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Édition spéciale : Piketty superstar. Où sont les super-riches de 1987 ? Les super-riches ne deviennent pas automatiquement encore plus riches avec le temps. Contrairement à ce que Thomas Piketty prétend, il n’est pas facile de conserver son patrimoine dans une économie de marché. Démonstration.Par Juan Ramón Rallo Nombreux sont ceux qui ont une vision statique de la richesse et font l’erreur de croire que si une personne devient riche, elle et ses héritiers seront riches – et chaque fois plus riches – pour toujours. Sans aller plus loin, l’économiste à la mode, Thomas Piketty, essaie de démontrer dans son ouvrage délicieusement erroné, Le Capital au XXIe siècle, qu’il est très probable qu’existe une tendance au sein du capitalisme plaçant la rentabilité du capital au-dessus du taux de croissance de l’économie, de sorte que la classe capitaliste accumulerait chaque fois plus une portion croissante du revenu national, aggravant ainsi les inégalités sociales.

Les dix hommes les plus riches du monde en 1987 Conserver son capital est très difficile. Réduction de la pauvreté : les philosophes et les croyants. Par Guillaume Nicoulaud. J’ai publié ce graphique depuis mon compte Twitter : C’est une infographie réalisée par mes soins et basée sur les données de la Banque Mondiale qui montre la proportion d’individus, à l’échelle mondiale, qui vivaient avec plus ou moins de $36,27 par mois en 1981, en 1990, en 1999 et en 2010. Comme le précise la légende, ces données sont exprimées en dollars constants – des dollars de 2005 – c’est-à-dire en dollars corrigés de l’inflation ; dollars qui ont également été ajustés de la parité du pouvoir d’achat pour tenir compte du fait que le pouvoir d’achat d’un dollar à New York n’est pas le même que celui d’un dollar à Calcutta.

Le seuil de $36,27 par mois n’a, bien-sûr, pas été choisi au hasard : comme le suggère la première barre en partant de la gauche, c’était le revenu mensuel médian en 1981 – c’est-à-dire qu’à l’époque, 50% de l’humanité vivait avec moins de $36,27 et 50% vivait avec plus de $36,27. N’est-ce pas extraordinaire ? —Sur le web. Tous les riches ne sont pas forcément méchants. Par François Ménager. LeMonde.fr publiait il y a quelques semaines une courte entrevue avec le fondateur de Microsoft, Bill Gates, aujourd’hui reconverti dans la philanthropie. Je vous invite chaleureusement à regarder cette vidéo d’à peine huit minutes disponible ici, où il expose brièvement une vision positive de la mondialisation.

Pour ma part, je trouve surtout réjouissant de voir cet homme aussi riche que puissant faire le tour des popotes planétaires au service des plus pauvres, et répondre tout simplement et sans hésitation à la question de la journaliste, visiblement excitée par l’attente du prochain rêve brillant sans fil à écran mou, « Quels sont les changements majeurs que vont nous apporter les nouvelles technologies dans la prochaine décennie ? » « des vaccins. » Et d’ajouter, comme en s’excusant et pour se justifier d’être si trivial : Eh non, pour Bill Gate, ce n’est pas le big data, le cloud, les Google Glass. . « Esclavagisme ! Oui je suis riche. Sortie de route —Sur le web. Les super-riches d’aujourd’hui sont-ils des héritiers ? Par Guillaume Nicoulaud. Thomas Piketty nous annonce le retour des grandes fortunes héréditaires et dénonce le mythe selon lequel les milliardaires gagnent leurs fortunes.

Sans grande ambition scientifique, je vous propose une rapide analyse de la destinée des dix hommes les plus riches du monde en 1987 et des origines des dix hommes (et femmes) les plus riches d’aujourd’hui. En 1987, donc, lorsque Forbes publie son premier classement des milliardaires, cinq des dix hommes les plus riches du monde sont japonais et sont arrivés là grâce à leurs activités dans le secteur immobilier. Dans l’ordre : Yoshiaki Tsutsumi, l’homme le plus riche du monde avec une fortune estimée à (environ) 20 milliards de dollars, Taikichiro Mori (2ème, $15 milliards), Shigeru Kobayashi (4ème, $7,5 milliards), Haruhiko Yoshimoto (5ème, $7 milliards) et Yohachiro Iwasaki (9ème, $5,6 milliards). Vingt-six ans plus tard, la plupart de ces gens-là sont morts. Les héritiers de Sam Walton s’en sortent beaucoup mieux. La main dans le pot de confiture. Dans son Capital au XXIe siècle, Thomas Piketty nous propose une analyse des données du classement des milliardaires que le magazine Forbes publie chaque année depuis 1987 [1].

Voici ce que l’auteur a trouvé : en 1987, les 0,000005% les plus riches du monde (une personne sur vingt millions, soit environ 143 personnes en 1987 et 234 en 2013), disposaient en moyenne d’un patrimoine évalué à 2,8 milliards de dollars actuels [2] or, en 2013, la fortune moyenne de ce groupe était passée à 14 milliards. Ainsi, nous dit Piketty, en vingt-six ans ces ultrariches se sont enrichis de 6,4% net d’inflation alors que le patrimoine moyen du commun des mortels ne progressait que de 2,1%. Pis encore, si on procède au même calcul pour le 0,000001% (une personne sur cent millions), leur fortune moyenne a progressé de 6,8%.

Ne tergiversons pas plus longtemps : la conclusion que tire Piketty de ces données est une fraude intellectuelle totale. Voici pourquoi. Politique Fiction : et si l’alimentation était gérée comme l’assurance maladie ? Par Vincent Bénard. Au début de ce millénaire, quelques politiciens s’avisèrent que nous étions inégaux devant l’alimentation. En effet, des études universitaires incontestables montraient que les plus pauvres avaient une alimentation moins équilibrée que les riches, parce qu’ils étaient obligés de surveiller leur budget et de s’orienter massivement sur des produits à rapport coût/calories favorable, comme la pomme de terre, le riz, les pâtes. De même, ces personnes peu aisées, lorsqu’elles consommaient de la viande, privilégiaient le porc, moins cher, mais plus gras. Ces aliments à hauts index glycémiques provoquaient obésité et maladies, et l’État, disaient les ministres, se devait d’intervenir.

Quelle inacceptable inégalité devant la table ! La réforme fut mise en œuvre le premier janvier 2015, et 5 ans plus tard, le gouvernement suivant, du Parti Républicain Populaire pour l’Unité Sociale (le PREPUS), issu de la fusion de l’UMP et de l’UDI, voulut en évaluer les effets. M. L’impôt et la redistribution sont-ils moralement justifiables ? La vision de John Rawls. Par Le Minarchiste, depuis Montréal, Québec.

John Rawls est un philosophe américain qui a publié un ouvrage qui a fait beaucoup de bruit en 1971, intitulé A Theory of Justice. Cet ouvrage tente, entre autres, de justifier moralement un système d’organisation sociale basé sur la redistribution des revenus. Rawls demande d’abord au lecteur de se placer dans ce qu’il appelle « la position originelle », sous « un voile d’ignorance », où nous ne savons pas quels sont nos talents, nos aptitudes, notre race, notre genre, notre religion, nos valeurs morales, nos handicaps, notre force, notre taille, notre beauté, nos préférences, etc. Tout ce que nous savons sous le voile d’ignorance est que nous serons un humain quelconque, et donc nous ne pouvons savoir si nous serons riche ou démuni ou trisomique.

De manière plus générale, Rawls estime que ce système serait basé sur deux principes directeurs. La société A est très égalitaire, mais pas très riche. La justification de l’État Conclusion. Confiscation des biens des riches : une solution illusoire. Par Kevan Saab. On entend régulièrement des appels plus ou moins ouverts au détroussage des riches en France. Rien de bien surprenant dans un pays où les vielles lubies révolutionnaires sont encore bien vivaces et où la haine du riche est latente.

De fait, les 330 milliards des 500 familles les plus riches attirent toutes les convoitises, et beaucoup souhaiteraient voir la puissance publique se saisir d’une bonne partie, voire de la totalité de ce magot. Que pourrait-on en faire après ? La nature du patrimoine des « riches » Contrairement à la vision que véhicule l’imaginaire collectif, les « ultra-riches », tout comme vous et moi d’ailleurs, ne gardent pas toute leur fortune cachée sous leur matelas, et encore moins endormie dans une banque suisse.

Imaginons maintenant que demain, le gouvernement, foulant sans complexe le principe du droit de propriété, décide de confisquer la majeure partie du patrimoine des 500 familles les plus riches. Que pourrait-on tirer de tous ces palaces ?