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Afrique

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« L’Afrique pourrait devenir l’usine de la Chine » La Chine vieillit.

« L’Afrique pourrait devenir l’usine de la Chine »

Moins d’ouvriers dans ses usines, des salaires en hausse et une compétitivité en baisse : c’est la fin de l’âge d’or pour l’atelier du monde. « Cette situation représente une opportunité exceptionnelle pour l’Afrique », explique le chercheur américain David Dollar, du Brookings Institute. Pour cet ex-directeur de la Banque mondiale en Chine de 2009 à 2013, et ancien représentant du Trésor américain à Pékin, le continent africain pourrait tirer parti du rééquilibrage de l’économie chinoise.

Lire aussi : Economie : où en sont les « lions » d’Afrique ? « L’Afrique pourrait devenir l’usine de la Chine. Mais il faut rester réaliste. Développer l’industrie du textile Une vingtaine d’usines chinoises dans les domaines du textile et de l’électronique est déjà en activité dans les zones économiques spéciales qui entourent Addis-Abeba. Lire aussi : Quand la Chine rend l’Afrique plus verte Un secteur privé en pointe Là encore, les résultats sont très divers.

Au Bénin, Aïchatou ne mange pas tous les jours à sa faim. Aïchatou, 9 ans, ne mange pas tous les jours à sa faim comme 43 % des enfants au Bénin*.

Au Bénin, Aïchatou ne mange pas tous les jours à sa faim

Ses parents font partie des 50 % de la population qui vit avec moins de 1,18€ par jour**. Dans le cadre de la politique agricole menée par le gouvernement, les cultures vivrières familiales sont souvent remplacées par des cultures d’exportation, comme le coton, peu rentable économiquement à terme. Les terres des cultures vivrières se raréfiant, la menace de la faim pèse aujourd’hui sur Aïchatou et les siens. Grâce à votre générosité, vous pouvez aider l’ensemble de nos organisations partenaires, dont le syndicat SYNPA (Synergie Paysanne) à développer et pérenniser les cultures vivrières, essentielles à la sécurité alimentaire des populations vulnérables. *Rapport de la Banque Mondiale, décembre 2013 - **Rapport du Programme mondial pour l’agriculture et la sécurité alimentaire et la Banque africaine de développement, 2015. « Personne n’aidera l’Afrique à se développer sinon les Africains » Le milliardaire nigérian Tony Elumelu – « serial entrepreneur », comme il se définit – a créé en 2010 sa fondation sur la base de son mantra, l’« africapitalisme ». « Le secteur privé détient les clés pour débloquer le potentiel économique et humain de l’Afrique », explique-t-il.

« Personne n’aidera l’Afrique à se développer sinon les Africains »

Lire aussi : Tony Elumelu : L’africapitalisme se porte bien, merci ! Né dans une famille de la classe moyenne de Jos (au centre du Nigeria), ville récemment encore ciblée par la secte islamiste Boko Haram, il fut, à 33 ans, patron d’une banque à Lagos, la gigantesque capitale économique du pays. A 52 ans, il dirige à la fois UBA, l’une des plus grandes banques d’Afrique, Transcorp, le conglomérat le plus important du Nigeria, et sa société d’investissements Heirs Holdings. Il se veut un exemple de réussite, pense être une source d’inspiration pour cette jeunesse africaine entreprenante, ambitieuse et décomplexée. Lire aussi : Tony Elumelu, le banquier africain à qui tout sourit On est neutre sur ce sujet.

Le sulfureux parcours du téléphone portable, des mines aux filières clandestines de déchets. Sur les 25 millions de téléphones mis sur le marché chaque année en France, seuls 15 % sont collectés pour être réparés, réemployés ou recyclés.

Le sulfureux parcours du téléphone portable, des mines aux filières clandestines de déchets

Le Monde | • Mis à jour le | Par Angela Bolis C’est une question méconnue, qui concerne pourtant un objet omniprésent : d’où vient le téléphone portable et où finit-il sa (courte) vie ? Une mission d’information pilotée par la sénatrice écologiste Marie-Christine Blandin (Nord) a rendu les conclusions de son enquête, jeudi 29 septembre, dans un rapport qui tente de retracer les étapes du cycle de vie de l’appareil, de l’extraction des matériaux qui le composent au recyclage… ou aux filières d’exportation illégales. 1. Des matières premières problématiques L’extraction des matières premières qui entrent dans la composition du téléphone portable pose plusieurs problèmes éthiques.

Lire aussi : Les institutions européennes s’accordent sur un encadrement des « minerais de sang » 2. 3. Lire aussi : Le téléphone adopte la touche équitable 4. 5. La chine en afrique.

Site sur le réveil économique et social de l'Afrique pour Term. – nunucella