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Sciences et nouvelles technologies

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Jean-Michel Besnier : Le transhumanisme est une machine de guerre contre la vie. Aujourd'hui vous pouvez faire séquencer votre ADN en une journée, et peut-être d’ici cinq ans, vous pourrez le réparer avec les technologies de correction dites CRISPR/cas9. Dans le même temps, Internet court-circuite vos manières de bouger (avec Uber et AirB&B), de vous ausculter (quantified self et télémédecine) ou d’apprendre (MOOCS, Wikipedia…).

Même les robots se mettent à battre les champions de Go et se mettent à apprendre et évoluer, … Ferons-nous bientôt l’amour avec eux ? Interrogent Laurent Alexandre et Jean-Michel Besnier dans un dialogue unique et musclé (voir leur livre Les robots font-ils l’amour ? Le transhumanisme en 12 questions, paru chez Dunod). Le médecin et entrepreneur (fondateur de DNAVision) connu pour ses visions technofascinées et son ouvrage La Mort de la mort, paru en 2011, croise ses arguments avec ceux du philosophe, spécialiste des nouvelles technologies. Chez les humains, la vie se réduit-elle au vivant ? Le réductionnisme issu de la cybernétique. L'industrie 4.0 en expérimentation à Saclay. Un centre d’expérimentation de l’industrie 4.0 se lance sur le plateau de Saclay : Robots collaboratifs, impression 3D, réalité augmentée, big data… L’industrie 4.0 est porteuse d’une révolution industrielle de grande ampleur.

Objectif : permettre aux industriels de concrétiser et d’accélérer leur transformation, cette usine pilote permettant de présenter et d’expérimenter sur des lignes de production réelles les technologies et les savoir-faire de l’industrie 4.0. Une usine pilote pour accélérer la transformation de l’industrie française vers l’industrie 4.0 L’Innovation Center for Operations (ICO) est une usine pilote dont l'objectif est d'accélérer la transformation digitale des grands industriels. Conçu, réalisé et piloté par le Boston Consulting Group (BCG), l’ICO, implanté à 30 minutes de Paris sur le plateau de Saclay sur 1200 m2, vient d'être inauguré cette semaine. Evaluer concrètement l’impact des technologies 4.0 Au cœur d’un écosystème innovant Dans la même thématique : La vie est apparue sur Terre bien plus tôt qu’on ne le pensait. Et avec elle, l’information. 3,7 milliards d'années ! C'est l’âge de la vie sur Terre, révélé par la découverte de concrétions minérales formées par des bactéries dénichées au fond des glaces.

Des géologues australiens viennent en effet de découvrir au Groenland des traces d’une activité microbienne remontant à 3,7 milliards d’années, soit 200 millions d’années de plus que les records précédents trouvés dans des roches d’Australie ou d’Afrique du Sud. Et 800 millions d’années environ seulement après la formation de la planète. L’origine de la vie sur Terre, une question qui hante les esprits depuis que l’homme est en mesure de penser. La vision moderne que la plupart d’entre nous avons de l’origine de la Vie est, au fond, assez poétique. Incidemment, cela relance l’intérêt des missions martiennes qui explorent des terrains dont l’âge correspond justement à celui des roches étudiées au Groenland.

L’aurore archaïque de la vie Stratégie d’exploration et de conquête Intelligence connectée Dans la même thématique : Le forçage génétique pour éliminer les espèces. Changer les règles de la génétique. Tel est le pouvoir de la technique dite « gene drive » (ou forçage génétique) qui permet de propager un caractère à 100% parmi les descendants (au lieu de 50%). Cette « ingénierie massue » intéresse les responsables de santé publique confrontés aux moustiques vecteurs de maladies ou les gestionnaires de territoires envahis par des prédateurs. Alors que se tient cette semaine à Hawaii, le Congrès mondial sur la conservation, les clans adverses vont s’affronter sur ce sujet. Des opposants au Gene Drive ont publié une lettre ouverte. Le débat sera vif aussi à Cancun en décembre prochain car il est à l’ordre du jour des négociations de la Convention sur la biodiversité des Nations Unies.

Faire mourir en masse des populations envahissantes ou menaçantes. Et s’il y avait un moyen plus « propre » d’intervenir Celui-ci n’a plus de secret : ce fut le second mammifère après l’homme à voir son patrimoine génétique totalement séquencé en 2002. L'utopie du revenu garanti récupérée par la Silicon Valley, par Evgeny Morozov (Les blogs du Diplo, 29 février 2016) Les dirigeants de la Silicon Valley parlent rarement de politique — sauf, à la rigueur, pour discuter de la meilleure façon de la chambarder. Dans les rares occasions où ils se laissent aller à montrer leur vision du monde, c’est pour dénigrer les sans-abris, célébrer le colonialisme (1) ou vouer aux gémonies les autorités municipales qui persécutent les artisans fragiles auxquels la planète reconnaissante doit Uber et Airbnb. Il peut donc paraître incongru que le gratin des nouvelles technologies soit devenu l’un des plus fervents soutiens du revenu garanti pour tous — une idée ancienne remise au goût du jour, sous des formes et pour des raisons fort différentes, aussi bien à droite qu’à gauche.

De Marc Andreessen, l’influent cofondateur de Netscape, à Tim O’Reilly, l’illustre pionnier du web 2.0, les gourous de la Silicon Valley débordent d’enthousiasme pour ce projet qui consiste à accorder à tout individu, qu’il travaille ou non, les moyens de subvenir à ses besoins essentiels.