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LITTERATURE ROMANI

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MATEO MAXIMOFF ECRIVAIN TSIGANE. The Literature of the Sinti and Roma in France: On ‘Nomadic’ Identities - RomArchive. The latter is a popular figure in fairy tales and anecdotes, which highlights another characteristic of the literature discussed: the writings are often rooted in oral tradition, but the authors are not limiting themselves to merely putting folklore down on paper.

The Literature of the Sinti and Roma in France: On ‘Nomadic’ Identities - RomArchive

Rather, their texts are inspired by orality and creatively act upon this inspiration. The addressees of this literature are, above all, readers from the majority society, who prefer the written expressions of Sinti and Roma. At the same time, the community itself is often critical of their in-group literary creation. For this reason, the writers are frequently marginalised and sometimes even accused of being traitors to their own culture. The ‘nomadic’ existence turns into a metaphor of dynamics and change. But even within the majority society, the writings of Sinti and Roma are rarely recognised. In this poem, the ‘nomadic’ existence turns into a metaphor of dynamics and change, one that is transferred to the artistic level. Littératures Romani : construction ou réalité ? n°37 (2) Définir la culture des Roms comme orale, étudier leur représentation dans les écrits non-tsiganes -comme on le fait souvent-, peut faire oublier que depuis des décennies se développe une production littéraire romani écrite.

Littératures Romani : construction ou réalité ? n°37 (2)

C'est elle que ce numéro spécial (en deux volumes) veut dévoiler dans son ampleur. Lui donner une plus grande place dans le champ des études littéraires est légitime et urgent. (1) Où sont les frontières des littératures romani face à des textes mêlant divers supports artistiques (écrit, visuel, musical) ? Littératures Romani : construction ou réalité ? n°36. Définir la culture des Roms comme orale, étudier leur représentation dans les écrits non-tsiganes -comme on le fait souvent-, peut faire oublier que depuis des décennies se développe une production littéraire romani écrite.

Littératures Romani : construction ou réalité ? n°36

C'est elle que ce numéro spécial (en deux volumes) veut dévoiler dans son ampleur. Lui donner une plus grande place dans le champ des études littéraires est légitime et urgent. (1) Où sont les frontières des littératures romani face à des textes mêlant divers supports artistiques (écrit, visuel, musical) ? Pour comprendre les Roms, découvrez leur littérature. Alors que d’autres migrants arrivent en Europe, les Roms une fois encore vont passer au second plan.

Pour comprendre les Roms, découvrez leur littérature

Ils restent cependant une énigme pour beaucoup de Français. Et si, pour mieux les comprendre, approcher leur culture, il fallait passer par leur littérature ? Une œuvre emblématique, celle de Lakatos, peut nous y aider, originaire de Hongrie, pays dans l’actualité ces temps-ci… Hongrois et tsigane, Menyhért Lakatos (1926-2007), dans Couleur de fumée présente la vie d’un campement rom juste avant la Seconde Guerre mondiale.

Ce roman, empli d’anecdotes souvent amusantes, présente de façon très juste, voire anthropologique, la vie quotidienne et parfois rocambolesque des Tsiganes de Hongrie. Lakatos est un véritable Proust tsigane ! Qui sont les Roms/les Tsiganes ? Représentant entre 10 et 15 millions de personnes, les Tsiganes vivent partout dans le monde, et forment en Europe la plus grande minorité. Une littérature supranationale ? Une voix ancrée dans un lieu Quels genres d’écrits ? Vol 60 - Matéo Maximoff un écrivain rom dans le siècle. Vol 48-49 : Papusza poétesse tsigane et polonaise. Papusza poétesse tsiagne et polonaise Longtemps oubliée, la voix de Bronislawa Wajs-Papusza (1908-1987) revient.

Vol 48-49 : Papusza poétesse tsigane et polonaise

Poétesse tsigane et Polonaise, elle est née dans un campement nomade d’une famille Polska Roma, le groupe nomade le plus nombreux à l’Est et au Nord de la Pologne en ce début de XXe siècle. Autodidacte, Papusza apprend très jeune à lire et à écrire, dit la bonne aventure, et compose des chants et poèmes d’une grande beauté. Elle danse et joue de la harpe. Rescapée des grands massacres nazis pendant la guerre, dans les années cinquante elle est, avec sa famille, « sédentarisée » par le régime communiste à l’Ouest du pays. Ses textes sont alors publiés, grâce au poète Jerzy Ficowski qui l’a rencontrée en 1949.