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140-LE SON (ET LA LUMIÈRE) DANS LA SCULPTURE CONTEMPORAINE. Dès les années 1920, la sculpture intégre les notions de mouvement et de lumière réels ainsi que celle du son. Ce son est le plus souvent inhérent à la sculpture en mouvement du fait de : -l'existence d'un moteur et d'un mécanisme et de son bruit (Naum Gabo, Kinetic Construction n° 1 (Standing Wave), 1919-1920 - image 1 ; Marcel Duchamp, Rotative plaques verre, 1920 - image 2 ; Làszlo Moholy-Nagy, Modulateur Espace-Lumière, 1922-1929 - image 4 ; Alexander Calder, Sans titre, 1931 - image 6), -de la vibration (Naum Gabo, Kinetic Construction n° 1, Standing Wave, 1919-1920 - image 1) ou de la rotation des matériaux en mouvement (Làszlo Moholy-Nagy, Modulateur Espace-Lumière, 1922-1929 - image 4 ; Marcel Duchamp, Rotative plaques verre, 1920 - image 2) et du contact des matériaux entre eux (mise en mouvement manuelle dans l'oeuvre d'Alexander Calder, Small Sphere and Heavy Sphere, 1932-33, image 7).

Le son peut également être musical : Le son reste lié : Paris, Galerie Maurice d'Arquian. Cf. La lumière dans l'art et dans tous ses états Part 2. Pour faire suite à l’article la lumière dans l’art et dans tous ses états Part 1 nous continuerons le panorama lumineux.

Nous allons voir que les progrès technologiques sont inextricables de l’évolution artistique. Aujourd’hui la perception, la photographie, les écrans de lumière, la lumière matière et l’ombre de la lumière ! Un passage par le mouvement futuriste dont la démarche est orientée par le mouvement et les progrès de l’industrialisation nous apprend que Giacomo Ballà commence par s’intéresser à la diffraction de la lumière des lampadaires nouvellement arrivés dans les villes européennes.

Puis, plus tard aux effets de phares de voiture ou encore les éclipses de soleil. Après l’impressionnisme, Il fait un pas de plus vers une forme d’abstraction cherchant à montrer la diffraction de la lumière et la pure sensation colorée. Giacomo Ballà, Lampadaire à arc, 1909 © Moma Luigi Russolo – Dynamisme d’une automobile, 1912-13, huile sur toile, 104cm x 140cm.

Charles Lapicque, 1958. 137-LE MOUVEMENT EN SCULPTURE-3 (Seconde moitié du XX° siècle-1) Dix ans après la fin de la Seconde Guerre Mondiale, la sculpture cinétique s'impose sur le devant de la scène internationale avec l'exposition intitulée "Le Mouvement" qui réunit, à Paris, en avril 1955, à la Galerie Denise René, les artistes pionniers de ce domaine comme Marcel Duchamp et Alexander Calder mais également une toute nouvelle génération d'artistes comme Jean Tinguely, Agam, Pol Bury ou Soto (sculptures cinétiques et peintures Op(tical) Art). Si le goût pour la mécanique (la machine, le moteur), la science et la technologie (magnétisme, cybernétisme, matériaux industriels, inventions) est encore bien présent, le culte de la société de consommation et l'idée de la machine comme vecteur de modernisme sont mis à mal. TINGUELY Jean (1925-1991) et NIKI DE SAINT-PHALLE (1930-2002), Fontaine Stravinsky, Paris, 1983, bassin de 580 m2 comprenant 16 sculptures peintes et animées mécaniquement, avec jets d'eau, évoquant les oeuvres du compositeur russe.