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Finance et crises financières dans la mondialisation

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Dix ans après, une crise pour rien ? Trump lance la dérégulation de Wall Street. Le risque de formation de bulles financières s’accroît. « Les taux négatifs sont comme une supernova qui va exploser. » L’avertissement a été lancé, vendredi 10 juin, par l’américain Bill Gross, le patron star du fonds d’investissement Janus Capital. « Les rendements obligataires n’ont jamais été aussi bas en cinq cents ans », a-t-il ajouté, s’inquiétant des risques que cela soulève pour les marchés et l’économie mondiale.

Le risque de formation de bulles financières s’accroît

Il n’est pas le seul à tirer la sonnette d’alarme. De fait, les taux d’intérêt auxquels les Etats, les entreprises et les ménages empruntent dans les pays industrialisés n’ont jamais été aussi bas – quand ils ne sont pas devenus négatifs. Le taux du Bund, l’emprunt phare de l’Allemagne à dix ans, frôle 0 % et il ne devrait pas tarder à plonger en territoire négatif, comme les emprunts japonais à quinze ans ou encore ceux de la Suisse à dix ans… Selon l’agence de notation Fitch, 10 000 milliards d’euros de dettes publiques s’échangent désormais à des taux négatifs. Du ­jamais vu. Effets pervers Les marges s’érodent. Sciences Po Map Library - Principaux fonds souverains, juillet 2015. Les banques centrales sont-elles en train de créer de nouvelles bulles ?

Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Olivier Raingeard (Chef économiste de la banque Neuflize OBC) A peine la Banque centrale européenne (BCE) prenait de nouvelles mesures de soutien monétaire pour la zone euro que des voix dissonantes en critiquaient le bien-fondé.

Les banques centrales sont-elles en train de créer de nouvelles bulles ?

Jürgen Stark stigmatise ainsi l'institution monétaire européenne, dont il fut chef économiste, qui se transforme en une « bad bank ». Jean-Claude Trichet, prédécesseur de Mario Draghi, tout en saluant cette action, prévient du risque de « conséquences contreproductives inattendues » liées à la politique d'offre de liquidité illimitée à taux zéro mise en place par les banques centrales. Cette problématique n'est pas nouvelle. En 1996, malgré la doctrine qui voulait que les banques centrales n'intègrent pas le prix des actifs dans leur décision de politique monétaire, le président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Alan Greenspan, s'inquiétait de « l'exubérance irrationnelle » des marchés financiers. Crises financières et régulation bancaire : une histoire.

Eugene White, l’un des plus importants historiens de la finance aux États-Unis, nous explique comment l’histoire peut contribuer aux débats qui ont lieu actuellement sur la régulation bancaire.

Crises financières et régulation bancaire : une histoire

En mettant l’accent sur les différences entre les crises financières du XIXe et du XXe siècle, il explique les causes des krachs financiers, l’héritage du Glass-Steagall Act, et l’avenir du secteur bancaire. Eugene N. White est Professeur d’économie à l’Université de Rutgers, et chercheur associé au National Bureau of Economic Research (NBER). Il est actuellement membre du Centennial Advisory Council de la Reserve fédérale.

Outre son travail sur l’histoire financière des États-Unis, il a écrit de nombreux textes sur l’histoire économique de la France, sur des sujets allant de l’économie de la Révolution française aux coûts de l’occupation nazie de la France et la diplomatie monétaire internationale Gaulliste. Éric Monnet, « Crises financières et régulation bancaire : une histoire. The Trading Game. Veblen Institute.

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