background preloader

Lafayette

Facebook Twitter

Madame de La Fayette - Wikisource. La Princesse de Montpensier - Wikisource. CollectionLa Princesse de MontpensierMadame de La FayetteLepetit1820ParisC2La Princesse de MontpensierLa Fayette, Tencin, Fontaines - Œuvres complètes, Lepetit, 1820, tome 2.djvuLa Fayette, Tencin, Fontaines - Œuvres complètes, Lepetit, 1820, tome 2.djvu/11233-270 Pendant que la guerre civile déchirait la France sous le règne de Charles IX, l’amour ne laissait pas de trouver sa place parmi tant de désordres, et d’en causer beaucoup dans son empire.

La Princesse de Montpensier - Wikisource

La fille unique du marquis de Mézière, héritière très-considérable, et par ses grands biens, et par l’illustre maison d’Anjou, dont elle était descendue, était promise au duc du Maine, cadet du duc de Guise, que l’on a depuis appelé le Balafré. L’extrême jeunesse de cette grande héritière retardait son mariage, et cependant le duc de Guise, qui la voyait souvent, et qui voyait en elle les commencements d’une grande beauté, en devint amoureux, et en fut aimé. La Comtesse de Tende - Wikisource. CollectionLa Comtesse de TendeMadame de La FayetteLepetit1820ParisC2La Comtesse de TendeLa Fayette, Tencin, Fontaines - Œuvres complètes, Lepetit, 1820, tome 2.djvuLa Fayette, Tencin, Fontaines - Œuvres complètes, Lepetit, 1820, tome 2.djvu/11213-230 Mademoiselle de Strozzi, fille du maréchal, et proche parente de Catherine de Médicis, épousa, la première année de la régence de cette reine, le comte de Tende, de la maison de Savoie, riche, bien fait, le seigneur de la cour qui vivait avec le plus d’éclat, et plus propre à se faire estimer qu’à plaire.

La Comtesse de Tende - Wikisource

Sa femme, néanmoins, l’aima d’abord avec passion. Elle était fort jeune ; il ne la regarda que comme un enfant, et il fut bientôt amoureux d’une autre. « La princesse de Clèves » de Jean Delannoy (1961) Madame de La Fayette (1634-1693) Vous êtes en Provence, ma belle ; vos heures sont libres, et votre tête encore plus.

Madame de La Fayette (1634-1693)

Le goût d'écrire vous dure encore pour tout le monde : il m'est passé pour tout le monde et, si j'avais un amant qui voulût de mes lettres tous les matins, je romprais avec lui. Ne mesurez donc point notre amitié sur l'écriture. Je vous aimerai autant en ne vous écrivant qu'une page en un mois, que vous en m'en écrivant dix en huit jours. Madame de La Fayette Ce n'est pas sur ce qu'elle écrit en 1673 à son amie Madame de Sévigné que nous devons nous fonder pour mesurer la romancière à l'aune de l'épistolière. La Belle Personne (Film complet 2008) Lire en ligne La Princesse de Clèves. Et Nicolas Sarkozy fit la fortune du roman de Mme de La Fayette. En politique, les petites phrases ont souvent une durée de vie très courte.

Et Nicolas Sarkozy fit la fortune du roman de Mme de La Fayette

Celle que Nicolas Sarkozy a lâchée à propos de La Princesse de Clèves, le 23 février 2006, avant d'être élu président de la République en 2007, échappe à la règle : cinq ans plus tard, sa déclaration à l'égard du roman de Mme de La Fayette qui laissait entendre que cette oeuvre de littérature ne pouvait pas intéresser une "guichetière" est encore gravée dans les esprits.

Le 23 février 2006, à Lyon, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'intérieur et candidat à l'élection présidentielle, promettait devant une assemblée de fonctionnaires d'"en finir avec la pression des concours et des examens". Il avait alors lancé : "L'autre jour, je m'amusais - on s'amuse comme on peut - à regarder le programme du concours d'attaché d'administration.

Un sadique ou un imbécile avait mis dans le programme d'interroger les concurrents sur La Princesse de Clèves. Chez Flammarion, environ 22 000 ouvrages ont été écoulés depuis 2008. "Nous, princesses de Clèves" : la princesse de Clèves, héroïne des cités. Cela aurait pu être un documentaire social de plus, un film sur l'école comme la France les aime tant. Tourné au lycée Diderot, dans les quartiers nord de Marseille, Nous, princesses de Clèves scelle la rencontre entre la culture classique et la culture des cités autour du roman qui lui donne son titre.

Et puis, en 2006, le candidat à l'élection présidentielle Nicolas Sarkozy a dit qu'il était absurde d'inscrire le texte de La Princesse de Clèves (1678), de Mme de La Fayette, au programme d'un concours administratif. Militant de fait contre ces propos, le film est le résultat d'une expérience imaginée par un groupe d'adultes pétris d'idéaux humanistes qui ont proposé à leurs élèves de l'étudier, de le jouer, de s'en emparer.

A partir de ce point de départ, qui aurait pu donner lieu à une version documentaire de L'Esquive (2002), d'Abdelatif Kéchiche, le film gagne vite en épaisseur et en autonomie. Le pari que réussit le film est double. Nous, princesses de Clèves. Le site ARTE boutique utilise des cookies.

Nous, princesses de Clèves

Soucieux de la protection de vos données personnelles, nous vous informons que sur le site ARTE Boutique, ARTE France Développement et des tiers utilisent des cookies et autres traceurs. En dehors des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site (ex : cookies d’authentification, cookies de mesure d’audience AT INTERNET) votre consentement est nécessaire pour les cookies de : Écriture de l'histoire dans la Princesse de Clèves - Persée.

« Je le trouve très agréable, bien écrit, sans être extrêmement châtié, plein de choses d'une délicatesse admirable, et qu'il faut même relire plus d'une fois.

Écriture de l'histoire dans la Princesse de Clèves - Persée

Et surtout ce que j'y trouve, c'est une parfaite imitation du monde de la Cour et de la manière dont on y vit. Il n'y a rien de romanesque et de grimpé; aussi n'est-ce pas un roman : c'est proprement des mémoires, et c'était à ce que l'on m'a dit le titre du livre, mais on l'a changé. » La revendication réaliste ne va pas sans difficulté. « L'imitation parfaite de la Cour... », soit, mais de quelle Cour?

Vraisemblance et motivation - Persée. Gérard Genette évidemment tout à la fois que ces actions sont contraires aux bonnes mœurs 1, et qu'elles sont contraires à toute prévision raisonnable : infraction et accident.

Vraisemblance et motivation - Persée

L'abbé d'Aubignac, excluant de la scène un acte historique comme le meurtre d'Agrippine par Néron, écrit de même : « Cette barbarie serait non seulement horrible à ceux qui la verraient, mais même incroyable, à cause que cela ne devait point arriver » ; ou encore, sur un mode plus théorique : « La scène ne donne point les choses comme elles ont été, mais comme elles devaient être 2. » On sait depuis Aristote que le sujet du théâtre — et, extensivement, de toute fiction — n'est ni le vrai ni le possible mais le vraisemblable, mais on tend à identifier de plus en plus nettement le vraisemblable au devant-être.

Cette identification et l'opposition entre vraisemblance et vérité sont énoncées du même souffle, en des termes typiquement platoniciens, par le P. 1. « Il faut estre autre chose que Grammairien » : la fable et la norme à la fin du XVIIe siècle. 2La querelle de La Princesse de Clèves apparaît comme un moment privilégié pour examiner l’évolution des rapports entre la conception et l’imagination de la langue dite « classique » et le déploiement de la littérature au XVIIe siècle.

« Il faut estre autre chose que Grammairien » : la fable et la norme à la fin du XVIIe siècle.

Ce déploiement s’est fait en relation étroite et parfois conflictuelle avec l’établissement d’une norme linguistique ressentie comme idéale, idéalement logique, idéalement claire, celle qui permettait à la pensée nette de s’énoncer clairement, qui assurait une coïncidence parfaite entre le développement de la pensée et celui du discours. Dans ce cadre, la littérature s’entend comme la perfection réalisée de cette norme dans l’agrément et ne saurait revendiquer d’autonomie linguistique. La grammaire naissante s’institue en effet comme discipline dominant l’examen de la production intellectuelle. Le XVIIe siècle constitue ce moment où, selon G.

« L'Œil du Prince » ou l'Adieu aux armes de la Courtoisie dans La Princesse de Clèves. 1Dans « Romans et dévotion au xviie siècle », article publié en 2000 [1][1]Sylvie Robic-de Baecque, « Romans et dévotion au xviie…[1]Sylvie Robic-de Baecque, « Romans et dévotion au xviie…, Sylvie Robic-de Baecque écrit : Plusieurs travaux essentiels ont depuis quelques années contribué à nuancer l’interprétation [de La Princesse de Clèves] dans le sens d’une laïcisation des mises en scène du moi.

« L'Œil du Prince » ou l'Adieu aux armes de la Courtoisie dans La Princesse de Clèves

Ils ont ainsi révélé la prégnance d’un modèle religieux : non un « augustinisme vague », mais bel et bien « la présence voilée d’une théologie ». 3Ses propres conclusions viennent confirmer le bien-fondé de cette hypothèse que les articles de Bernard Chedozeau (1970), de Jean Mesnard (1990), et de Philippe Sellier (2000) avaient d’abord ouverte [2][2]Jean Mesnard, « Morale et métaphysique dans La Princesse de…[2]Jean Mesnard, « Morale et métaphysique dans La Princesse de…. Le Traité de l'origine des romans de Huet, apologie du roman baroque ou poétique du roman classique ? - Persée. Sant, la longueur du Traité étant multipliée par deux entre la première et la dernière édition.

Le Traité de l'origine des romans de Huet, apologie du roman baroque ou poétique du roman classique ? - Persée

La logique démonstrative, donc l'organisation, reste inchangée, mais l'ouvrage gagne en précision en multipliant les ouvrages allégués en référence comme exemples ou contre-exemples de la nature du roman et de la régularité du genre. Ainsi le Traité maintient-il le paradoxe qui fonde son origine et son originalité : l'union du galant et du docte. Sur le dénouement de La Princesse de Clèves - Persée. Henri Coulet commande : lieu essentiel de l'arbitraire, du moins dans l'immanence du récit lui-même [...]. Selon ce schéma, tout dans La Princesse de Clèves serait suspendu à ceci, qui serait proprement son telos : Mme de Clèves, veuve, n'épousera pas M. de Nemours, qu'elle aime, de même que tout, dans Bérénice , est suspendu au dénoue¬ ment énoncé par Tacite : «invitas invitant dimisit » (Maurice Langaa, qui cite dans ses Lectures de Madame de Lafayette, 1971, p. 313, ce texte extrait de Figures II, 1969, fait remarquer que la sentence latine est de Suétone et non de Tacite).

Il est plaisant de mobiliser Valincour sous la bannière du structuralisme, mais, plaisanterie à part, les réflexions de G. Genette nous invitent à voir dans le dénoue¬ ment l'effet global de La Princesse de Clèves, toutes les autres «unités » de l'œuvre ayant pour fonction d'acheminer à cet effet, qui serait leur cause finale. PSYCHO-RÉCIT OU DISCOURS INDIRECT LIBRE ?