background preloader

THÈME HISTOIRE MÉMOIRES

Facebook Twitter

Vincent Duclert : « Le dossier rwandais a été contaminé par le mensonge, la manipulation et la passion » Pour ne rien manquer de l’actualité africaine, inscrivez-vous à la newsletter du « Monde Afrique » depuis ce lien.

Vincent Duclert : « Le dossier rwandais a été contaminé par le mensonge, la manipulation et la passion »

Chaque samedi, à 6 heures, retrouvez une semaine d’actualité et de débats traitée par la rédaction du « Monde Afrique ». Chercheur et ancien directeur du Centre d’études sociologiques et politiques Raymond-Aron (CESPRA, CNRS-EHESS), Vincent Duclert, président de la commission de recherche sur les archives françaises relatives au Rwanda et au génocide des Tutsi, a remis, vendredi 26 mars, au président Emmanuel Macron, le rapport final intitulé La France, le Rwanda et le génocide des Tutsi (1990-1994). Rwanda : la commission Duclert conclut à une faillite militaire et politique de la France de 1990 à 1994. Pour ne rien manquer de l’actualité africaine, inscrivez-vous à la newsletter du « Monde Afrique » depuis ce lien.

Rwanda : la commission Duclert conclut à une faillite militaire et politique de la France de 1990 à 1994

Chaque samedi à 6 heures, retrouvez une semaine d’actualité et de débats traitée par la rédaction du « Monde Afrique ». Un naufrage politique, militaire, diplomatique, administratif, intellectuel et éthique. Un aveuglement idéologique de François Mitterrand et de ses conseillers, imposé au reste de l’appareil d’Etat. Un révélateur des stéréotypes coloniaux et d’une lecture purement ethnique qui ont irrigué la politique africaine de la France.

Ainsi se dessinent les lignes de force du rapport de la commission d’historiens (présidée par Vincent Duclert) remis vendredi 26 mars dans l’après-midi à Emmanuel Macron. HGGSP Terminale : Histoire et mémoires. Rwanda, le dernier génocide du XXe siècle - #Reporters. Le Rwanda a émis un mandat d’arrêt international contre Aloys Ntiwiragabo, accusé de génocide. Le Rwanda a émis un mandat d’arrêt international contre Aloys Ntiwiragabo, chef des renseignements militaires pendant le génocide des Tutsi au Rwanda en 1994.

Le Rwanda a émis un mandat d’arrêt international contre Aloys Ntiwiragabo, accusé de génocide

Une enquête préliminaire pour crimes contre l’humanité a été ouverte récemment contre lui, en France, où il pourrait résider. « Nous avons émis un mandat d’arrêt international à l’encontre d’Aloys Ntiwiragabo, soupçonné de génocide », et qu’un média français affirme avoir retrouvé en France, a déclaré mardi 25 août à la presse le procureur général rwandais, Aimable Havugiyaremye. « Nous avons enquêté sur son cas et nous travaillons avec l’unité française chargée de combattre les crimes de guerre et crimes contre l’humanité », a-t-il ajouté. Lire aussi Un ex-haut responsable rwandais visé par une enquête en France pour « crimes contre l’humanité » L’enquête en France a été ouverte fin juillet à la suite d’un article de Mediapart affirmant avoir retrouvé cet homme, âgé de 72 ans, près d’Orléans (Loiret).

M. M. Le combat des « successeurs » pour la mémoire d’Hiroshima. Le temps passe et le souvenir des bombardements atomiques américains de 1945 sur Hiroshima et Nagasaki s’efface, obligeant à imaginer de nouvelles formes de transmission de cette mémoire douloureuse. « Les gens croient souvent que ce lieu a toujours été un parc.

Le combat des « successeurs » pour la mémoire d’Hiroshima

Mais c’était un quartier grouillant, le cœur de la ville. Là, il y avait la maison de ma mère, par là, le magasin de mon grand-père, près d’un cinéma. Il vendait des glaces. » Par ses gestes précis comme par ses mots, Kumiko Seino brave l’étouffante chaleur estivale pour redonner forme, à défaut de vie, à Tenjin-machi, quartier d’Hiroshima appelé aujourd’hui Nakajima et désormais couvert d’arbres ombrageant les monuments érigés en souvenir du bombardement du 6 août 1945, qui a détruit en un instant 70 % des bâtiments sur 12 km² au cœur de la ville du sud-ouest du Japon. Lire aussi Avant, après : Hiroshima se reconstruit après la bombe.

Emmanuel Macron confie à l’historien Benjamin Stora une mission sur « la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie » Emmanuel Macron a reçu, vendredi 24 juillet, l’historien Benjamin Stora et lui a confié une mission sur « la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie », en vue de favoriser « la réconciliation entre les peuples français et algérien », a annoncé l’Elysée.

Emmanuel Macron confie à l’historien Benjamin Stora une mission sur « la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie »

Cette mission, dont les conclusions sont attendues à la fin de l’année, « permettra de dresser un état des lieux juste et précis du chemin accompli en France sur la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie, ainsi que du regard porté sur ces enjeux de part et d’autre de la Méditerranée », a expliqué la présidence. Lire l’analyse : Emmanuel Macron fait de la guerre d’Algérie le défi mémoriel de son quinquennat Dans une démarche parallèle, le président algérien Abdelmadjid Tebboune avait annoncé, dimanche, avoir nommé le docteur Abdelmadjid Chikhi, directeur général du centre national des archives algériennes, pour mener un travail de « vérité » sur les questions mémorielles entre les deux pays. « Paix des mémoires »

La Révolution française. Philippe Pichot. La tranchée des poncifs. Les mythes de la Grande Guerre. Gal Irastorza.