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Transition écolo

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L’appel à « une révolution complète de notre rapport à la nature et au vivant » Tribune. « C’est une triste chose de songer que la nature parle et que le genre humain n’écoute pas. » Ce constat que faisait déjà Victor Hugo en son temps prend aujourd’hui un sens inédit.

L’appel à « une révolution complète de notre rapport à la nature et au vivant »

Alors que la crise due au Covid-19 menace nos vies, nous ne devons en effet pas oublier que nous sommes largement responsables de ce qui nous arrive. Les crises de plus en plus nombreuses – le dérèglement climatique, l’effondrement de la biodiversité, la mauvaise santé des océans, l’épuisement général des ressources – nous montrent que nous ne pouvons plus continuer ainsi. Lire aussi Le déclin massif de la biodiversité menace l’humanité. Un apéro avec Geoffroy Delorme : « Je ne me suis jamais pris pour un chevreuil, hein ! » L’apéro a pris une sacrée claque depuis mars 2020.

Un apéro avec Geoffroy Delorme : « Je ne me suis jamais pris pour un chevreuil, hein ! »

Rewild. ASPAS. L’Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS) est une association reconnue d’utilité publique et 100 % indépendante : une exception dans le paysage associatif de la protection de la nature.

ASPAS

Loups, amphibiens, corneilles, renards, blaireaux… Elle défend les sans-voix de la faune sauvage, les espèces jugées insignifiantes, encombrantes, ou persécutées par la chasse. Elle mobilise l’opinion publique, interpelle les élus et sensibilise tous les publics à la nécessité de protéger les milieux et les espèces. Son savoir-faire juridique est unique. Depuis près de 40 ans, elle a engagé plus de 3 500 procédures devant les tribunaux pour faire respecter et évoluer positivement le droit de l’environnement. L’ASPAS crée des Réserves de Vie Sauvage® où aucune activité humaine n’est autorisée, hormis la balade contemplative, amoureuse ou curieuse. C’est uniquement grâce au soutien d’adhérents et de donateurs qu’elle agit au profit de la nature.

Des objectifs concrets pour la nature : « L’une des leçons du Covid-19 est que la catastrophe n’est pas complètement à exclure » Accueil - La Forêt Gourmande. Douglas Kennedy : « Tous les scénarios hypothétiques ne font qu’alimenter l’incertitude du moment » Tribune.

Douglas Kennedy : « Tous les scénarios hypothétiques ne font qu’alimenter l’incertitude du moment »

C’est le début de la dixième semaine de confinement… et j’écris ces lignes à précisément 4 h 46 du matin. Mes insomnies s’aggravent. En période pré-Covid, j’avais en général une ou deux mauvaises nuits par semaine. Jane Goodall : « Prenons conscience que la pandémie est liée à notre manque de respect pour le monde naturel » Tribune.

Jane Goodall : « Prenons conscience que la pandémie est liée à notre manque de respect pour le monde naturel »

Le monde est confronté aujourd’hui à des défis sans précédent. Au moment où j’écris, le Covid-19 a infecté plus de 3 millions de personnes à travers le monde, et au 29 avril, 218 386 personnes en sont mortes. Actuellement, les personnes dans la plupart des pays sont confinées chez elles (seules ou en famille), elles ont adopté des mesures d’éloignement sanitaire et réduisent au minimum leurs sorties. Certaines entreprises ont totalement fermé, d’autres maintiennent leurs activités en télétravail, et tandis que certaines personnes sont en activité partielle, des milliers d’individus à travers le monde ont perdu leur travail.

Le coût économique de tout cela est déjà catastrophique. Pour les collapsologues, la pandémie accélère la quête de l’autosuffisance. Emmanuel Cappellin s’est surpris à vivre la crise du Covid-19 dans « une forme de normalité ». « Pas dans le sens “on vous l’avait bien dit”, mais juste parce que ça fait partie des soubresauts qu’il va y avoir de plus en plus, symptômes d’un système à bout de souffle », estime le documentariste drômois, qui navigue depuis plusieurs années dans les théories de la collapsologie.

Pour les collapsologues, la pandémie accélère la quête de l’autosuffisance

Popularisée en France par Pablo Servigne, la collapsologie explore la vulnérabilité de nos sociétés face à divers risques systémiques – crise financière, épuisement des ressources, changement climatique, etc. –, qui les menaceraient d’un effondrement dans un avenir proche. Bouleversements climatiques : où migrer, en France, pour échapper au pire ? – Même pas mal. Ça va arriver près de chez vous Fin août 2018, cet outil interactif réalisé par le New York Times a beaucoup circulé sur le web : utile pour visualiser le réchauffement de sa ville d’origine depuis sa naissance, il donne surtout une mesure palpable à hauteur d’une vie des bouleversements en cours.

Bouleversements climatiques : où migrer, en France, pour échapper au pire ? – Même pas mal

En France, les équipes du Monde.fr ont élaboré en septembre 2018 des graphiques par ville fondés sur les données de Météo France de sorte à évaluer l’ampleur de la hausse des températures par grande ville et par grande période de temps – confirmant que la température moyenne de plus de 70 villes françaises s’est élevée de 2°C à 3°C durant ces dernières décennies. Extinction Rebellion France. Nicolas Hulot : « Le monde d’après sera radicalement différent de celui d’aujourd’hui, et il le sera de gré ou de force » Il appelle de ses vœux un « nouveau monde » pour rebâtir sur celui mis à genoux par l’épidémie de Covid-19.

Nicolas Hulot : « Le monde d’après sera radicalement différent de celui d’aujourd’hui, et il le sera de gré ou de force »

Pour Nicolas Hulot, ancien ministre de la transition écologique et solidaire, qui a démissionné de son poste en août 2018, l’heure n’est pas aux divisions, aux querelles de partis ou à la recherche de responsabilités dans la crise. Le président de la fondation qui porte son nom appelle à l’unité, afin de définir un horizon commun. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Les 100 principes de Nicolas Hulot pour « un nouveau monde » Au-delà des mesures urgentes pour le déconfinement, il propose une transformation sociale, écologique, économique, fiscale et démocratique « radicale et cohérente », qu’il s’agisse de la lutte contre l’évasion fiscale, de la revalorisation de tous les métiers vitaux, du « juste échange » ou de la création d’une troisième Assemblée.

Pour les collapsologues, la pandémie accélère la quête de l’autosuffisance. « Tout plaquer pour une vie plus simple » : le confinement, déclic d’un changement de vie. Le compromis de vente était signé, les plans presque bouclés, de l’emplacement de l’âtre dans le salon à la couleur des dalles conduisant à l’immense entrée. « La maison allait ressembler à un magazine de décoration », raconte Philippe*, 50 ans, manager dans une entreprise automobile toulousaine.

« Tout plaquer pour une vie plus simple » : le confinement, déclic d’un changement de vie

Le prix mirobolant de la bâtisse – 1,2 million d’euros – n’avait pas freiné son couple, coutumier des « coups » immobiliers et des belles plus-values. « Il y a encore deux mois, on était sûrs que tout ça avait un sens », reconnaît Isabelle, directrice commerciale dans le prêt-à-porter et « toujours entre deux avions ». Pierre Rabhi. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pierre Rabhi

Pierre Rabhi Pierre Rabhi en 2009. Pierre Rabhi, né en 1938 à Kenadsa, en Algérie[1], Rabah Rabhi de son vrai nom (en arabe رابح رابحي le vainqueur)[2],[3], est un essayiste, agriculteur biologiste, romancier et poète français, d'origine algérienne, inventeur du concept « Oasis en tous lieux ». Pablo Servigne. Pablo Servigne est l'un des créateurs de la "collapsologie", qui étudie l'effondrement possible de la civilisation industrielle.

Il revient pour France Inter sur la brutalité de la crise du coronavirus, qui met en évidence selon lui la vulnérabilité de notre modèle de société. Et donne l'occasion d'y réfléchir. Le coronavirus signe-t-il l'effondrement de notre civilisation ? « Ils arrivent avec leur pognon et disent : écartez-vous, c’est nous qui allons sauver la nature » : dans le Vercors, tensions autour d’une réserve de vie sauvage. « Au-dessus de la route, c’est la réserve, et en dessous, ce sont mes terres. Et là, ce sont les prairies que je fauchais. » Valéry Vassal, 42 ans, désigne une combe verdoyante du massif du Vercors. Cet éleveur a repris en 2001 la ferme familiale à Léoncel, un village drômois d’une cinquantaine d’habitants. Mais, depuis près d’un an, il doit compter avec un nouveau voisin : en novembre 2019, l’Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas) a racheté 500 hectares pour en faire une réserve en libre évolution, où la faune et la flore pourront se développer sans aucune intervention humaine.

« Nous allons connaître les dix années de transformation écologique les plus remarquables de l’histoire » Ancien professeur de permaculture, Rob Hopkins est, depuis 2005, l’initiateur du mouvement international Villes en transition et le cofondateur de Transition Town Totnes, à Totnes, en Angleterre, première ville en transition officielle où les potagers d’agriculture urbaine voisinent avec des coopératives de produits bio, mais où la monnaie locale – le Totnes Pound – s’est arrêtée en 2019.

Alors qu’il publie Et si… on libérait notre imagination pour créer le futur que nous voulons ? (Actes Sud, 336 p., 23 euros) et qu’il est devenu l’un des militants écologiques anglo-saxons les plus sollicités à l’étranger, Rob Hopkins analyse l’essor du phénomène des écolieux et explique que « les dix années à venir doivent être pour la France des années de profond changement ». Des écohameaux aux villes « en transition » : partout, des initiatives s’inventent et de nouveaux lieux se créent. De quelle façon ce mouvement s’est-il développé en France ?

Printemps 2020 et après? Michel Aglietta : « La vraie richesse des nations est leur capital public » Entretien. Michel Aglietta est conseiller scientifique au Centre d’études prospectives et d’informations internationales (CEPII), un organisme de recherche indépendant placé auprès du premier ministre. Polytechnicien, professeur émérite de sciences économiques à l’université Paris-Nanterre, membre de l’Institut universitaire de France, il est l’un des « pères » de « l’école de la régulation » qui, depuis le milieu des années 1970, propose une alternative à la théorie économique dominante néolibérale d’inspiration américaine, en insistant sur le rôle des institutions et des rapports sociaux dans le fonctionnement des économies de marché (Régulation et crises du capitalisme, 1976-1997). Au cours de sa carrière, Michel Aglietta, né en 1938, a ainsi étudié le mode de régulation du capitalisme américain (objet de sa thèse en 1974), les crises financières (Crise et rénovation de la finance, avec Sandra Rigot, Odile Jacob, 2009), le modèle chinois (La Voie chinoise.

Faire du vélo à Paris est bon pour la santé (malgré la pollution de l’air) Face à une importante pollution de l’air, le mieux pour sa santé ne serait-il pas d’éviter de courir ou de faire du vélo ? Ville déconfinée, ville cyclable ? Les défenseurs du vélo préparent la bataille des mobilités. Virtuellement, la salle de 500 places était pleine à craquer, ce mercredi 22 avril. (1) Eviter les prochaines crises en changeant de modèle alimentaire. (20+) «La crise du coronavirus est une crise écologique» We and our partners store and/or access information on a device, select basic ads, select personalised ads, measure ad performance, develop and improve products, create a personalised ads profile, create a personalised content profile, select personalised content, measure content performance, apply market research to generate audience insights, select basic ads, create a personalised ads profile, select personalised ads, create a personalised content profile, select personalised content, measure ad performance, measure content performance, apply market research to generate audience insights, develop and improve products.

These technologies may process personal data such as IP address and browsing data for ensure security, prevent fraud, and debug, technically deliver ads or content. Etienne Balibar : « Nous ne sommes égaux ni devant le risque ni devant les mesures prises pour le conjurer » Dominique Méda : « Il nous faut réussir le tour de force de transformer la situation en prélude à la reconversion écologique de nos sociétés » Le jour d’après : « Les Français se tournent de plus en plus vers les circuits alimentaires courts »

« Si nous ne changeons pas nos modes de vie, nous subirons des monstres autrement plus violents que ce coronavirus » Entretien. Ancien membre du Haut Conseil de la santé publique (HCSP), Jean-François Guégan a fait partie du comité d’experts qui a conseillé la ministre de la santé Roselyne Bachelot lors de l’épidémie de grippe A (H1N1), en 2009. François Jullien : « La pandémie peut nous permettre d’accéder à la vraie vie » Entretien. Le masque de protection fait maison, une « fausse bonne idée » ? Benoît Hamon : « Notre société s’est lourdement trompée en préférant les biens aux liens » « En Europe, il nous faudra développer un modèle de prospérité nouveau »

Comment le Quai d’Orsay pense l’après-coronavirus, entre « compétition âpre » et « emprise de la Chine » Claire Marin : « Face à la catastrophe, on se rassure en la considérant comme une parenthèse plutôt qu’un avertissement » Coronavirus : « L’épidémie doit nous conduire à habiter autrement le monde » Cyril Dion : « Si on n’anticipe pas la crise écologique, nous serons confrontés à des chocs violents »