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Homéopathie

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Études EPI3 - L’homéopathie peut-elle aider à réduire les effets indésirables des médicaments ? À ce jour, aucune étude clinique rigoureuse (planifiée et enregistrée), prospective, randomisée, conduite en aveugle et répliquée de façon indépendante n’a permis d’établir une quelconque efficacité thérapeutique de l’homéopathie au-delà d’un simple effet placebo (d’un produit dénué d’activité pharmacologique). Toutes les revues systématiques (les méta-analyses d’essais cliniques) ont également conclu dans ce sens (voir par exemple celle conduite par le National Health and Medical Research Council en Australie, à ce jour la plus exhaustive et la plus rigoureuse sur ce sujet [1]). Les promoteurs de l’homéopathie avancent un nouvel argument qui démontrerait l’intérêt de maintenir cette pratique dans l’arsenal thérapeutique : l’homéopathie permettrait de diminuer le recours à des médicaments présentés comme inutiles et dangereux et contribuerait, du fait de son innocuité, à réduire la iatrogénie médicamenteuse en France (voir encadré).

Les faiblesses méthodologiques des études EPI3. Les médicaments homéopathiques : un statut juridique d’exception - Afis Science - Association française pour l’information scientifique. Par Pierre Bienvenu - SPS n° 274, octobre 2006 Selon une commission spéciale constituée par l’Ordre national des médecins, l’homéopathie est « une méthode thérapeutique pas encore suffisamment évaluée ». Cette définition a été établie le 12 décembre 1997, avec l’aide des conseillers ordinaux et la participation de personnalités représentatives de l’homéopathie française.

D’après cette définition, il semble exister un paradoxe propre à l’homéopathie, puisqu’elle constitue une tradition vieille de deux siècles, qui fait l’objet de prescriptions occasionnelles, et plus rarement régulières, par un pourcentage assez faible des professionnels de santé 1 et connaît un succès populaire certain alors que la validité des principes sur lesquels elle prétend s’appuyer est contraire aux lois de base les plus solidement vérifiées de la physique. De plus, elle ne s’accorde pas, en général, avec les données pharmacologiques et surtout toxicologiques expérimentales répertoriées. Élaboration et principes. ENQUETE FRANCEINFO. "Boiron, c'est plus qu'un monopole" : comment le laboratoire français règne sur l'homéopathie. En attendant la décision du gouvernement sur un éventuel déremboursement de l'homéopathie, l'entreprise reste le maître incontesté des petits granules blancs. Le géant de l'homéopathie a choisi de se faire tout petit.

Depuis la publication fracassante, en mars, d'une tribune contre l'homéopathie par des médecins dénonçant "la promotion de fausses thérapies à l'efficacité illusoire", Boiron joue la carte de la discrétion. Pas de réponse frontale, encore moins de contre-attaque. "On n'a pas à se prononcer publiquement", explique à franceinfo le laboratoire spécialisé.

"La minorité des médecins qui s’exprime ne connaît pas cette thérapeutique et attaque l’homéopathie de manière aveugle", déplore-t-il simplement, préférant laisser le débat "aux mains des médecins". >> Effet placebo ou réelle efficacité ? L'homéopathie reste une niche. Fruit de la fusion des trois laboratoires des frères Henri et Jean Boiron en 1966, le laboratoire est devenu, dès sa naissance, le leader mondial du secteur.

Comment appelle-t-on une « Ecole » qui « forme » les médecins à la prescription des médicaments … de l’industriel qui la finance ? Imaginez, si vous voulez bien, une entreprise du médicament. Appelons-la WoPharma. (Le « Wo » veut dire « World ».) WoPharma est spécialisée dans la commercialisation de médicaments destinés à soigner les maladies cardio-vasculaires dans leur ensemble : hypertension, infarctus du myocarde, accidents vasculaires cérébraux. Elle n’est pas tout à fait la seule à commercialiser ces produits, mais elle est la plus puissante dans ce domaine particulier, en raison de son ancienneté et de sa taille. Imaginez, par ailleurs, une entreprise de formation que nous appellerons l’EMCV: Ecole des Maladies Cardio-Vasculaires. Cette école propose aux médecins en exercice un enseignement destiné à leur enseigner les fondements des maladies cardio-vasculaires et, bien entendu, leur traitement.

Vous êtes médecin, tenté de parfaire vos connaissances, et des confrères vous ont parlé de l’EMCV avec ferveur. Déjà, vous vous grattez la tête. En toutes lettres. Qu’en pensez-vous ? Que faites-vous ? Eh bien, si ! L’Ordre des médecins prend position contre l’homéopathie  VIDÉO - Pour la première fois depuis la publication de la tribune contre les médecines alternatives en mars dans Le Figaro, le Conseil national de l’Ordre des médecins a pris position contre l’homéopathie, sans lui fermer la porte. Dans l’affrontement qui oppose les partisans et les détracteurs de l’homéopathie depuis quelques mois, le Conseil national de l’Ordre des médecins (CNOM) avait jusque-là gardé le silence. Mardi, il a enfin pris position en diffusant sur son site Internet une «mise au point» en demi-teinte qui, sans condamner l’homéopathie, affirme sa désapprobation de cette pratique. Il rappelle en outre qu’«il est interdit de présenter comme salutaires et sans danger des prises en charge ou des thérapeutiques non éprouvées».

C’est là le cœur du problème. » LIRE AUSSI - Le remboursement de l’homéopathie remis en question Un communiqué bourré de contradictions » LIRE AUSSI - «Au mieux un placebo et un gâchis des fonds publics», l’homéopathie déremboursée en Angleterre. Homéopathie : trois siècles d'utilisation, zéro preuve d'efficacité. Les médecines alternatives ? "Une "discipline ésotérique" qui non contente d'être inefficace, serait aussi dangereuse. C'est ce que dénoncent ce 19 mars 124 médecins et professionnels de santé, à travers une tribune publiée dans Le Figaro contre l'utilisation de pratiques "ni scientifiques ni éthiques, mais bien irrationnelles et dangereuses", comme l'homéopathie.

En septembre 2017, l'Académie des sciences de l'Union européenne avait déjà publié un rapport accablant sur cette pseudo science médicale. Depuis son émergence à la fin du XVIIIe siècle, jusqu'à aujourd'hui, l'homéopathie n'a cessé de diviser, chez les patients, comme chez les médecins. Pouvoir thérapeutique actif, ou simple effet placebo ? Les scientifiques aujourd'hui penchent pour la deuxième option. À l'origine de l'invention de l'homéopathie, le quinquina, une écorce qui soignait la malaria Fin du XVIIIe siècle, un siècle avant Pasteur. Écouter L'homeopathie comment ca marche ? L’homéopathie est-elle un placebo ? L'homéopathie, ses principes et la question de son efficacité, sont au coeur cette semaine de notre nouveau programme hebdomadaire, Les Idées claires, par Nicolas Martin, et proposé par France Culture et France Info et destiné à lutter contre les désordres de l'information, des fake news aux idées reçues.

Avec un module vidéo, à regarder ici, et un podcast audio d'une dizaine de minutes, auquel vous pouvez vous abonner plus bas. Au moins un tiers des Français ont recours à l’homéopathie pour se soigner. Pourtant Agnès Buzyn, la ministre de la santé, déclarait récemment que l’homéopathie a « sûrement un effet placebo». Le débat sur l’efficacité de l’homéopathie est aussi vieux que cette médecine alternative. En 1790 son inventeur, le médecin allemand Samuel Hahnemann, affrontait déjà la justice de son pays pour exercice illégal de la médecine. Du coup, il s’installa à Paris où il reçut la permission d’exercer l’homéopathie. "Les Idées claires", un programme hebdomadaire vidéo et audio. Efficacité de l'homéopathie : le point sur les études scientifiques.

L’homéopathie est populaire en France et dans certains pays, mais également contestée. Que disent les récentes études scientifiques sur son efficacité : réelle, ou supposée ? Dès 1985, une étude commandée par le Ministère des Affaires Sociales français portant sur deux médicaments homéopathiques, l’opium 15 CH et le raphanus 5 CH, interrogeait l’efficacité de l’homéopathie. Premier pavé dans la mare Les résultats de cette étude ont été publiés par le Lancet, célèbre revue médicale, en 1988 et les conclusions à l’époque étaient sans appel : Il n’y a eu aucune amélioration de l’état des patients qui ont suivi une prescription homéopathique(1).

Certes, on ne peut pas se baser sur une seule étude pour remettre en cause une pratique vieille de plus de 200 ans alors creusons un peu. Mais, au fait, comment marche l’homéopathie ? Elle fonctionne sur le principe des similitudes et de la dilution. Voici ci-dessous illustré ces dilutions rapportées à une échelle plus parlante : Les preuves s’accumulent.