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Histoire du web

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À l'occasion du 35e anniversaire du web : lettre ouverte - Un blog furtif. Ce texte est une traduction d’un article intitulé « Marking the Web’s 35th Birthday : An Open Letter » publié par Tim Berners Lee, inventeur du Web, sur Medium. L’espoir originel Il y a trois décennies et demie, lorsque j’ai inventé le web, sa trajectoire était impossible à imaginer. Il n’y avait pas de feuille de route pour prédire son évolution, c’était une odyssée captivante remplie d’opportunités et de défis imprévus. L’ensemble de son infrastructure était sous-tendu par l’intention de permettre la collaboration, d’encourager la compassion et de générer de la créativité - ce que j’appelle les 3 C. État des lieux Il y a 5 ans, lorsque le web a eu 30 ans, j’ai dénoncé certains des dysfonctionnements causés par le fait que le web est dominé par l’intérêt personnel de plusieurs entreprises qui ont érodé les valeurs du web et conduit à des ruptures et à des préjudices.

Il y a deux questions claires et liées à aborder. Comment cela s’est-il produit ? Niveau fixé Changement fondamental. "There is an app for that. 1980 Vs 2015" Le virtuel, vingt ans après | Revue Captures. Anouk A., Circles of Life (2019) Image numérique | 2700 x 3700 px Dire que le réseau Internet a beaucoup évolué en vingt ans est une lapalissade. En 1997, Internet n’existait que depuis six ans (ou trois ans si nous retenons 1994 comme l’année de commercialisation du Web). Le Wi-Fi n’était pas encore implanté, il fallait se connecter avec un modem 56k sur sa ligne téléphonique. Les vitesses de téléchargement étaient basses : les images apparaissaient une ligne à la fois.

À l’époque, seulement 9 % des maisons en Amérique du Nord avaient Internet, comparativement à plus de 90 % en 2018. Internet était essentiellement un réseau textuel et non iconique. Nous étions loin en effet du Web 2.0, le Web social marqué par l’omniprésence des réseaux sociaux et de l’image, ou encore du Web sémantique et du Web des objets. Anouk A., Inside Out (2019) Les représentations qu’on se faisait du réseau étaient aussi fort différentes de ce que nous connaissons aujourd’hui. La double vie Puis je traverse. La (terrifiante) «Contre-Histoire d'Internet» | Au Poste. John Perry Barlow, chantre de l’Internet libre, est mort. Âgé de 70 ans, l’homme avait eu plusieurs vies.

Compagnon du groupe culte Grateful Dead, il a oeuvré à partir des années 1980 pour un Internet libre et ouvert, co-fondant notamment l’Electronic Frontier Foundation (EFF). Témoin et acteur de l’utopie que constituait le réseau à ses débuts, il a lutté sans relâche contre le dévoiement de ce qu’il considérait comme un espace de liberté, à protéger des velléités de contrôle des gouvernements. Les militants et militantes d’un Internet libre et ouvert sont un peu orphelins. Leur tonton sympa et radical, John Perry Barlow, s’est éteint à 70 ans des suites d’une longue maladie, comme on dit dans la rubrique nécrologique des journaux. A la vingtaine, sorti de son Wyoming natal, il rencontre Timothy Leary et participe à l’aventure du groupe culte Grateful Dead, en compagnie de son ami d’enfance John Weir, guitariste du groupe. « L’Internet que nous connaissons tous et que nous aimons existe grâce à la vision de John Barlow »

« Tout le foisonnement que permet Internet est fortement menacé » Percée de l'intelligence artificielle, développement des objets connectés, fin du Web tel que nous le connaissons... Sébastien Soriano, patron de l'autorité de régulation des télécoms en France (l'Arcep) se prête au jeu de la prospective avec Usbek & Rica en nous donnant sa vision de l'avenir d'Internet. Sébastien Soriano est un homme occupé. Patron de l'Autorité de régulation des communications et des postes (Arcep) depuis 2015, ce haut fonctionnaire issu de Polytechnique et passé par le cabinet de Fleur Pellerin du temps où elle était secrétaire d'État au numérique, a du pain sur la planche. Régulation des opérateurs français, déploiement de la fibre en France, contrôle de la neutralité du Net... les sujets brûlants ne manquent pas. Dans son bureau parisien avec vue sur la Tour Eiffel, pas de piles de dossiers mais un portrait de François Hollande encore accroché au mur.

En tant que patron de l’Arcep, vous êtes plongés dans des dossiers très technique au quotidien. D. BOULLIER, F. GHITALLA, "Le Web ou l'utopie d'un espace documentaire " - Revue I3 - 2004. Internet, une histoire pas tellement virtuelle | Usbek & Rica. Le monde des données est composé de câbles, data centers et d’unités de refroidissement dans lesquels les géants du web investissent massivement. L’univers digital, constitué par vos posts Facebook, vos tweets et mails, n’est pas aussi virtuel que l’on pourrait croire et génère 2% des émissions de CO2 dans le monde.

Le mythe de la dématérialisation a laissé imaginer que l’espace digital était infini et gratuit. Pourtant, le monde virtuel n’a jamais été aussi réel : Internet est polluant, coûte cher et fait beaucoup trop de bruit. Pourquoi ça pollue d’envoyer un email ? 215 milliards d’emails sont envoyés chaque jour dans le monde (source : Radicati Group, mars 2016). Ces emails sont des données qui, pour aller d’une boîte mail à l’autre, transitent par des câbles et des serveurs qui consomment eux-mêmes beaucoup d’énergie (pour les alimenter et pour les refroidir).

Pourquoi les data-centers sont-ils toujours dans des endroits absurdes ? Illustrations : Andrea Mongia. Living Books About History. « Il existe une demi-douzaine de livres sur Internet, écrits par des gens qui n’étaient pas là quand il a été développé. On est tenté de commencer un ouvrage sur le sujet par la vieille remarque : “Tout ce que vous savez est faux !”

» (Jacques Vallée, Au cœur d’Internet, Balland, 2004, p. 20). Il y a tout juste cinquante ans, en 1966, Charles Herzfeld débloquait à l’Advanced Research Projects Agency les financements qui permettront au département de l’IPTO (Information Processing Techniques Office) de lancer le projet Arpanet ; il y a vingt-cinq ans, en 1991, le Britannique Tim Berners-Lee annonçait en ligne, dans les Newsgroups, espaces de discussion de la communauté Usenet1, l’invention du Web ; il y a vingt ans, en 1996, Brewster Kahle créait Internet Archive, fondation qui se donnait alors pour mission d’archiver le Web mondial... Récente, l’histoire d’Internet est tournée vers un objet en mouvement permanent, ni clos, ni stabilisé2. L’histoire de l’Internet et du Web en questions. A qui appartient Internet ? Résumé de la vidéo Où est né Internet ? Quel est le rôle des opérateurs de télécommunication ?

Comment sont gérées les infrastructures ? Cette semaine, Benoît Parrein, maître de conférences à l'Université de Nantes (Polytech Nantes) et chercheur à l'Institut de Recherche en Communications et Cybernétique de Nantes (IRCCyN), nous répond. Présentation de l'intervenant Benoît Parrein est maître de conférences à l'Université de Nantes (Polytech Nantes) et chercheur à l'Institut de Recherche en Communications et Cybernétique de Nantes (IRCCyN). Il développe ses activités de recherche sur les réseaux auto-organisés de type ad hoc, sur les codes correcteurs et sur les systèmes distribués tolérants aux pannes. Présentation de l'émission Ira-t-on un jour sur Mars ? Dans la même série Une question, un chercheur. DE PAUL OTLET A INTERNET. La forme d'Internet, d'après les brevets. Etat des lieux, histoire du web, de la bibliothèque, Web, 2.0, 3.0 ? (1/2)

L'arrivée d'Internet vue par "l'Obs" dans les années 90 : "Un bazar mondial" Archives d'été (5) : dans cette série "old tech", nous replongeons dans les anciens numéros du "Nouvel Observateur" pour (re) découvrir comment l'hebdomadaire parlait autrefois des ordinateurs et de l'informatique. Le Minitel a été une gloire française pendant les années 80 et une partie des années 90, mais son triomphe fut graduellement éclipsé par l'arrivée d'Internet, passé d'une poignée de spécialistes à M. et Mme tout le monde. Ce glissement a été dur à admettre pour beaucoup. Sur le site de l'Inria (institut national de recherche dédié au numérique, un des pionniers du Net en France), Jean-Pierre Verjus, conseiller auprès du président, raconte : "Hors du milieu académique, l’Internet était considéré comme une histoire de chercheurs qui n’était pas vouée à dépasser les frontières des instituts et des universités.

En France, le Minitel représentait le futur. Merci, votre inscription a bien été prise en compte. Jospin brise un tabou en 1997 "Un bazar à l'échelle du monde" Ah ! La fin du rêve de l’internet - Medium. La neutralité du Net, condition d'un Internet libre. Avec l’abolition de la neutralité du net, les actuels géants de l’Internet tiendront encore plus fermement les rênes de l’Internet mondial et l’émergence d’une saine concurrence, déjà compromise à l’heure actuelle, deviendra impossible. La neutralité du net est déjà morte. Dans son vote du 14 décembre 2018, la Federal communications commission a approuvé une mesure visant à abroger les règles de neutralité du net qu’elle avait mises en place deux ans auparavant. En mettant fin à la protection de ce principe fondateur d’Internet, la Federal communications commission, dirigée par Ajit Pai, ancien cadre de l’opérateur Verizon, prétend agir dans le sens de l’innovation et de la concurrence.

En effet, a contrario des milieux libéraux qui se félicitent de cette mise à mort et ne manquent pas de déplorer le frein à la concurrence et à l’innovation que représente le concept de la neutralité du Net, la fin de ladite neutralité laisse en réalité augurer un Internet bien moins libre qu’aujourd’hui. Internet est mort, vive le Trinet ? Google, Facebook et Amazon se sont accaparés le Web. Cette domination était loin d’être aussi écrasante il y a encore quatre ans, et semble non seulement bien partie pour durer, mais devrait signer la mort d'un Web fondé sur la diversité et la liberté, comme le démontre le développeur brésilien André Medeiros - dit André Staltz - dans un post publié sur Medium.

Nous nous dirigeons, à ses yeux, vers l'avènement d’un « Trinet » aux allures de dystopie. « J’ai inventé le Web, mais vous tous avez contribué à en faire ce qu’il est aujourd’hui », lançait en mars dernier Tim Berners-Lee. Le père du Web s’inquiétait alors de la triple menace pesant sur sa création, pointant la perte de contrôle de nos données personnelles, l’enjeu des fake news et l’industrie de la publicité politique en ligne. « Tim lui-même assure que le Web est en train de mourir », souligne André Staltz. Mais le développeur brésilien a, lui, daté très précisément le « début de la fin » : le Web est mort en 2014.

Où la révolution numérique mène t-elle ? – Mondes Sociaux. CC Pixabay OpenClipart-Vectors La révolution numérique s’est imposée à la fin des années 2000 quand des milliards de personnes ont pu se connecter à Internet. Cette révolution technique n’obéit à aucune volonté politique de transformation sociale et personne ne connaît la direction qu’elle nous fait prendre. Même si elle est jugée en général positivement grâce au surcroît de liberté qu’elle apporte, des évaluations plus critiques mettent en cause les nouvelles formes de contrôle et de domination qui l’accompagnent. « Quand on ne sait pas où l’on va, dit le proverbe, il vaut mieux savoir d’où l’on vient ». Revisiter et expliciter ces problématiques est indispensable si on veut comprendre la dynamique de l’incertaine révolution numérique en cours.

Au début des années 1970, l’automatisation des fichiers de personnes fait naître des craintes pour les libertés individuelles dans la mesure où l’Etat a désormais les moyens de rendre totalement transparents ses administrés. CC Wikimedia Commons.