palme, une fausse bonne idée. Les dommages causés par les plantations de palmiers à huile sur les espèces sont "considérables", mais les interdire ne ferait certainement que déplacer le problème. C'est l'avis de l'Union internationale pour la conservation de la nature, qui regroupe gouvernements et ONG. Interdire l’huile de palme augmenterait très certainement la production d’autres cultures oléagineuses pour répondre à la demande d’huile, et ne ferait que déplacer, sans l'arrêter, l’appauvrissement significatif de la biodiversité à l’échelle mondiale causé par l’huile de palme.

C'est du moins l'avis de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) dans un rapport publié ce mardi. Depuis plusieurs années, l'huile de palme, utilisée principalement dans l'alimentation, est stigmatisée par les défenseurs de l'environnement qui la considèrent comme l'une des plus grandes menaces pour la biodiversité tropicale, en raison de la déforestation qu'elle entraîne. C'est du moins ce que suggère l'UICN. Bilan énergétique 2017 du G20 : l’Accord de Paris oublié. Les optimistes avaient tort. Ils ont cru, sur la foi des bilans énergétiques et d’émissions de CO2 de 2014 à 2016 que le monde s’était engagé dans une voie vertueuse. Moins d’appétit énergétique, moins d’émissions de gaz à effet de serre bousculant le climat. Les chiffres du bilan énergétique 2017 du G20 – les 20 pays les plus puissants et représentant 80% de la consommation d’énergie dans le monde (1) – viennent d’être publiés par le cabinet Enerdata, en avance sur les institutions officielles.

Ils montrent que les pessimistes avaient raison. La croissance du PIB est repartie vivement avec 3,5%. Cet Accord de Paris, déjà très insuffisant pour limiter la hausse de la température moyenne planétaire aux 2°C visés, supposait en effet une réduction annuelle de 2,9% des émissions à partir de 2015 et jusqu’en 2050 pour le G20. Le géant Indien succède au géant Chinois Une vision plus précise, par pays et pour l’Union Européenne, montre que les tendances à l’oeuvre vont se poursuivre :

Le Parlement européen demande l’interdiction de la pêche électrique. Le Parlement s’est opposé par 402 voix contre 232 à une dérogation proposée par la Commission pour élargir la pêche électrique en Europe. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Stéphane Foucart Le retournement est spectaculaire. Contre toute attente, le Parlement européen s’est prononcé, mardi 16 janvier en séance plénière, pour l’interdiction totale de la pêche électrique. Le vote a d’autant plus surpris les observateurs que la majorité obtenue est sans appel : 402 députés européens se sont prononcés pour l’interdiction, 232 ont voté contre et 40 se sont abstenus.

Ce choix tranché et la forte médiatisation de la controverse sur les chaluts à électrodes ont cependant occulté d’autres enjeux techniques du nouveau règlement, dénoncés par certaines ONG. Le vote-surprise des eurodéputés doit beaucoup à la mobilisation-éclair d’une coalition hétéroclite d’ONG de protection de l’environnement et de plusieurs associations de pêcheurs artisans. . « Victoire formidable pour les océans » Au Tibet, la plaie ouverte des mines de lithium. Dans la province chinoise du Sichuan, l’essor des moteurs électriques empoisonne la vie des habitants. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Brice Pedroletti (Garzê, envoyé spécial) La piste cahoteuse longe la rivière Liqi puis bifurque vers une retenue d’eau. L’altimètre indique 4 200 mètres. Le dernier village et son monastère sont à quinze kilomètres.

Un gardien débonnaire nous laisser passer sans ciller à travers la zone minière de Jiajika, sur les hauts plateaux tibétains de Garzê, dans la province chinoise du Sichuan. L’exploitation de mine, plus coûteuse que celle de lacs asséchés en altitude, intéresse de plus en plus les producteurs chinois. L’ennui, c’est que Rongda, la seule mine opérationnelle à ce stade, a par deux fois déjà provoqué des épisodes de pollution – en 2013, puis en mai 2016, deux jours après avoir redémarré. « La rivière est devenue noire, ça puait, puis on a retrouvé des yaks morts.

. « Tout le monde est inquiet » La Chine et les Etats-Unis ratifient l’accord de Paris sur le climat. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Simon Roger et Brice Pedroletti (Hangzhou, envoyé spécial) C’est le cadeau de bienvenue offert par la Chine aux chefs d’Etat et de gouvernement invités à Hangzhou pour le sommet du G20, les 4 et 5 septembre : la ratification de l’accord de Paris sur le climat. Après que le Parlement chinois, l’Assemblée nationale populaire, a adopté samedi 3 septembre au matin, lors de la clôture de sa session bimensuelle, le texte issu de la COP21, la Maison blanche a à son tour annoncé la ratification du texte par Washington. Cette étape doit permettre au président Xi Jinping d’annoncer aujourd’hui même à Hangzhou, avec son homologue américain Barack Obama, arrivé en début d’après midi d’Hawaï, que les deux pays sont désormais liés par les engagement pris à Paris en décembre 2015 pour lutter contre le réchauffement climatique.

Ce ralliement des deux plus gros pollueurs de la planète est une avancée majeure. Quid de l’Inde ? Transparence. Émissions de CO2  : l’impasse de la voiture électrique. Le cycle de vie d’un véhicule électrique le rend aussi polluant qu’un véhicule thermique. Le subventionner n’a pas de sens, explique le directeur de l’Observatoire du nucléaire, Stéphane Lhomme. LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Stéphane Lhomme (Directeur de l’Observatoire du nucléaire) A l’approche de la COP21, le gouvernement français intensifie sa croisade en faveur de la voiture électrique, probablement parce qu’il s’agit de la seule action pouvant faire croire que le pays hôte se préoccupe du climat… Or, contrairement à ce que croient la plupart des gens, soumis à une propagande continuelle des politiques et des industriels, la voiture électrique n’est pas plus vertueuse pour le climat que la voiture thermique, essence ou diesel.

La donnée la plus cruciale est que la fabrication des batteries est tellement émettrice de CO2 qu’il faut avoir parcouru de 50 000 à 100 000 km en voiture électrique pour commencer à être moins producteur de CO2 qu’une voiture thermique. Le niveau des glaces de l'Arctique au plus bas depuis 38 ans. La surface de glace hivernale s'est réduite de 100 000 km², l'équivalent d'un pays comme l'Islande. Une baisse continue depuis trois ans : du jamais vu depuis 1979. La banquise de l’océan arctique n’a jamais été aussi peu étendue. Les glaces sont à leur plus bas niveau depuis 38 ans. Cela fait trois ans d’affilé que la surface de glace se réduit, une première depuis le début des mesures par satellites en 1979. La banquise hivernale de l'Arctique atteignait 14,42 millions de km² au 7 mars 2017, soit 100 000 km² de moins qu’en 2016, l'équivalent d'un pays comme l'Islande.

La banquise pourrait disparaître d'ici 2050 La nouvelle n’étonne malheureusement pas les spécialistes du National Snow and Ice Data Center (NSIDC) : cela fait aussi trois ans d'affilé que la température du globe ne cesse d'augmenter. 2016 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée sur la planète, du jamais vu depuis 1880. . ► À LIRE : Des déchets insoupçonnés au fond de l'Arctique Ll'évolution des glaces en mer Arctique. « L’exécutif européen n’a pas vu le monde changer » - Pesticides. CHRONIQUE. Sur l’environnement ou la santé, les affaires régulièrement mises au jour offrent une image désastreuse de Bruxelles, estime le journaliste Stéphane Foucart. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Stéphane Foucart (journaliste au service Planète) CHRONIQUE. La Commission européenne donne parfois tant de verges pour se faire battre qu’elle peut embarrasser jusqu’aux plus ardents partisans du projet européen. Vidons quelques pages de nos carnets. Quelques jours avant la publication du rapport, Le Monde en obtint une version provisoire et l’adressa à l’exécutif européen, afin de recueillir ses commentaires et ses explications.

. « Ah, un petit rapport “Pesticides” de PAN… Ça faisait longtemps… » Et ? Un rapport d’ONG ne suscitant ni dénégations ni même le moindre commentaire de la part de l’institution visée, sinon une telle marque de mépris, méritait-il un article dans Le Monde ? Le monde a changé. La France pourrait produire 100 % d’énergie renouvelable en 2050. Selon l’association d’experts négaWatt, l’Hexagone pourrait s’affranchir du nucléaire et des fossiles au milieu du siècle. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Pierre Le Hir A l’heure où la France, grelottante, s’inquiète de son approvisionnement en électricité, affirmer qu’elle pourrait à terme se passer du nucléaire et des fossiles ressemble à une gageure. C’est pourtant la perspective que trace l’association négaWatt, pilotée par une vingtaine d’experts indépendants dont les travaux font référence dans leur domaine.

Son « scénario 2017-2050 », dévoilé mercredi 25 janvier, projette un mix énergétique 100 % renouvelable à l’horizon du milieu du siècle. Elle avait déjà présenté, depuis 2003, plusieurs trajectoires faisant la part belle aux énergies vertes. Les énergéticiens de négaWatt ne prônent évidemment pas le retour à la chandelle. Plus de combustibles fossiles Comment satisfaire une demande en énergie même réduite de moitié ? Une France neutre en carbone. Perturbateurs endocriniens : le cadeau discret mais majeur au lobby des pesticides. La Commission européenne soumet sa proposition de réglementation des substances chimiques mercredi.

LE MONDE | • Mis à jour le | Par Stéphane Horel C’est un paragraphe qui n’a l’air de rien, ajouté tout en bas du document à la dernière minute. Il évoque, dans une formulation aussi tortueuse qu’impénétrable, une dérogation pour les produits agissant sur « la mue et/ou la croissance des organismes nuisibles ». Mais, reformulé en langage commun, il s’agit ni plus ni moins d’une concession de la Commission européenne au lobby des pesticides. Quelques jours avant Noël, mercredi 21 décembre, avec trois ans de retard, la Commission doit soumettre au vote sa proposition de réglementation sur les perturbateurs endocriniens, ces produits chimiques omniprésents, capables d’interférer avec le système hormonal des êtres vivants à des doses parfois infimes. Si le diable se cache dans les détails, le paragraphe inséré par la Commission à la dernière minute n’a, lui, rien d’anecdotique. Trump peut démolir l’accord sur le climat.

Editorial. Les Américains vont-ils porter un coup fatal à la lutte contre le réchauffement climatique ? L’élection de Donald Trump à la tête des Etats-Unis a radicalement changé l’atmosphère des négociations de la COP22 qui se tiennent à Marrakech, au Maroc, jusqu’au 18 novembre. Les Etats s’étaient retrouvés pour célébrer l’entrée en vigueur accélérée de l’accord de Paris et discuter de sa mise en œuvre. Faut-il prendre acte d’un prochain départ des Américains ?

Trump, climatosceptique affirmé, peut ébranler l’édifice difficilement construit ces dernières années. Il a promis durant sa campagne d’annuler ce texte qui, selon lui, nuit à l’économie du deuxième plus gros émetteur de gaz à effet de serre de la planète. Lire aussi : Primaires américaines : Donald Trump promet d’annuler l’accord de Paris sur le climat Carctère non contraignant En brandissant la menace d’un retrait, Donald Trump met en évidence la fragilité de l’accord de Paris signé le 12 décembre 2015 à l’issue de la COP21.

L’extinction des pollinisateurs menace 1,4 milliard d’emplois, selon un rapport. Quelque 1,4 milliard d’emplois et les trois quarts des cultures dépendent d’animaux pollinisateurs, gravement menacés, souligne un rapport publié lundi. « La sécurité alimentaire et les emplois dans le monde sont en danger, à moins d’une action rapide pour mettre un terme au déclin des pollinisateurs », préviennent des chercheurs de l’université de Reading, au Royaume-Uni, qui ont contribué à un rapport publié lundi 28 novembre dans la revue Nature. Le déclin des pollinisateurs affecterait directement plusieurs cultures, comme la plupart des arbres fruitiers, des semences, des fruits à coque et des productions à forte valeur ajoutée (café, cacao, etc.).

Ces cultures sont essentielles pour l’équilibre alimentaire humain, apportant vitamines A, C, calcium et acide folique, rappellent les scientifiques : « La perte de pollinisateurs pourrait susciter une recrudescence substantielle de maladies ». En dehors des cultures, les plantes sauvages sont également menacées. Procès de Monsanto : « Porter atteinte à l’écosystème Terre, c’est menacer la paix, l’humanité » Alors que la firme américaine est traduite devant un tribunal international citoyen, Valérie Cabanes, juriste et spécialiste des droits de l’homme et de la nature, défend l’inscription de l’écocide dans le droit international. Valérie Cabanes est juriste en droit international, spécialiste des droits de l’homme et de la nature. Porte-parole du mouvement End Ecocide on Earth (« Arrêtons l’écocide planétaire »), elle vient de publier Un nouveau droit pour la terre (collection Anthropocène, Seuil). Elle est membre du comité d’organisation du Tribunal Monsanto, un procès symbolique organisé par un réseau d’ONG et d’associations contre l’entreprise agrochimique, qui se tiendra du 14 au 16 octobre à La Haye, aux Pays-Bas.

Lire aussi : Monsanto accusé de « crimes contre l’humanité et écocide » par un tribunal international citoyen Qu’est-ce qu’un écocide, ce crime que vous voulez faire reconnaître en droit pénal ? Cette bataille n’est-elle pas déjà ancienne ? Aujourd’hui, qu’en est-il ? La pollution coûte 225 milliards de dollars chaque année. La Banque mondiale alerte dans un rapport sur les conséquences de la pollution sur la santé et l'économie, qui touchent surtout les pays en développement. En 2013, un décès sur dix était dû à la pollution. La pollution atmosphérique représente un risque majeur pour la santé.

Elle est la cause de nombreuses maladies comme les cancers du poumon, les accidents cardiaques, les insuffisances pulmonaires ou encore les bronchites chroniques... En 2013, rapporte la Banque mondiale, 5,5 millions de décès sont survenus à cause de la pollution, soit un décès sur 10. Il s'agit de la quatrième cause de mortalité, derrière les maladies métaboliques (diabète, hypertension...), les risques liés à l'alimentation et le tabac. Vous utilisez un bloqueur de publicité Pour poursuivre la lecture de nos articles, nous vous proposons deux solutions : Tout Le Figaro en illimité Le journal en numérique dès 22h Le site Premium, sans publicité L’information sur tous les écrans 1 MOIS D’ESSAI GRATUIT.

Aux Etats-Unis, un insecticide anti-Zika a tué des millions d’abeilles. Des apiculteurs de Caroline du Sud, dans le sud-est des Etats-Unis, ont découvert cette semaine des millions d’abeilles mortes dans leurs exploitations. La cause : une campagne d’épandage aérien d’un pesticide controversé, afin d’éliminer les moustiques porteurs du virus Zika. Lire aussi : Zika : un tiers de l’humanité vit dans des zones à risque Apicultrice à Summerville, Juanita Stanley a trouvé des centaines de milliers d’abeilles mortes près de ses ruches de la Flowertown Bee Farm and Supplies, dont elle est copropriétaire. « Notre petite entreprise familiale a été détruite par la pulvérisation aérienne », a-t-elle dénoncé dans un texte posté sur Facebook. Selon la chaîne locale WCSC, le groupe apicole a perdu 46 ruches et 2,5 millions d’abeilles depuis lundi 29 août. Un pesticide interdit par l’Union européenne L’Union européenne en a interdit l’utilisation en 2012 en raison des dangers qu’il présente pour la santé et l’environnement.

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