background preloader

Les 35h

Facebook Twitter

“L’impact économique des 35 heures est indiscutablement mauvais” À l’heure où un rapport parlementaire réhabilite les 35 heures, Stanislas de Bentzmann, fondateur de Devoteam et président de l’association d’entrepreneurs, Croissance Plus, publie aux éditions Eyrolles : “Les 35 heures, une loi maudite”. Un ouvrage dans lequel il formule des propositions pour justifier une remise en cause de la réduction du temps de travail. Comment vous est venue l’idée de rédiger cet ouvrage ? J’ai pris la décision d’écrire ce livre car il me semblait que le sujet des 35 heures est souvent mal expliqué et qu’il est surtout très politisé. Il m’a donc semblé utile d’analyser la situation du point de vue du terrain.

J’ai trouvé intéressant de me baser sur les impacts tangibles des 35 heures en ayant toujours à l’esprit la phrase de Michel Sapin alors qu’il n’était pas encore ministre des Finances :“Si les 35 heures est une loi maudite, elle l’est pour tout le monde. Pour la gauche qui l’a faite comme pour la droite qui n’arrive pas à l’abroger.” Les premiers effets secondaires des 35 heures. Quels sont au juste les effets des 35 heures sur le tissu économique français ? Cette question, hautement politique, trouve quelques éléments de réponse dans le dernier baromètre de "la productivité individuelle des salariés" réalisé par le cabinet Proudfoot Consulting. Un baromètre international, mené sur neuf pays et au travers de 1.668 cas d'entreprise.

Ce baromètre 2004 livre un constat intéressant sur le cas de la France. Depuis trois ans, l'Hexagone enregistrait au sein de ce baromètre une progression très nette de son niveau de productivité. Fin 2004, le constat a évolué. Cette stagnation de la France en 2004 prouve, selon Proudfoot Consulting, que "l'effet dopant des 35 heures a atteint ses limites". Cet effet d'intégration des 35 heures étant aujourd'hui passé, l'Hexagone se retrouve face à des nouvelles sources de perte de productivité.

Autre source de non-productivité pour la France : la faiblesse du niveau de qualification de la main d'œuvre. Les 35 heures efficaces contre le chômage, affirme un rapport. Le passage aux 35 heures a été "la politique la plus efficace et la moins coûteuse qui ait été conduite depuis les années 1970", selon un rapport, approuvé mardi, de la députée socialiste Barbara Romagnan, qui plaide pour de nouvelles mesures de réduction du temps de travail. Ce rapport, consulté par l'AFP, a été approuvé à la mi-journée par 12 voix contre 4. Il conclut les travaux de la commission d'enquête sur "l'impact de la réduction progressive du temps de travail", constituée en juin sur proposition des députés UDI. La durée légale du travail est passée de 39 à 35 heures après les lois Aubry de 1998 et 2000.

Le sujet a récemment refait polémique, quand le ministre de l'Économie, Emmanuel Macron, a plaidé pour plus de souplesse. Par ailleurs, les lois Aubry "ont coûté, par an, 2 milliards d'euros aux entreprises et 2,5 milliards d'euros aux administrations publiques, soit un peu plus de 12 800 euros par emploi créé", évalue le rapport. "Certains effets négatifs"

Les conséquences des 35 heures. Les 35 heures ont-elles contribué à densifier le travail en réduisant le temps de travail sans pour autant diminuer les charges de travail? De fait, les lois Aubry visaient avant tout à développer l'emploi, et sur ce point leur bilan est tout à fait positif: environ 350 000 emplois créés (1). Mais il est vrai que cette priorité a fait passer au second plan la réflexion sur les conditions de travail.

Résultat: en 2001, 42% des salariés passés aux 35 heures dans le cadre des lois Robien ou Aubry 1 déclaraient avoir moins de temps qu'avant pour effectuer les mêmes tâches (2). Mais les salariés concernés ne s'en plaignaient pas forcément, estimant sans doute que d'autres éléments contrebalançaient l'intensification de leur travail (meilleure conciliation temps de travail-vie familiale, création d'emplois dans l'entreprise, etc.). Voir les chiffres établis par l'Insee et la Dares (ministère de l'Emploi) dans Economie et statistique n° 376-377, juin 2005, disponible sur www.insee.fr Notes. L'INSEE REND UN BILAN POSITIF SUR LES 35 HEURES. Accusées de tous les maux par le gouvernement, les 35 heures affichent pourtant un bilan plutôt positif : elles n'ont pas alourdi les coûts salariaux des entreprises ni pénalisé la productivité des salariés, ont créé des emplois, même si leur mise en oeuvre a pesé sur les finances publiques.

Le débat sur les 35 heures n'a jamais cessé. Mais il rebondit, sous l'impulsion des plus hautes autorités de l'Etat. Ainsi, le Président de l'Assemblée nationale, dans l'introduction au Rapport de la mission d'information publié le 9 novembre sur La compétitivité de l'économie française et le financement de la protection sociale, écrit que « le choc des trente-cinq heures, concomitant du décrochage français, [a été] facteur de désorganisation du tissu industriel comme de pénibilité au travail (…) » Le partage de la valeur ajoutée L'évolution de l'emploi salarié L'évolution de la productivité Toutefois, même cette explication ne semble pas très convaincante.

L'évolution du Smic. «C'est une bonne chose que les 35 heures restent la norme» Le 1er janvier 2000, la réforme des 35 heures entrait en application. Quinze ans après, l’économiste Eric Heyer, directeur adjoint au Département analyse et prévision de l’OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques), dresse un bilan plutôt positif de cette réforme emblématique de la période Jospin. Avec quinze ans de recul, comment jugez-vous les 35 heures ? Quand on regarde les données macro-économiques au moment de la mise en place des 35 heures qu’observe-t-on ? D’abord, une croissance mondiale franche avec un pays, la France, qui faisait mieux en moyenne que la plupart de ses partenaires. Les lois Aubry I en 1998 et Aubry II en 2000 ne changent pas cette situation.

Au contraire. Vous dites que la durée en travail n’a pas baissé de quatre heures mais de deux heures… Oui, la loi Aubry II a abouti à redéfinir le travail effectivement réalisé au sein de l’entreprise, en excluant les temps de transport et de pause, etc. Quels sont les avantages pour les entreprises ? Comment ? Le (bon) bilan des 35 heures. Les 35 heures n'ont pas entamé la compétitivité des entreprises et les performances économiques françaises. Ni dégradé les finances publiques. Il y a deux ans, c'était le dixième anniversaire de l'instauration, par un gouvernement de gauche, des 35 heures en France. Dans quelques semaines, nous fêterons les dix ans d'une critique récurrente, par un gouvernement de droite, de cette mesure qui, malgré les nombreux assouplissements intervenus depuis (voir encadré), resterait la cause principale des difficultés rencontrées par l'économie française.

Les lois dites " Aubry ", qui ont mis en place progressivement la semaine de 35 heures en France entre 1998 et 2002, ont-elles réellement détérioré la compétitivité des entreprises françaises et engendré des destructions d'emplois ? La France a-t-elle enregistré, depuis, un recul particulier de ses performances économiques par rapport à ses partenaires européens ? Des performances économiques records Des coûts salariaux maîtrisés Commentaires. Cours de ECJS - Étude rétrospective de la loi sur les 35 heures : étapes et débats. La loi n° 98-461 du 13 juin 1998 d'orientation et d'incitation relative à la réduction du temps de travail, dite « loi Aubry », et plus connue sous le nom de « loi sur les 35 heures ». L'abaissement de la durée légale de travail, le partage des tâches, tel est le leitmotiv qui conduira à la première loi « Aubry ».

Modifiée, elle subira de nombreuses critiques. 1. À la recherche de la meilleure répartition temps/travail a. Dès 1981, le candidat à la Présidence, Mitterrand, promettait dans ses 110 propositions pour la France une réduction du temps de travail. Historiquement, la durée légale du travail en France était de 48 heures en 1848 avant d'être de 40 heures avec le gouvernement Blum (1936), 39 heures à l'élection de Mitterrand, et 35 heures en 2002. B. L’objectif de la loi Aubry était de créer du partage de travail au sein de la population active avec en fond de toile, la création d'emplois. Parallèlement, une aide forfaitaire de l'État est envisagée. 2.

A. B. 35 heures : Définition dans le dictionnaire - Linternaute. Loi des 35 heures. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Durant les années 1990, aucun autre pays de l'OCDE n’a mis en place une réforme similaire de réduction généralisée du temps de travail[6]. Toutefois, en Allemagne, pays où la durée du travail relève des conventions collectives de chaque branche professionnelle (dans la limite de 48h/semaine en moyenne imposée par la loi), des accords de réduction du temps de travail ont également été négociés par les partenaires sociaux, cinq branches ayant une durée du travail de 35 heures hebdomadaires (Voir infra).

Origine[modifier | modifier le code] La réduction du temps de travail est un phénomène progressif qui caractérise toutes les sociétés, et qui découle du progrès technique. La durée moyenne de travail est différente selon les pays, en fonction de leur niveau de progrès technique, mais aussi en fonction des préférences individuelles et collectives concernant le choix entre revenus et loisir. En Europe[modifier | modifier le code] Les 35 heures ne sont pas coupables. Accusées de tous les maux par le gouvernement, les 35 heures affichent pourtant un bilan plutôt positif : elles n'ont pas alourdi les coûts salariaux des entreprises ni pénalisé la productivité des salariés, ont créé des emplois, même si leur mise en œuvre a pesé sur les finances publiques. Le débat sur les 35 heures n'a jamais cessé. Mais il rebondit, sous l'impulsion des plus hautes autorités de l'Etat. Le partage de la valeur ajoutée Il convient de la mesurer « nette », c'est-à-dire après déduction des impôts, des éventuelles subventions d'exploitation et de la « consommation de capital fixe » (l'amortissement économique correspondant à l'usure effective et à l'obsolescence des équipements), de manière à ne retenir que ce qui est partageable entre le travail et le capital.

L'évolution de l'emploi salarié L'évolution de la productivité Toutefois, même cette explication ne semble pas très convaincante. L'évolution de l'excédent brut d'exploitation (EBE) L'évolution du Smic Denis Clerc Notes. Les 35 heures, quinze ans après. Valérie Hacot | 01 Févr. 2015, 07h34 | MAJ : 01 Févr. 2015, 07h38 Illustration.

LP/GUY GIOS C'était le 1er février 2000. Les employés des entreprises de plus de 20 salariés découvraient les RTT. Depuis, les 35 heures se sont installées dans le paysage, mais la controverse suscitée par cette loi portée par Martine Aubry — ministre du Travail de Lionel Jospin à l'époque — n'est toujours pas retombée. .. Au sein même du PS, c'est un sujet qui fâche. >>Notre question du jour : Le bilan des 35 heures est-il positif ? Pourtant, à l'époque, les 35 heures étaient présentées comme une innovation sociale majeure, et un remède miracle contre le chômage. Il reste qu'aujourd'hui les 35 heures ont subi de nombreux toilettages. Réforme du temps de travail : les 35 heures, bouc émissaire. Le Parlement s'apprête à voter la loi « portant rénovation de démocratie sociale et réforme du temps de travail », qui pourrait marquer la RTT pour les cadres.

Accusées de tous les maux, les 35 heures sont devenues l'obstacle à abattre. Elles n'ont cependant pas eu l'effet économique négatif qu'on leur prête. On attribue aux 35 heures un grand nombre de tares. Elles seraient responsables de la faible croissance en raison de leur coût excessif, des contraintes qu'elles font peser sur les entreprises et des blocages qu'elles engendrent pour travailler davantage. Elles seraient le symbole d'une France paresseuse, ayant choisi de privilégier le loisir et le farniente et qui s'étonne de voir son pouvoir d'achat s'éroder. Les 35 heures ont-elles crée des emplois? Oui. Les 35 heures, combinées à la reprise économique qui a marqué cette période, ont permis d'accroître le nombre d'heures salariées travaillées dans les branches concernées, rompant de ce fait avec l'évolution antérieure. Non. Notes.