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Déconstructions des accusations invalides

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C’est toi l’dessert. Le sexisme anti-hommes... et pourquoi il n'existe pas. « Sexisme anti-hommes », « sexisme inversé » (s’il est « inversé », on reconnaît dans quel sens fonctionne le sexisme « normal » !) , « misandrie »… Vous avez sans doute déjà entendu ces expressions, dans un raisonnement honnête ou pour contourner de manière fort pratique le problème de la misogynie. We found that, upon exposure to sexist humor, men... « Femmes contre le féminisme » : décryptage d'un paradoxe. À l’heure où nous publions ces lignes, la page Facebook « Women Against Feminism » avoisine les 5 000 « J’aime ». Reprises par BuzzFeed, les photos « témoignages » de jeunes femmes auto-proclamées « anti-féministes » sont en train de circuler sur les réseaux sociaux, et de nouveaux soutiens affluent en continu sur la page Facebook.

Ma première réaction en découvrant ces témoignages anti-féministes relevait de l’exaspération profonde, doublée d’un faceplam. Il suffit de lire les textes proposés par ces jeunes femmes pour se rendre compte qu’elles n’ont clairement rien compris au féminisme. Conseils aux féministes. Petits conseils entre amis pour calmer les hystériques.

Conseils aux féministes

ENFIN, un aperçu de la liste tant attendue des sujets dont a le droit de parler! Arguments anti-féministes (2) "Tu es trop agressive, cela nuit à ton message". Agressive: se dit en particulier d’une féministe avec laquelle on est en désaccord. Étrangement, c’est l’un des arguments les plus difficiles à contrer. Pourquoi? Parce que ce n’en est pas vraiment un. C’est surtout un moyen de détourner ou clore le débat, de discréditer la personne d’en face sans avoir à répondre à ses arguments.

Mais-elles-sont-ou-les-feministes. L’autre jour, quelqu’un est venu m’interpeller sur Twitter au sujet de Valérie Trierweiler.

mais-elles-sont-ou-les-feministes

Le Syndrome de Cassandre. Pourquoi le mot humanisme ne peut remplacer le mot féminisme. On entend très souvent dire "moi je ne suis pas féministe, je suis humaniste c'est moins excluant".

Pourquoi le mot humanisme ne peut remplacer le mot féminisme

Je vais donc essayer de préciser pourquoi ce terme ne fonctionne pas et pourquoi il neutralise les discriminations. Lorsqu'on est féministe, on tente, entre autres, de montrer qu'une injure peut être sexiste. Ainsi traiter une femme de "pute" n'est pas la même chose que de la traiter de "conne". Ainsi tabasser une femme car elle veut vous quitter n'est pas la même chose que de tabasser quelqu'un (homme ou femme) dans la rue car il vous a refusé une clope. Il ne s'agit évidemment pas de dire que c'est plus ou moins grave mais de comprendre que cette agression a une spécificité et que, pour la combattre, il faut en étudier l'origine.

Si nous tenons à faire reculer le sexisme, il faut comprendre ce qu'ils ont de spécifique. Dire qu'on est humaniste tend à dépolitiser les identités comme celle de genre. Essayons maintenant de comprendre que nos identités ne sont pas neutres. « ‘faut pas voir le mal partout hein ! » et «On ne peut plus rien dire !» Les sœurs la terreur du débat sur le sexisme.

1- Souligner le sexisme d’une situation ne signifie pas qu’on vous accuse d’être le grand Satan. 2 hommes découvrant qu’une opinion différente n’est pas une attaque personnelle. 2- Vous pouvez bien dire ce que vous voulez, on ne vous interdit pas d’exprimer votre machisme.

« ‘faut pas voir le mal partout hein ! » et «On ne peut plus rien dire !» Les sœurs la terreur du débat sur le sexisme.

D’ailleurs vous ne vous en privez pas. Paradoxe Viril-Paradoxe Patriarcal (avec tweets) · Ursidea. Humour Feministe. Typecast : parodie de Royals, par Lorde, sur les problèmes rencontrés par les actrices non blanches, bien souvent réduites à des stéréotypes ethniques.

Humour Feministe

Ecrit et interprété par Tess Paras, avec la participation de Haneefah Wood et Ayana Hampton.Réalisation : Rebekka JohnsonMusique produite par Jack Dolgen. Crédits complets et paroles :Cast:Tess Paras (“Grimm,” “Wilfred”) @TessParasHaneefah Wood (“Ave Q,” “Nurse Jackie”) @HaneefahWoodAyana Hampton (“In Living Color” reboot) @ayanadiscoStephen Guarino (“Happy Endings”) @IAmStephenGMo Welch (“The Mo Show”) @momowelchMike Still (Artistic Director, Upright Citizens Brigade Theatre, LA) @mikestillJohn David “J.D.” Witherspoon (www.youtube.com/WhoIsUTV) @JDwitherspoonSofia Gonzalez (“Community”) @SofiaMarieGJin Namkung (“Arrested Development”) @Rjnamkung. Si, si, on a le droit de critiquer le(s) féminisme(s)

Il me semble que nous avons en France un rapport à la fois sacré et complètement dégradé à la liberté d'expression.

Si, si, on a le droit de critiquer le(s) féminisme(s)

Sacré, parce que nous tenons, à raison, le droit qu'a chacun-e d'exprimer ses opinions pour un fondamental de la démocratie. Mais profondément dégradé parce que considérant que tout propos est une forme d'opinion, nous avons la double tentation de ne pas condamner les discours injurieux, fussent-ils odieux, et de ne pas supporter que certains discours s'imposent, fussent-ils justes. Le féminisme, une "pensée unique"? Le sexisme expliqué à ceux qui n'y croient pas. .

Le sexisme expliqué à ceux qui n'y croient pas

Il y a des gens qui, simplement, refusent d'y croire : ça n'existerait pas, et puis c'est naturel, et de toutes façons, c'est la même chose pour les hommes. Freud racontait une histoire rigolote qui sonnait un peu comme ça, à propos d'un chaudron percé, mais passons : je ne suis pas là pour faire la psychanalyse du déni. Je vais plutôt essayer d'expliquer pourquoi le dernier argument, selon lequel les hommes aussi seraient discriminés, ne marche pas. Et pour cela, je vais me baser, one more time, sur la sexualisation dans les jeux vidéo. L'exemple de la sexualisation dans les jeux vidéo est intéressant parce qu'il a fait l'objet de réactions très claires dans le sens du "c'est pareil pour les hommes" : vous pouvez vous reporter aux commentaires des deux articles que Mar_lard a consacré à ce thème pour avoir quelques illustrations, ainsi qu'à ceux de mon dernier billet sur le thème.

But I'm A Nice Guy. Rangez ces larmes que je ne saurais voir. En ce moment, dans mon twitter, ça parle de male tears, de féminisme et d’accusations de misandrie.

Rangez ces larmes que je ne saurais voir

Garde des enfants - Les pères ont-ils raison de se plaindre ? Éléments de réponse à la lumière de recherches récentes.

Garde des enfants - Les pères ont-ils raison de se plaindre ?

Depuis quelques années, et de façon très spectaculaire récemment, des groupes de pères séparés ou divorcés, notamment Fathers 4 Justice, protestent contre les supposés préjugés du « système judiciaire » à leur endroit, lesquels, en favorisant indûment la mère dans l’octroi de la garde, les empêcheraient de maintenir une relation significative avec leurs enfants et de jouer leur rôle de pères auprès de ceux-ci. Voyons ce que diverses données, provenant de l’étude de 800 dossiers judiciaires de Montréal et de Saint-Jérôme, analysés en 2001, et d’interviews récentes auprès d’avocates et d’avocats, nous apprennent à cet égard. Très majoritairement des ententes. Une comparaison entre misandrie et misogynie. On pourrait croire à première vue que les deux se valent.

Une comparaison entre misandrie et misogynie

Que toutes les formes de violence sont équivalentes, injustifiées et injustifiables. Et que la misandrie est tout aussi dommageable que la misogynie. Les hommes et les femmes ont-ils des cerveaux différents ? "Il est impossible de deviner, en regardant un cerveau adulte, s'il appartient à un homme ou une femme", explique la neurobiologiste Catherine Vidal.

Le Monde.fr | • Mis à jour le | Propos recueillis par Lucie Soullier En distinguant l'identité sexuelle du sexe biologique, les études de genre affirment que la nature ne suffit pas à faire des hommes et des femmes. Catherine Vidal, neurobiologiste et directrice de recherche à l'Institut Pasteur a travaillé sur la plasticité du cerveau. Contre le masculinisme. Petit guide d'autodéfense intellectuelle. Cette brochure se veut un outil « d’autodéfense intellectuelle » : nous proposons ici quelques pistes pour identifier les discours et les pratiques de ce mouvement réactionnaire que l’on nomme le masculinisme, de manière à pouvoir mieux les repérer et les « démonter ».

Pour nous, tout a commencé à Grenoble, un soir de janvier 2011, où nous nous sommes retrouvé.e.s quelques potes à la projection d’un documentaire intitulé « Des hommes en vrai » [1] ; projection organisée par la mairie de Grenoble et en présence des membres du Réseau Hommes Rhône-Alpes (voir la partie 1). Nous avons été atterré.e.s par ce que nous avons vu et entendu ce soir-là, et nous avons alors décidé de réagir. Nous avons commencé à mieux nous informer sur « le masculinisme » et à mettre en place un travail de veille. Quelques mois plus tard, nous avons organisé une soirée publique, histoire de diffuser de l’information et de partager nos analyses.

Les « vérités » d’Eric Zemmour : les femmes diluent-elles le pouvoir ? Si les contradicteurs d’Eric Zemmour ont tellement de mal avec lui, c’est qu’il part toujours de faits observables et peu contestables. Auxquels il fait ensuite dire ce qui lui convient. Il y a quelques semaines, cette interview par Ruth Elkrief a pas mal circulé sur les réseaux sociaux et donné lieu à quelques réactions (le blog des Martiennes, les Nouvelles News).

Eric Zemmour y énonce une série de « vérités » : « Il y a un lien entre pouvoir et virilité, les hommes ont inventé le pouvoir », « le pouvoir est masculin » et il ne manque pas de préciser, que, bien entendu, il y a des exceptions et des femmes qui ont accédé au pouvoir en utilisant des valeurs masculines. Qu’y a t-il à redire à ça ?