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Travail social

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La participation : un concept constamment réinventé. Aides sociales : « Ne luttons pas davantage contre les pauvres que contre la pauvreté » Trente ans de RMI. Le 1er décembre 1988, quelques mois après la réélection de François Mitterrand, le Premier Ministre Michel Rocard fit adopter le Revenu Minimum d’Insertion (RMI).

Trente ans de RMI

Lettres d’une fille-mère - La Vie des idées. Le dernier livre de Jean-François Laé poursuit un travail mené depuis plus de quinze ans sur les archives ordinaires de notre monde contemporain : correspondances, journaux personnels, écrits professionnels, jurisprudences du travail...

Lettres d’une fille-mère - La Vie des idées

Le travail social suisse - La Vie des idées. La nouvelle collection « Le geste social », dirigée par Marc Breviglieri aux éditions de la Haute école de travail social, s’ouvre sur l’ouvrage de Thierry Gutknecht, qui fait travailler une lecture de Michel Foucault au contact de textes officiels prescriptifs qui ordonnent le travail social suisse.

Le travail social suisse - La Vie des idées

À nouveau frais, l’auteur fait (re)jouer des problématiques que nous croyions enfouies sous le positivisme ambiant – une dénonciation du contrôle social, de la domination des classes populaires, de la parole d’en bas – et permet de mesurer l’écart entre ce que furent les grandes convictions des années 1970 et certaines morosités qui habitent le présent du travail social. Cette fois, c’est une tout autre lecture qui nous est proposée de Michel Foucault afin d’éclairer l’espace social. Le travail social comme problème Assistance, assurance, prévention Conclusion. Le « pognon de dingue » investi dans la protection sociale est efficace et apprécié par les Français.

Les comptes publiés jeudi par la Drees classent la France parmi les pays les plus actifs dans la lutte contre la pauvreté.

Le « pognon de dingue » investi dans la protection sociale est efficace et apprécié par les Français

Le Monde | 21.06.2018 à 06h36 • Mis à jour le 21.06.2018 à 08h48 | Par Isabelle Rey-Lefebvre La publication, jeudi 21 juin, des comptes de la protection sociale en France et en Europe tombe à pic dans le débat sur son coût et son efficacité, marqué par la sortie du président Macron sur le « pognon de dingue » mis « dans les minima sociaux » à la veille d’un grand discours sur le sujet, le 13 juin. Et alors que le gouvernement doit annoncer début juillet sa « stratégie de lutte contre la pauvreté des jeunes et des enfants ». Non-recours : des aides sociales qui n’atteignent pas leurs bénéficiaires. Les aides sociales, « il y en a trop », a estimé le ministre de l’action et des comptes publics, Gérald Darmanin, le 29 mai sur RTL, précisant que « parfois, les gens qui devraient avoir ces aides sociales (…) ne les demandent pas parce que c’est complexe ».

Non-recours : des aides sociales qui n’atteignent pas leurs bénéficiaires

Pour la ministre des solidarités et de la santé, Agnès Buzyn, interrogée par Le Journal du dimanche, le 10 juin, ces aides constituent même « un véritable maquis, ce qui entraîne beaucoup de non-recours ». A quoi correspond ce terme ? Pourquoi des bénéficiaires potentiels renoncent-ils à certaines prestations et en quoi est-ce préoccupant ? Bilan sévère des effets de la loi de 2016 sur la prostitution. L’enquête de la chercheuse Hélène Le Bail, rendue publique jeudi, montre que la diminution du nombre de clients contraint les prostituées à baisser leurs tarifs et à se mettre en danger.

Bilan sévère des effets de la loi de 2016 sur la prostitution

Le Monde | • Mis à jour le | Par Gaëlle Dupont Le constat est cinglant : « La loi sur la prostitution met en difficulté les personnes qu’elle était censée protéger mieux », résume Hélène Le Bail, chercheuse au CNRS et au Centre de recherches internationales de sciences (CERI). Cette dernière a effectué, depuis le vote de la loi le 13 avril 2016 et pour le compte d’une douzaine d’associations, une enquête fouillée auprès des personnes prostituées, rendue publique jeudi 12 avril. Entourage_enfants_places_Rapport_final_lot3__2_ Ils testent le revenu de base : « J’ai ressenti la liberté qui allait arriver »

Le travail social suisse. La nouvelle collection « Le geste social », dirigée par Marc Breviglieri aux éditions de la Haute école de travail social, s’ouvre sur l’ouvrage de Thierry Gutknecht, qui fait travailler une lecture de Michel Foucault au contact de textes officiels prescriptifs qui ordonnent le travail social suisse.

Le travail social suisse

À nouveau frais, l’auteur fait (re)jouer des problématiques que nous croyions enfouies sous le positivisme ambiant – une dénonciation du contrôle social, de la domination des classes populaires, de la parole d’en bas – et permet de mesurer l’écart entre ce que furent les grandes convictions des années 1970 et certaines morosités qui habitent le présent du travail social.

Cette fois, c’est une tout autre lecture qui nous est proposée de Michel Foucault afin d’éclairer l’espace social. Le travail social comme problème Assistance, assurance, prévention. Idée reçue n° 6 : « Les pauvres s’en sortent bien, parce qu’ils paient tout moins cher » Si les personnes à faibles ressources peuvent avoir des tarifs réduits sur certaines prestations liées à l’Etat ou aux collectivités (EDF, transport en commun, cantine ou garde d’enfant, entrée dans les musées, etc.), elles paient plus cher que la moyenne pour d’autres biens et services du secteur privé.

Idée reçue n° 6 : « Les pauvres s’en sortent bien, parce qu’ils paient tout moins cher »

Idée reçue n° 5 : « Quand on cherche vraiment du travail, on en trouve » Les responsables politiques déplorent régulièrement la quantité d’emplois non pourvus en France : 350 000, selon François Rebsamen en 2014 ; 600 000, selon Jean-Christophe Lagarde en 2017.

Idée reçue n° 5 : « Quand on cherche vraiment du travail, on en trouve »

Sans compter les « 1,7 million d’intentions d’embauche » évoqués en 2015 par Pôle emploi. Idée reçue n° 4 : « On vit mieux en cumulant le RSA et les allocations qu’en travaillant au smic » S’il existe une catégorie inquiétante de travailleurs pauvres qui peinent à joindre les deux bouts, avoir un emploi reste toujours plus avantageux que de toucher les minima sociaux.

Idée reçue n° 4 : « On vit mieux en cumulant le RSA et les allocations qu’en travaillant au smic »

Le smic net mensuel s’établit à près de 1 150 euros, soit deux fois plus que le montant du RSA pour une personne seule (545 euros). L’association ATD Quart Monde rappelle que la plupart des prestations sociales (APL, allocations familiales, tarifs sociaux du gaz et de l’électricité) continuent à être versées aux personnes gagnant le smic. Elle a réalisé plusieurs simulations en 2016, avec différentes configurations familiales. Résultat, les écarts de revenus entre travailleurs au smic et bénéficiaires du RSA sont au minimum de 300 euros par mois pour un célibataire et peuvent atteindre près de 700 euros pour un couple avec deux enfants.

Idée reçue n° 3 : « La fraude aux prestations sociales est massive » Les prestations versées sous conditions de revenus peuvent être détournées par de mauvaises déclarations des revenus ou de la situation familiale. L’ensemble des fraudes constatées par la branche famille de la Sécurité sociale (intentionnelles ou non) atteignait 248 millions d’euros en 2015, dont 62 % concernent le RSA et 21 % les aides au logement, selon le Comité national de lutte contre la fraude.

Ces montants ne sont pas négligeables, mais restent minimes par rapport aux dépenses globales : 12,9 milliards d’euros versés pour le RSA et 13,2 milliards pour les APL en 2015. Les chiffres augmentent chaque année, sous l’effet de meilleurs contrôles. La fraude détectée par la Sécurité sociale est ainsi passée de 482 millions d’euros en 2011 à plus d’un milliard d’euros en 2015, dont seulement 60 % pour les prestations. Idée reçue n° 2 : « Les pauvres sont mieux soignés que les autres grâce à la CMU et à l’AME » En 2016, plus d’un quart des assurés sociaux (26,5 %) ont renoncé à se faire soigner, en particulier pour les dents ou les yeux, selon une enquête de l’Observatoire des non-recours (Odenore). Les premières raisons invoquées sont un « reste à charge » trop élevé (ce qu’il reste à payer après la Sécurité sociale) ou l’impossibilité d’avancer les frais. Ces chiffres s’expliquent également par le taux élevé de non-recours à la couverture maladie universelle (CMU, actuellement remplacée par la protection universelle maladie, ou PUMA) ou à l’aide à la complémentaire santé.

L’Assurance-maladie s’inquiète de cette situation, qui dégrade l’état de santé des personnes concernées et pourrait générer à terme des dépenses supplémentaires pour toute la collectivité. Idée reçue n° 1 : « Les pauvres profitent du système » Les aides sociales sont un mécanisme de solidarité destiné à porter assistance aux personnes en situation de pauvreté, de dépendance ou de handicap… à condition qu’elles atteignent les personnes concernées. Si des responsables politiques, tel Laurent Wauquiez, dénoncent le « cancer de l’assistanat » ou la fraude aux allocations (qui existe, mais reste limitée, voir idée reçue no 3), la puissance publique s’inquiète plutôt du phénomène inverse : le non-recours aux prestations sociales. Comme le résume un rapport d’information de l’Assemblée nationale, « à quoi bon des organismes de protection sociale s’ils ne parviennent pas à venir en aide à ceux qui en ont besoin ?

« Assistés », « profiteurs », « paresseux »… en finir avec les clichés sur les pauvres. Pourquoi il faut donner de l’argent aux pauvres sans contrepartie. #CeuxQuiFont : Geneviève Fontaine, la transformation sociale en théorie et en pratique. Comment créer des synergies entre les acteurs socio-économiques, institutionnels et de la recherche pour favoriser la transition écologique au niveau local ?

Méthodologie de diagnostic pour le projet de territoire : une approche par les modèles spatiaux. 1Les politiques publiques font du diagnostic de territoire un préalable à toute procédure territoriale et, de plus en plus, à toute action de développement local. Loin d’être un simple état des lieux d’une situation ou la photographie d’un espace donné, le diagnostic de territoire est d’abord le moment d’une mise en capacité d’agir des acteurs du territoire.

Il est donc une “mise en tension”. 2Le diagnostic de territoire est constitutif d’une démarche de développement territorial, “conçu comme l’augmentation de la capacité des acteurs d’un territoire à maîtriser les processus qui les concernent” (Deffontaines et al., 2001). Violences faites aux femmes : « le problème majeur est la formation de tous les intervenants » Les métiers de l’économie sociale et solidaire recrutent dans de nombreux secteurs. Micheline Adobati, trait d’union entre la justice et les personnes dans la précarité. Protection de l'enfance : «Le numéro de dossier l’emporte sur le jeune» Peut-on contrôler les comptes en banque des bénéficiaires du RSA ? Bruno Le Maire veut que les départements regardent les comptes bancaires des bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA) avant de leur verser leur allocation. Quels sont les 10 minima sociaux qui pourraient être fusionnés en une allocation unique ?

Le député socialiste Christophe Sirugue a proposé de revoir les dix allocations donnant un minimum de ressources pour vivre afin de les simplifier. Le député socialiste de Saône-et-Loire Christophe Sirugue a proposé lundi 18 avril de revoir l’ensemble des minima sociaux. Quand les investisseurs privés financent l’action sociale. Assistante sociale ou éducateur spécialisé, des diplômes qui protègent de la crise. « Les diplômés de formations sociales accèdent rapidement à l’emploi : 85 % ont trouvé un travail trois mois après leur sortie du système éducatif, contre 67 % des autres diplômés de niveau équivalent » : c’est ce que montre une étude de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) publiée le 5 octobre, qui porte sur les jeunes diplômés de 2010.

Rapport_brigitte_bourguignon.pdf. SC48-C_prevost_furtos. Défendre les métiers sociaux.