background preloader

Société

Facebook Twitter

Au Maroc, la beauté à tout prix. Le code vestimentaire est strict : robe du soir portée au ras des fesses, décolleté plongeant, stilettos hauts de quinze centimètres.

Au Maroc, la beauté à tout prix

Il faut absolument le sac de grande marque, à défaut une imitation, les lunettes de soleil à strass, la montre plus large que le poignet, dorée de préférence. Fadela* pose une dernière couche de mascara sur ses faux cils avant de sortir du taxi. L’école avant l’école, levier du changement au Maroc. Pour ne rien manquer de l’actualité africaine, inscrivez-vous à la newsletter du « Monde Afrique » depuis ce lien.

L’école avant l’école, levier du changement au Maroc

Chaque samedi à 6 heures, retrouvez une semaine d’actualité et de débats traitée par la rédaction du « Monde Afrique ». La hantise de l’hôpital public au Maroc retarde les diagnostics en cas d’infection au Covid-19. Pour ne rien manquer de l’actualité africaine, inscrivez-vous à la newsletter du « Monde Afrique » depuis ce lien.

La hantise de l’hôpital public au Maroc retarde les diagnostics en cas d’infection au Covid-19

Chaque samedi à 6 heures, retrouvez une semaine d’actualité et de débats traitée par la rédaction du « Monde Afrique ». C’est un immeuble tranquille de Sidi Othmane, au sud-est de Casablanca. Ses quatre étages logent des familles modestes et son rez-de-chaussée abrite deux épiceries.

Migrants

Au Maroc, l’anglais s’affirme face à l’enseignement en français. « Ma langue préférée, c’est l’anglais.

Au Maroc, l’anglais s’affirme face à l’enseignement en français

Mais j’aime bien jongler avec le français. » Rim est inscrite depuis la maternelle dans un établissement partenaire de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE). Chez elle, toute la famille est dans le système français, si bien que la lycéenne de seconde n’a pas vraiment eu le choix. « Je me suis informée sur le système anglais, mais c’est compliqué d’y rentrer et de tout recommencer », dit-elle. Au Maroc, l’anglais attire de plus en plus de lycéens. Et pour répondre à la demande, les établissements anglophones se multiplient dans les grandes villes, en concurrence directe avec un réseau français encore très présent – c’est le deuxième au monde après celui du Liban. Aux très installées écoles américaines à Rabat, Tanger ou Casablanca s’ajoutent de nouvelles écoles anglophones, comme la British International School de Casablanca ou la London Academy, ouvertes en 2017.

. « Affirmer une position sociale » Zoom : le manifeste "Hors-la loi" des Marocaines et des Marocains. Le Maroc, pays le plus inégalitaire d’Afrique du Nord. Au Maroc, la disparition des écoles publiques accélère la marchandisation de l’éducation. La corruption au Maroc reste « endémique », malgré une « légère amélioration » Au Maroc, deux ans de prison pour avoir dénoncé sur Facebook la mort d’une migrante. La jeune femme originaire de Tétouan a été tuée fin septembre par des tirs de la marine royale alors qu’elle tentait de rejoindre clandestinement les côtes espagnoles.

Au Maroc, deux ans de prison pour avoir dénoncé sur Facebook la mort d’une migrante

Un Marocain a été condamné à deux ans de prison ferme pour avoir protesté sur les réseaux sociaux contre la mort d’une jeune migrante tuée fin septembre par des tirs de la marine marocaine, a-t-on appris jeudi 18 octobre auprès de son avocat. Soufiane Al-Nguad, 32 ans, a été condamné dans la nuit de mercredi à jeudi par le tribunal de Tétouan, ville du nord du Maroc, pour « outrage au drapeau national », « propagation de la haine » et « appel à l’insurrection civile », selon son avocat Jabir Baba. Il avait été interpellé début octobre, après des troubles lors d’un match de football le 30 septembre à Tétouan. Cachez ces Alcooliques anonymes que le Maroc ne saurait voir.

Plus de 1 % des Marocains seraient dépendants, mais soigner cette addiction est difficile car, officiellement, les locaux n’ont pas le droit de boire de l’alcool. Nadia*, la cinquantaine, est une femme de forte corpulence, vêtue d’une djellaba rouge, les cheveux grisonnants couverts d’un voile à fleurs. C’est un peu la « maman » du groupe. D’ailleurs, aujourd’hui, c’est elle qui prend la parole en premier. « La semaine dernière, c’était l’Aïd. Et vous savez quoi ? Au Maroc, un petit guide de « survie » à usage des homosexuels confrontés à la police.

Le collectif Aswat a publié une vidéo de sensibilisation pour aider les Marocains à faire face aux forces de l’ordre en cas d’arrestation pour homosexualité.

Au Maroc, un petit guide de « survie » à usage des homosexuels confrontés à la police

Le petit film, publié le 10 décembre sur Facebook, met en scène une arrestation sous forme de dessin animé et rappelle les garde-fous qui entourent une détention. Le collectif souligne par exemple que les autorités n’ont pas le droit de s’introduire dans le domicile d’autrui pendant la nuit ou encore d’exiger le code pin d’un téléphone portable. “Il ne faut pas croire tout ce que disent les enquêteurs qui essayent de nous montrer qu’ils éprouvent de l’empathie pour nous”, insiste le collectif dans la vidéo, avant de rappeler que tous les citoyens peuvent demander à consulter un médecin s’ils ont été maltraités.

Balade nocturne dans un « taxi-proxénète » de Casablanca. De nombreux chauffeurs de taxi marocains mettent en contact prostituées et clients.

Balade nocturne dans un « taxi-proxénète » de Casablanca

L’activité est risquée dans un pays qui réprime durement prostitution et proxénétisme. Lahcen (le prénom a été modifié) écrase sa cigarette et avale son expresso d’un trait. Il est 23 heures, en cette nuit de janvier, c’est à son tour de conduire le petit taxi rouge qui vient de se garer devant la terrasse du café. La porte claque. Lahcen démarre et s’engouffre dans la nuit profonde de Casablanca. Lire aussi : Au Maroc, un petit guide de « survie » à usage des homosexuels confrontés à la police. Maroc: lourdes peines de prison pour les leaders du mouvement Hirak. Ce sont de lourdes peines qui ont été prononcées mardi à l'issue d'un procès fleuve de neuf mois.

Maroc: lourdes peines de prison pour les leaders du mouvement Hirak

L'ex-leader de la contestation Nasser Zefzafi, 39 ans, a ainsi été condamné à 20 ans de prison. Poursuivi pour « atteinte à la sûreté de l'Etat », il risquait en théorie la peine capitale. Trois autres leaders de la contestation, Nabil Ahmjiq, Ouassim Boustati et Samir Ighid ont également écopé de 20 ans de prison. Au Maroc, un colloque sur les libertés individuelles interdit par « manque de courage politique »

Au Maroc, l’interminable procès de la révolte du Rif. Tragédie à Essaouira: au moins 15 morts et de nombreux blessés après une bousculade pour l'aide alimentaire. C'est un choc.

Tragédie à Essaouira: au moins 15 morts et de nombreux blessés après une bousculade pour l'aide alimentaire

On a du mal à trouver les mots pour décrire ce qui est arrivé. Ce drame est celui du Maroc que l'on ne veut plus voir, pour lequel nous devons tous agir. Voici les premières infos de source officielle. Une distribution de produits alimentaires, dans le souk hebdomadaire de Sidi Boulaalam par une association locale, à 25 km d'Essaouira, a provoqué une bousculade. Bilan: de nombreux morts et blessés. Daech, quelles menaces sur le Maroc ? Mehdi Alioua (Maroc): «Ce mouvement social c’est la demande d’une société plus juste»

► Mehdi Alioua (Sociologue) Rfi: Peut-on dire que ce boycott que vit le Maroc a surpris tout le monde, au sens où il est venu de nulle part ?

Mehdi Alioua (Maroc): «Ce mouvement social c’est la demande d’une société plus juste»

Mehdi Alioua: Oui. Maroc: pour une égalité pleine et entière de l'héritage entre homme et femme. Un journaliste du « Guardian » expulsé du Maroc. Au Maroc, le palais royal confronté à la colère sociale. Le pouvoir ne trouve pas la réponse à la multiplication de mouvements réclamant un royaume plus juste. Le Maroc autorise les femmes à exercer le métier de notaire de droit musulman. Le pays, qui se veut le chantre d’un islam modéré, a ouvert ces dernières années aux femmes des métiers réservés jusque-là aux hommes. Le Maroc a décidé d’autoriser les femmes à exercer le métier d’adoul (notaire de droit musulman), réservé jusque-là aux hommes, a appris l’AFP de source officielle. Dans le royaume, les adouls sont considérés comme des auxiliaires de justice habilités à rédiger des actes légaux, par exemple de mariage ou d’héritage. Il existe également des notaires proprement dits. Le roi Mohammed VI, qui présidait lundi soir 22 janvier un conseil des ministres, a chargé le ministre de la justice d’ouvrir aux femmes la profession d’adoul et « de prendre les mesures nécessaires pour réaliser cet objectif », selon un communiqué du palais.

Cette décision fait suite à un avis favorable du Conseil supérieur des oulémas, institution officielle chargée d’appuyer la politique religieuse du royaume. Une « révolution juridique » Au Maroc, nouvelles crispations autour de l’héritage « inégalitaire » selon les sexes. Connue pour ses positions progressistes, la chercheuse Asma Lamrabet, qui dirigeait le Centre des études féminines en islam, a démissionné. L’héritage continue de faire débat au Maroc. Cette fois, c’est l’intellectuelle Asma Lamrabet qui en a fait les frais. Connue pour ses positions progressistes, notamment sur la question successorale, la directrice du Centre des études féminines en islam a été « poussée à la démission » pour avoir défendu l’égalité homme-femme dans l’héritage, selon les médias locaux.

Lire aussi : Le Maroc autorise les femmes à exercer le métier de notaire de droit musulman. Ces étudiantes marocaines dénoncent le harcèlement de rue dans une vidéo devenue virale. INTERNET - Les rôles sont inversés! Un groupe de quatre jeunes étudiantes en communication et journalisme se sont filmées en train de harceler des jeunes hommes dans la rue. La vidéo, qui était initialement un projet scolaire, a été reprise sur Facebook et certains médias en ligne, et est vite devenue virale, cumulant des centaines de milliers de vues. Mrawomen – Just another WordPress site. Les Marocaines attendent toujours la réforme de l’avortement voulue par Mohammed VI.

Il y a deux ans, le Conseil du gouvernement adoptait un élargissement de l’interruption de grossesse aux cas de viol, d’inceste ou de malformation du fœtus. Le Maroc légifère contre les violences faites aux femmes. Le texte adopté par le Parlement après cinq ans de discussions est jugé insuffisant par les mouvements féministes. Après des années de vifs débats, le Parlement marocain a définitivement adopté, mercredi 14 février, une loi contre les violences faites aux femmes.

Mais ce texte, discuté depuis cinq ans, est jugé insuffisant par les mouvements féministes. Au Maroc, le fléau des violences faites aux femmes. Au Maroc, des rassemblements pour dire « non à la culture du viol » Après la diffusion d’une vidéo montrant une agression sexuelle dans un bus, des sit-in ont été organisés par des militantes féministes dans plusieurs villes du pays.

Au milieu du brouhaha de la place des Nations unies, dans le centre-ville de Casablanca, une foule de femmes et d’hommes tentent de se faire entendre. Une agression sexuelle dans un bus à Casablanca fait scandale au Maroc. Une vidéo diffusée sur Internet montre une jeune femme violentée par quatre adolescents, sans que le chauffeur ne réagisse. La scène est choquante. Pourtant, elle est loin d’être inédite au Maroc, où près de deux femmes sur trois sont victimes de violences, selon des chiffres officiels. Dans une vidéo mise en ligne dans la nuit du dimanche 20 au lundi 21 août – mais les faits se sont déroulés il y a trois mois –, une femme de 24 ans est agressée en pleine journée à l’arrière d’un bus, à Casablanca, par quatre jeunes hommes. Une scène filmée à Tanger relance le débat sur le harcèlement sexuel au Maroc. Après la diffusion d’une vidéo sur les réseaux sociaux, les médias et les défenseurs des droits humains tirent la sonnette d’alarme.

Au Maroc, œil au beurre noir cherche poudre libre pour maquillage de violences. Une émission diffusée sur une chaîne publique apprenait aux femmes à dissimuler les traces de coups, symptomatique du conservatisme des islamistes au pouvoir. Le procès de deux jeunes Marocaines pour un « selfie amoureux » reporté à l’après-COP22. Homosexualité au Maroc : « On me disait que j’avais une maladie contagieuse » Après la polémique créée par un nouveau procès d’homosexuels à Beni Mellal, des Marocains stigmatisés pour leur orientation sexuelle témoignent. Des Marocaines racontent harcèlement et agressions sexuelles dans une minisérie web. Etre mère célibataire au Maroc, un long calvaire. Le projet de loi contre les violences faites aux femmes définitivement adopté. Maroc : Une nouvelle loi contre les violences faites aux femmes.

Non! La loi 103-13 ne protège pas les femmes.