background preloader

Inégalités

Facebook Twitter

Lhomme format%C3%A9 red 3.2. Gilles Kepel: «Le 13 novembre? Le résultat d'une faillite des élites politiques françaises» Au lendemain des attentats du 13 novembre, un message de revendication était diffusé sur le Net par la voix d'un converti français. «Rhétorique pseudo-islamique à la sauce des banlieues populaires françaises», réagit aussitôt Gilles Kepel. Politologue et sociologue, Gilles Kepel est internationalement reconnu comme l'un des meilleurs spécialistes du discours djihadiste et de l'islam en France. Voici plus de trente ans qu'il étudie en parallèle l'émergence de l'islamisme radical dans le monde arabe et l'évolution des musulmans dans son pays.

Son dernier livre «Terreur dans l'Hexagone» devait paraître en janvier. Le Temps: Le 13 novembre est la conclusion tout à fait logique de votre livre, dites-vous ? Gilles Kepel: Il y a un mois, avant même sa sortie, on m'accusait de faire un titre sensationnaliste pour me faire remarquer. . – Vous semblez désabusé. – C'est-à-dire? – Je fais une critique au vitriol de la façon dont nos élites politiques conçoivent la nation. . – Vous avez lu «Soumission»? S’il n’y avait qu’un billet à lire sur les racines des attentats, c’est celui-ci, tout y est. Mathieu Aron, Benoit Collombat et Jacques Monin, l’Honneur du journalisme français, chapeau bas ! Merci à tous ceux qui ont aidé à préparer ce billet INDISPENSABLE… Matthieu Aron : Ce soir, enquête sur la fabrication du monstre Daesh, quelle a été l’implication de pays comme l’Arabie Saoudite et le Qatar ?

Nous allons voir dans une enquête signée Jacques Monin et Benoît Collombat que l’enjeu pétrolier a pu jouer un rôle considérable. extrait Hocham Daoud : “Tout le monde a joué avec Daesh. Tout le monde voulait jouer à travers Daesh pour s’imposer. En fait, on a créé Frankestein, aujourd’hui tout le monde essaye de trouver un moyen pour l’arrêter. Oui il y a des moyens, s’il y a une volonté politique.” Matthieu Aron : Pour commencer cette émission, je vous propose d’écouter cet extrait d’interview : extrait Marc Trévidic : “Si l’Émir du Katiba en Syrie de l’EI demande à main levé à ses recrues “Qui veut aller faire un attentat en France ?”

Matthieu Aron : 200 candidats au martyr. WordPress: « Les terroristes ont grandi dans nos villes et nos banlieues » Une semaine après les attentats, Naïma Charai, présidente de l’Agence Nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances (Acsé), plaide pour davantage de fermeté vis-à-vis des salles de prières et des individus radicalisés, tout en étant intransigeant envers les actes islamophobes et racistes.

N’oublions pas que ces terroristes étaient Français : ils ont grandi dans nos villes et banlieues. Pour éviter qu’un tel drame se reproduise, il faut davantage soutenir la vie associative et toutes les structures laïques qui agissent dans les domaines de l’éducation, de la culture, du sport et qui sont garantes de notre cohésion sociale. Or, le soutien financier au milieu associatif s’est largement érodé depuis plusieurs années. Le terrain est ainsi laissé libre aux associations à vocation religieuse, qui n’ont pas besoin de l’argent public pour prospérer.

Il faut un double discours de fermeté. Enquête. Ce que veut vraiment l’Etat islamique. Cette grande enquête publiée dans The Atlantic offre un éclairage sans précédent sur les objectifs et les fondements idéologiques de Daech. Soutenant la thèse selon laquelle l’organisation se définit essentiellement par sa lecture littérale du Coran, elle a suscité de nombreuses réactions.

En voici, en exclusivité, l’essentiel. Qu’est-ce que l’Etat islamique [EI, Daech en arabe] ? D’où vient cette organisation et quelles sont ses intentions ? La simplicité de ces questions peut être trompeuse, et rares sont les dirigeants occidentaux qui connaissent les réponses. En décembre 2014, The New York Times a publié des remarques confidentielles du général Michael K. Nagata, commandant des opérations spéciales pour les Etats-Unis au Moyen-Orient, qui admettait être encore très loin de comprendre l’attrait exercé par l’Etat islamique. L’organisation s’est emparée de Mossoul, en Irak, en juin 2014 et règne déjà sur une zone plus vaste que le Royaume-Uni.

Mahomet à la lettre I. II. III. IV. V. Après les attentats, des musulmans agressés partout en France. Temps de lecture: 4 min «Sales arabes», «terroristes» puis des coups de feu devant un vendeur de kebab à Blaye (Gironde), une mosquée devant laquelle on laisse du jambon et du lard ainsi que des inscriptions «La France aux Français» à Pontarlier (Doubs), des croix rouges dessinées sur la mosquée de Créteil (Val-de-Marne), la salle de prière et la boucherie hallal d’Oloron Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques) taguées, des inscriptions telles que «Mort aux musulmans» trouvées sur les murs de la mairie d’Évreux (Eure) le 14 novembre...

La liste des actes islamophobes s’allonge après les attentats revendiqués par l’État islamique le 13 novembre à Paris et Saint-Denis qui ont fait au moins 130 morts et plus de 300 blessés. Des musulmans sont attaqués, comme s’ils étaient en partie responsables des actes commis par l’État islamique. Près d’une semaine après les attentats de Paris et Saint-Denis, les Français voient ces actes, ces propos se multiplier. «Votre tenue m’agresse!» Une histoire d'amour judéo-palestinien menace l'identité israélienne. 2016 débute avec la pantalonnade de rigueur, et cette dernière se déroule donc en Israël, où le gouvernement a décidé d’interdire aux lycéens la lecture du livre de Dorit Rabinyan, paru voilà 18 mois. Son histoire, Gader Haya (La barrière vivante), a été accusée de pouvoir nuire « à l’identité de la nation », israélienne, donc.

Pourquoi ? Son roman met en scène une histoire d’amour entre une jeune femme juive, et un Palestinien. L’ouvrage est donc logiquement interdit à la lecture dans les lycées... Misère. Dorit Rabinyan, 2014 (photo Facebook) Un communiqué de l’Éducation nationale a confirmé les informations publiées originellement dans Haaretz. Menacer l'identité que l'on doit façonner Bien évidemment, effet Streisand oblige, les ventes du livre ont rapidement grimpé en flèche. La Bible bien plus insidieuse et nuisible... Les réactions, et commentaires – on n’osera pas parler d’exégèse – abondent largement dans ce sens.

Ce que l'on peut faire, et ce que l'on ne peut tolérer... Exposition « Nés quelque part » - Année européenne pour le développement. Du 25 novembre au 30 décembre, « Nés quelque part » fait voyager au cœur des enjeux du développement durable et du réchauffement climatique, vivre une expérience d’immersion et réfléchir aux enjeux climatiques. Objectif « Nés quelque part » vise à rendre accessible et compréhensible le monde et ses enjeux en abordant de manière concrète des thématiques clefs pour l’avenir de la planète : santé, éducation, égalité hommes-femmes, biodiversité et climat, accès à l’eau, à l’énergie et à l’emploi, bonne gouvernance, développement économique… Une visite en trois temps Un temps d’accueil avant de partir en voyageUne expérience personnelle d’immersion dans la peau d’un personnage appartenant à un environnement spécifique du mondeUn temps de partage de retour à l’espace d’accueil Sept environnements Un site internet : www.nesquelquepart.fr Il met à disposition des ressources pédagogiques pour préparer et/ou prolonger la visite, et propose un jeu en ligne.