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Journaux de confinement

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« Ma seule guerre, c’est avec l’ennui ! » : dans les carnets de bord de collégiens confinés. Que se passe-t-il dans la tête d’un adolescent soudain privé des copains, du bus le matin, des fous rires à la cantine, des premiers émois derrière les casiers, des selfies dans la cour, à cet âge qui ne demande qu’à s’épanouir dans le bouillonnement de la confrontation aux autres ?

« Ma seule guerre, c’est avec l’ennui ! » : dans les carnets de bord de collégiens confinés

Que ressent-il, soudain arraché à sa classe, seul face à la « galère » des cours à distance ? Claquemuré avec frères, sœurs et parents en télétravail, un ordinateur qu’il faut partager ? Ou, seul et inquiet, dans l’attente de cette mère infirmière revenue de l’hôpital en pleurs, de cette autre qui s’occupe de l’entretien des chambres en maison de retraite ou de ce père pompier en Alsace ? Les conditions improbables de l’exercice journalistique dans cette période de confinement ont ouvert au Monde l’opportunité d’accéder aux journaux de bord de deux classes de 3e du collège public La Garenne, à Voiron (20 100 habitants, en Isère), réalisés dans le cadre de leur cours de français. Diary of a Pandemic: May 1, 2020. Dear Internet, les journaux de confinement en ligne se multiplient. Par Mathilde Floc’h et Laure Delmoly, France Télévisions, MediaLab Depuis le début du confinement, la tendance est au récit personnel et à la mise en scène en ligne.

Dear Internet, les journaux de confinement en ligne se multiplient

Les formats se multiplient : les auteurs publient des chroniques régulières dans les médias, les jeunes (et moins jeunes) se filment sur TikTok, d’autres enregistrent leurs propres podcasts, alimentent leur compte Instagram ou postent leurs humeurs quotidiennes via des gifs animés sur Twitter. Pourquoi se mettre en scène au moment même où l’on est contraint de vivre au ralenti et d’évoluer dans un espace restreint ? Le journal de confinement permet non seulement de raconter son intériorité & de participer à une expérience psychique collective mais il permet de recréer du lien social en ligne à travers différents outils. Tour d’horizon des différentes tendances en matière de “journaux de confinement”. Raconter son intériorité & participer à une expérience psychique collective L'audio La photographie Les challenges artistiques. Chroniques d'un collège fermé – Chroniques de deux classes de 4ème au temps du Covid-19 (chacun chez soi, dans notre petite ville du 94)

Une journée aux confins de la France confinée. CHAMONIX (HAUTE-SAVOIE) Pierre Munier est éleveur de vaches laitières à la ferme Mont-Roc, à Argentière. « Au niveau du travail ça n'a pas changé grand-chose, parce que les bêtes ont toujours le même rythme, mais il y a moins de tourisme donc on livre un petit moins de fromage que d’habitude.

Une journée aux confins de la France confinée

On est un peu dans le doute pour la suite, comme tout le monde. » (À gauche) Dans la capitale, courir le matin n’est autorisé que jusqu’à 10h, pour éviter la foule dans les rues le reste de la journée. (À droite) Amandine Monard, maire du village, sort faire son jogging. Isabelle Pion, infirmière libérale, commence tôt sa tournée dans le village et à la maison de retraite L'Oustaou. Francois Barthelat est commerçant marin et tient une boutique de location de bateaux. LE CONQUET (FINISTÈRE) Jean-Marc Hobe ouvre ses serres dans sa ferme de 60 hectares. MARSEILLE (BOUCHES-DU-RHÔNE) Devant la gare Saint-Charles. PARIS L’entrée du métro au Forum des Halles. MONTPELLIER (HÉRAULT) Devant La Poste Rondelet. Chronique d'un théâtre en confinement #19 » défi photos confinés-cachés-caméléons-mobiliers. En ces temps confinés où tout est figé, il m'a semblé nécessaire de continuer à imaginer des choses avec les jeunes gens du parcours Artistes Buissonniers* que nous suivons, Anne Naudon (comédienne) et moi, en atelier théâtre depuis 3 ans.

Chronique d'un théâtre en confinement #19 » défi photos confinés-cachés-caméléons-mobiliers

Mi-Mars, nous commencions à être dans la préparation et l’excitation du spectacle de fin d’année qui sera, au vu du contexte, annulé. Cet arrêt brutal nous a tous rendu tristes, aussi j'ai proposé un petit projet, simple et ludique avant tout, pour qu’il reste une trace de cette saison. Un défi-photos, en écho au travail que je mène dans l’espace public avec ma compagnie. Il s’agit d’explorer un lieu physiquement pour provoquer un emboîtement, UNE RENCONTRE corps/lieu. Découvrez leur participation dans le diaporama ci-dessus.

Nous aimerions vous proposer le défi à vous aussi, et ainsi augmenter cette archive de confinés-cachés-caméléons-mobiliers ! ➞ Voici le protocole :